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| p 01 analyse des causes de morbi mortalite post allogreffe chez les patients greffes apres un conditionnement contenant du treosulfan retour dexperience dun centre auteurs srour m 1 coiteux v 1 vasseur m 1 chauvet p 1 beauvais d 1 gazeau n 1 magro l 1 yakoub agha i 1 odou p 1 simon n 1 etablissement 1 chu de lille lille france presentateur simon nicolas |
P-01 - ANALYSE DES CAUSES DE MORBI-MORTALITÉ POST-ALLOGREFFE CHEZ LES PATIENTS GREFFÉS APRÈS UN CONDITIONNEMENT CONTENANT DU TRÉOSULFAN : RETOUR D’EXPÉRIENCE D’UN CENTRE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : SROUR M. (1), COITEUX V. (1), VASSEUR M. (1), CHAUVET P. (1), BEAUVAIS D. (1), GAZEAU N. (1), MAGRO L. (1), YAKOUB-AGHA I. (1), ODOU P. (1), SIMON N. (1)
Présentateur : SIMON Nicolas
Etablissement : (1) CHU de Lille, Lille, FRANCE
Résumé Introduction
Le tréosulfan est un agent alkylant utilisé dans les conditionnements de greffe de cellules souches hématopoïétiques (allo-HCT) ayant montré une efficacité en réduisant les risques d’effets indésirables, notamment de syndrome d’obstruction sinusoïdale. Toutefois, la survenue de morbi-mortalité inattendue chez certains de nos patients nous a conduit à interrompre son utilisation et analyser les facteurs pouvant en être à l’origine.
Matériel et méthodes
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective et monocentrique. Tous les patients ayant reçu un conditionnement contenant du tréosulfan ont été inclus. Les paramètres suivants ont été analysés : nombre de co-morbidités pré-greffe, score de Sorror, nombre et type de médicaments pré-greffe ; conditionnement (type ; dose de tréosulfan, présence de sérum anti-lymphocytaire) ; toxicités de hauts-grades (3/4) : rénale, cutanée, gastro-intestinale, hépatique, cardiaque, neurologique, métabolique (pH, acide lactique), durée d’aplasie ; la mortalité et ses causes. Les résultats sont présentés en nombre (fréquence, %) ou par la moyenne ± écart-type. Compte-tenu de la taille de l’échantillon, des tests non paramétriques ont été réalisés (test exact de Fisher ou Mann-Withney ; p=0.05).
Résultats
La population étudiée (n=22 patients; âge moyen = 54.0±15.0 ans; sex-ratio = 0.69) a été greffée principalement pour LMA (36.3%) ou LMMC (22.7%). Le tréosulfan (dtotale/patient=57.34±11.97g) était principalement prescrit dans les protocoles Tréo-F (36.3%), FTT-MAC (27.5%) et FTT-RIC (22.7%) associé au SAL pour 77.3% des cas, majoritairement à la dose de 10 g/m2 (n=13). Les principales toxicités étaient : mucite, gastro-intestinale, rénale aiguë, acidose métabolique. Cette dernière est apparue en premier pour 4 patients (1.50±5.26 jour/greffe). Neuf patients sont décédés d’une autre cause que la rechute (moyenne = 124 j/greffe).
Sept patients ont cumulé au moins 3 toxicités de haut grade. Dans ce groupe, le taux d’acidose métabolique était statistiquement supérieur (42.8 vs. 0.0%; p=0.022). La dose de tréosulfan (10g/m2) était plus souvent prescrite (85.7% vs. 46.6%; p=0.164) et la mortalité supérieure (71.4% vs. 26.6%; p=0.074). Ni le score de Sorror (2.29±1.38 vs. 2.40±1.45; p=0.857) ni le nombre de patients avec ≥3 co-médicaments (42.8% vs. 13.3% ; p=0.274) n’étaient significativement différent.
Discussion/conclusion
Bien que peu d’éléments ressortent significatifs de notre analyse, il semble que certains patients ne soient pas éligibles au conditionnement par tréosulfan, même à faible dose au regard des toxicités qu’ils ont présentées. La particularité de certains patients inclus étaient leurs antécédents métaboliques ou cardiaques parfois traités par des médicaments pouvant aggraver une acidose (i.e. gliflozines). Les résultats de cette étude laissent supposer que le tréosulfan doit être utilisé prudemment chez des patients avec antécédents vasculaires ou cardiaques. Des critères d’éligibilité à ces conditionnements doivent être étudiés pour améliorer la balance bénéfices/risques des patients devant bénéficier d’une allo-HCT
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| p 02 role du pharmacien hospitalier dans lanalyse du risque medicamenteux du belumosudil chez les patients allogreffes souffrant dune gvhd chronique refractaire moderee ou severe auteurs jeanjacquot m 1 magro l 1 srour m 1 beauvais d 1 gazeau n 1 coiteux v 1 moreau f 1 chauvet p 1 yakoub agha i 1 odou p 1 nicolas s 1 etablissement 1 chu de lille lille france presentateur nicolas simon |
P-02 - RÔLE DU PHARMACIEN HOSPITALIER DANS L’ANALYSE DU RISQUE MÉDICAMENTEUX DU BÉLUMOSUDIL CHEZ LES PATIENTS ALLOGREFFÉS SOUFFRANT D’UNE GVHD CHRONIQUE RÉFRACTAIRE MODÉRÉE OU SÉVÈRE.
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : JEANJACQUOT M. (1), MAGRO L. (1), SROUR M. (1), BEAUVAIS D. (1), GAZEAU N. (1), COITEUX V. (1), MOREAU F. (1), CHAUVET P. (1), YAKOUB-AGHA I. (1), ODOU P. (1), NICOLAS S. (1)
Présentateur : NICOLAS Simon
Etablissement : (1) CHU de Lille, Lille, FRANCE
RésuméIntroduction / Objectif
Le bélumosudil est indiqué en 3ème ligne pour le traitement d’une maladie du greffon contre l’hôte suite à une greffe de cellules souches hématopoïétiques. Ce médicament, dispensé en rétrocession dans une Pharmacie à Usage Intérieur (PUI), est pourvoyeur de nombreuses interactions médicamenteuses (IM), car il est substrat et inhibiteur de divers cytochromes P450 (CYP) hépatiques et de transporteurs membranaires. L’objectif de ce travail est d’étudier les risques d’IM liées au bélumosudil, repérées par le pharmacien hospitalier avant dispensation.
Matériel et Méthode
Il s’agit d’une analyse rétrospective monocentrique menée chez des patients allogreffés adultes ayant bénéficié d’une prescription de bélumosudil entre mars 2023 et avril 2025. Les informations recueillies sont, d’une part, les données des patients (âge, sexe) et d’autre part, les données liées aux médicaments (spécialité, dose, posologie, nombre de médicaments par patient, voies de métabolisation), en distinguant les médicaments liés à l’allogreffe et ceux des comorbidités. L’analyse des IM est basée sur les monographies françaises et américaines des médicaments recueillis, du tableau des cytochromes des HUG et du site Drugs.com. Enfin, notre analyse distingue les interactions pharmacodynamiques des interactions pharmacocinétiques.
Résultats
Au total, 14 patients ont été inclus (âge=53±15 ans ; sex-ratio H/F = 1,8). Dix voies de métabolisation sont impliquées pour le bélumosudil : 5 CYP hépatiques et 5 transporteurs. Les prescriptions de bélumosudil sont associées à 8 médicaments différents de l’allogreffe (ex : antifongiques, antirejets, corticoïdes) et à 24 médicaments différents des comorbidités (ex : anticoagulants, anti-hypertenseurs, antidépresseurs, antalgiques). En moyenne, on compte 11±4 médicaments par prescription.
Le taux d’IM est de 49% par prescription (dont 40% liées aux traitements de la greffe et 60% liées aux traitements des comorbidités, p=1). Parmi ces IM, 59 (77%) sont pharmacocinétiques et 18 (23%) sont pharmacodynamiques. Les IM pharmacocinétiques concernent majoritairement la P-gp et le CYP3A4. Trois prescriptions de bélumosudil auraient dû bénéficier d’une adaptation de dose en raison d’une interaction avérée avec les inhibiteurs de pompes à protons (IPP). Enfin, l’ensemble des interactions pharmacocinétiques retrouvées sont résumées dans le tableau 1.
Discussion
Le bélumosudil est pourvoyeur de nombreuses IM potentielles, que ce soit avec les traitements liés à la greffe mais surtout avec les traitements des comorbidités. Une analyse pharmaceutique devrait systématiquement être réalisée à chaque instauration de bélumosudil mais aussi à chaque modification de la thérapeutique (ex : introduction de nirmatrelvir/ritonavir). Par ailleurs, un projet d’hôpitaux de jour (HDJ) post-allogreffe qui intégrerait un pharmacien clinicien est en cours d’élaboration dans notre hôpital pour chaque mise en place d’un traitement par bélumosudil.
Conclusion
Une analyse pharmaceutique parait indispensable à la sécurisation de la prescription de bélumosudil. L’étude des interventions pharmaceutiques sur ces prescriptions permettrait à l’avenir d’étudier les conséquences cliniques potentielles liées à ces interactions.
 Tableau 1 : Analyse des interactions potentielles avec le bélumosudil
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| p 03 evolution du titre d hemolysine dans les allogreffes de cellules souches hematopoietiques quel impact sur la manipulation du greffon auteurs langlais l 1 beaufort j 2 lepretre a 3 modot t 2 peffault de latour r 4 larghero j 4 nasone j 1 faivre l 1 xhaard a 4 etablissement 1 aphp hopital saint louis unite de therapie cellulaire paris 10 france 2 etablissement francais du sang paris 10 france 3 agence de biomedecine saint denis france 4 aphp hopital saint louis service d hematologie paris 10 france presentateur langlais louna |
P-03 - EVOLUTION DU TITRE D'HÉMOLYSINE DANS LES ALLOGREFFES DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES : QUEL IMPACT SUR LA MANIPULATION DU GREFFON ?
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : LANGLAIS L. (1), BEAUFORT J. (2), LEPRÊTRE A. (3), MODOT T. (2), PEFFAULT DE LATOUR R. (4), LARGHERO J. (4), NASONE J. (1), FAIVRE L. (1), XHAARD A. (4)
Présentateur : LANGLAIS Louna
Etablissement : (1) APHP - Hôpital Saint-Louis - Unité de Thérapie Cellulaire, Paris 10, FRANCE; (2) Établissement Français du Sang, Paris 10, FRANCE; (3) Agence de Biomédecine, Saint-Denis, FRANCE; (4) APHP - Hôpital Saint-Louis - Service d'hématologie, Paris 10, FRANCE
Résumé Introduction / Objectif
Lors des greffes allogéniques de cellules souches hématopoïétiques (CSH), une incompatibilité ABO peut nécessiter une manipulation du greffon. En cas d’incompatibilité mineure, les recommandations européennes (EDQM) proposent de réaliser une déplasmatisation si le titre d’hémolysines du donneur, mesuré en amont du don de CSH, est ≥1/256. Toutefois, aucun délai précis par rapport au jour du prélèvement de CSH n’est recommandé pour ce titrage, malgré une possible variabilité dans le temps. Cette étude vise à évaluer les pratiques françaises et les variations de titres d’hémolysines chez les donneurs, en pré-don de CSH.
Matériel & Méthode
En 2024, une enquête a été envoyée aux 36 centres français d’allogreffe pour évaluer leurs pratiques concernant le titrage des hémolysines.
Parallèlement, une étude prospective monocentrique a comparé les titres d’hémolysines entre la qualification du donneur et le jour du prélèvement de CSH. Le titrage des hémolysines est réalisé, selon une méthode semi-quantitative, en test indirect à l’antiglobuline à 37°C, en microfiltration sur gel contenant une antiglobuline anti-IgG (Biorad®).
Les greffons de sang périphérique (CSP) et de moelle osseuse (MO) ont été manipulés conformément aux pratiques habituelles du centre. Pour les MO, une désérythrocytation a été systématiquement réalisée en cas d’incompatibilité ABO majeure ou bidirectionnelle. Pour les MO et CSP, une déplasmatisation a été réalisée dès que le titre des hémolysines était ≥ 1/256 au moment de la qualification du donneur.
Pour chaque greffe, les signes cliniques et biologiques d’hémolyse dans les jours suivant la greffe ont été recueillis.
Résultats & Discussion
L’enquête a montré une hétérogénéité des pratiques notamment sur les délais maximums requis pour le titrage des hémolysines, qui fluctuent entre moins de 24h et moins de 1 mois avant la date de prélèvement des CSH.
L’étude prospective a inclus 113 patients. La greffe était ABO-incompatible (mineure et bidirectionnelle) dans 26,6% des cas. La déplasmatisation du greffon était rare avec 7 cas (6.2%).
Le délai médian entre qualification du donneur et jour du prélèvement de CSH était de 23 jours. Une variation a été observée pour 53 (46.9%) donneurs (1 dilution, n= 51 ; 2 dilutions, n= 2). L’impact des variations sur les manipulations a été très faible : en prenant en compte le titre du jour du prélèvement de CSH, seulement une déplasmatisation supplémentaire aurait été nécessaire. Pour ce patient, aucun signe d’hémolyse n’a été mis en évidence. Un seul cas d’hémolyse intravasculaire avérée a été décrit alors que le titre d’hémolysine du donneur était de 1/128 à J0 et à J-21.
Conclusion
Malgré l’hétérogénéité des pratiques, la variabilité des titres reste faible dans le temps analysé, presque sans incidence sur les manipulations à effectuer et inhérent à la variabilité intrinsèque de la méthode. Selon nos résultats, le titrage des hémolysines en amont, lors de la qualification du donneur, reste fiable pour décider de la manipulation du greffon, facilitant l’organisation le jour du don de CSH.
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| p 04 real world efficacy of ruxolitinib inc424 for graft versus host disease adult patients included in the french early access program eap auteurs yemmou b 1 brini f 1 laurent c 1 filipovic a 1 lamotte g 1 zaibet s 1 faure m 1 delecourt c 1 miquel p 1 merlat guitard a 1 etablissement 1 novartis pharma rueil malmaison france presentateur delecourt clemence |
P-04 - REAL-WORLD EFFICACY OF RUXOLITINIB (INC424) FOR GRAFT VERSUS HOST DISEASE ADULT PATIENTS INCLUDED IN THE FRENCH EARLY ACCESS PROGRAM (EAP)
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : YEMMOU B. (1), BRINI F. (1), LAURENT C. (1), FILIPOVIC A. (1), LAMOTTE G. (1), ZAIBET S. (1), FAURE M. (1), DELECOURT C. (1), MIQUEL P. (1), MERLAT-GUITARD A. (1)
Présentateur : DELECOURT Clemence
Etablissement : (1) Novartis Pharma , Rueil - Malmaison, FRANCE
Résumé Background: Ruxolitinib is approved for the treatment of acute graft-versus-host disease (aGvHD) in patients (pts) aged ≥28 days, and chronic graft-versus-host disease (cGvHD) in pts aged ≥6 months, with inadequate response to corticosteroids. Clinical trials, REACH2 and REACH3, demonstrated its superiority over Best Available Therapy for adult pts, reporting overall response rate (ORR) of 81.8% vs 60.6% at day 56 for aGvHD (REACH2) and 76.4% vs 60.4% at week 24 for cGvHD (REACH3). In France, Ruxolitinib became accessible to patients through an EAP in 2022, offering an opportunity to assess its effectiveness and safety in a real-world setting.
Methods: We report the clinical characteristics of pts with aGvHD and cGvHD, as well as the efficacy and safety profile of Ruxolitinib, using real-world data obtained from the French EAP.
Results: Between May 2022 and February 2024, 114 pts (of the 123 pts included from 20 hospital centers) received Ruxolitinib. Of the 114 pts, 75 (65,8%) had aGvHD with a median age of 56 years and 39 (34,9%) had cGvHD with a median age of 62.4 years. Of the 52 pts with aGvHD who had available follow-up data, the overall response rate (ORR) was 96.2%, including clinical stabilization in 13.5%, clinical improvement in 44.2%, and complete symptoms resolution in 38.5%. Of the 35 pts with cGvHD, the ORR was 94.3%, with 40% showing clinical improvement, 34.3% achieving complete symptom resolution, and 20% demonstrating clinical stabilization. The median time to best response was 17 days for aGvHD (with a median duration of response (DOR) of 3.2 months) and 62 days for cGvHD (with a median DOR of 5.06 months). Of the 114 pts who received treatment, 44,7% underwent dose adjustments: 13 had dose increases, and 38 required dose reductions. Additionally, temporary treatment interruptions occurred in 22,8% of pts. By the end of the program, 44 pts had discontinued treatment, including 32 with aGvHD, with a median treatment duration of 3.76 months and 11 with cGvHD, with a median treatment duration of 7.22 months. In terms of safety, 21 adverse events (AEs) were reported, including 7 expected events (3 serious and 4 non-serious) and 14 unexpected events (11 serious and 3 non-serious). No adverse drug reactions led to death.
Conclusion: This real-world data confirms the efficacy of Ruxolitinib in steroid-refractory aGvHD and cGvHD, with rapid complete response rates (38.5% in aGvHD and 34.3% in cGvHD) in line with previously published efficacy data from the pivotal REACH trials. No new safety concerns were identified. The combination of sustained efficacy, a well-characterized safety profile, and positive clinical outcomes reinforces its therapeutic value and establishes its role as a pivotal treatment option in the management of steroid-refractory GvHD acute and chronic in 2nd line.
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| p 05 allogreffe de cellules souches hematopoietiques a partir d un sang de cordon ombilical experience algerienne auteurs zerkout s 1 belhadj r 1 mehdid f 1 rahmoune n 1 baazizi m 1 ait ouali d 1 bouarab h 1 louar f 1 harieche f 1 hamladji r 1 ahmed nacer r 1 benakli m 1 etablissement 1 centre pierre et marie curie alger algerie presentateur bouarab hanane |
P-05 - ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES À PARTIR D'UN SANG DE CORDON OMBILICAL; EXPERIENCE ALGÉRIENNE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : ZERKOUT S. (1), BELHADJ R. (1), MEHDID F. (1), RAHMOUNE N. (1), BAAZIZI M. (1), AIT OUALI D. (1), BOUARAB H. (1), LOUAR F. (1), HARIECHE F. (1), HAMLADJI R. (1), AHMED NACER R. (1), BENAKLI M. (1)
Présentateur : BOUARAB Hanane
Etablissement : (1) Centre Pierre et Marie Curie, Alger, ALGERIE
Résumé Introduction : Le sang de cordon ombilical (ou placentaire) recueilli après accouchement, est une source de cellules souches hématopoïétiques (CSH), utilisé comme une alternative pour traiter certaines hémopathies malignes et non malignes. Les avantages de l’utilisation d’un sang de cordon sont : la disponibilité rapide, moins d’exigence de compatibilité HLA stricte, moins de GVHD et son utilisation chez les patients (pts) sans donneur familial ni registre. Nous rapportons, ici, les résultats à long terme d’une série de 7 pts qui ont bénéficié d’une allogreffe de sang placentaire entre 2000 et 2015.
Matériel et Méthodes : De Février 2000 à Décembre 2015, 7 pts, sans donneurs HLA-compatibles, présentant une hémopathie, ont bénéficié d’une allogreffe de CSH à partir de sang de cordon : leucémie myéloïde chronique : 2 pts, leucémie aiguë : 2 pts, aplasie médullaire : 2 pts, β-thalassémie majeure : 1 pt. L’âge médian est de 6 ans (3,5-20), et sex-ratio H/F : 0,75. Le délai moyen diagnostic-greffe est de 34 mois (7-96). Tous les pts ont reçu un conditionnement par chimiothérapie seule à base de Busulfan avec Endoxan (4 pts) ou avec Fludarabine (1 pt), Endoxan-SAL (1 pt) et haplo-Pekin (1 pt). La prophylaxie GVHD a consisté en l’utilisation de la ciclosporine seule. Quatre pts ont reçu un greffon placentaire apparenté et 3 pts ont reçu un greffon placentaire non apparenté (dont un en deuxième allogreffe de sauvetage pour un rejet) avec un taux moyen de cellules nucléées : 9,87x /kg (3,44-38,16). L’évaluation a été effectuée en Juin 2025 après un suivi médian de 171 mois (2-294).
Résultats : L’aplasie a été constatée chez tous les pts de durée moyenne de 46 jours (29-60). Le délai médian de la sortie d’aplasie est de 32 jours (25-36), avec l’utilisation des facteurs de croissance chez tous les pts. Tous ont reçu des transfusions de culots globulaires (CG) et concentrés plaquettaires (CUP) avec une moyenne de 6 CG/pt et 7,8 CUP/pt. Un cas de syndrome de fuite capillaire mais aucune maladie veino-occlusive n’est signalée. Quatre pts (57%) ont présenté un rejet primaire fatal. Deux 2 pts LMC ont présenté une rechute tardive, dont un est en rémission moléculaire majeure sous ITKs. Il n’a été observé aucun cas de GVHD aigue ou chronique, ni de réactivation CMV ou de cystite hémorragique. Après un suivi médian de 171 mois (2-294), 3 pts (42,8%) sont vivants (1 pt AMS, 2 pts LMC sous ITKs) ; 4 pts (57,2%), en rejet, décédés précocement de la procédure (01 fuite capillaire, 03 infections sévères).
Conclusion : L’allogreffe de sang placentaire reste une alternative thérapeutique intéressante malgré un risque de rejet plus élevé, comme le montre notre étude. Son utilisation a fortement décliné depuis l’avènement des greffes haplo-identiques. Le recours à cette procédure nécessite d’avoir des greffons riches en cellules CD34+, un conditionnement adapté, une prophylaxie anti-infectieuse renforcée, utilisation de facteurs de croissance et parfois l’association de 2 cordons.
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| p 06 allograft for myeloid malignancies in the year of 70 years old and beyond no impact of pre graft immune nutritional and inflammatory status on outcome auteurs deniniolle a 2 jullien m 1 guillaume t 1 peterlin p 1 garnier a 1 le bourgeois a 1 vantyghem s 1 fourmont a 1 chevallier p 1 etablissement 1 chu de nantes nantes france 2 chu de guadeloupe les abymes guadeloupe presentateur deniniolle ambre |
P-06 - ALLOGRAFT FOR MYELOID MALIGNANCIES IN THE YEAR OF 70 YEARS OLD AND BEYOND: NO IMPACT OF PRE- GRAFT IMMUNE, NUTRITIONAL AND INFLAMMATORY STATUS ON OUTCOME.
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : DENINIOLLE A. (2), JULLIEN M. (1), GUILLAUME T. (1), PETERLIN P. (1), GARNIER A. (1), LE BOURGEOIS A. (1), VANTYGHEM S. (1), FOURMONT A. (1), CHEVALLIER P. (1)
Présentateur : DENINIOLLE Ambre
Etablissement : (1) CHU de Nantes, Nantes, FRANCE; (2) CHU de Guadeloupe, Les Abymes, GUADELOUPE
RésuméBackground: Allogeneic stem cell transplantation (Allo-SCT) in elderly patients remains challenging. Beyond age and comorbidities, nutritional and inflammatory status has been poorly studied in these patients (Miyazaki, TCT 2024).
Material and Methods: This retrospective monocentric study evaluated overall survival (OS) in patients allografted during or after their 70th year (y) of life. Secondary objectives were progression-free survival (PFS), GVHD free-relapse free survival (GRFS), non-relapse mortality (NRM), relapse incidence (RI), number of days hospitalized for complications during the first post-transplant year (excluding rehabilitation stays) and impact of the pre-graft immune, nutritional and inflammatory status. Data were recorded up to June 2025 and all living patients gave non opposition informed consent. The study was approved by the Ethic Review Board of our institution. Statistical analyses were performed in July 2025 using R version 4.2.2.
Results: From January 2013 to December 2023, 58 patients with a median age of 70.3y (IQR 69.9-71.0) were included. Age at transplant was 69y for 16 (all ≥69.5y), 70 for 26, 71 for 6, 72 for 7 and 73 for 3. Most were transplanted for AML (n=24), then MDS (n=17. Nineteen underwent upfront transplant while 22 and 17 had prior intensive and non-intensive chemotherapy, respectively. Most donors were MUD (n=36), followed by haploidentical (n=13) and sibling (n=7). Median follow up was 66.5 months (95%CI: 44.9-81.8). Five-year OS, PFS, GRFS, NRM and RI were 47% (35-64), 42% (31-59), 29% (19-45), 39% (26-53) and 18% (9.2-30), respectively. Day-100 acute grade 2-4 and 3-4 GVHD and 2-year extensive chronic GVHD were 29% (18-41), 14% (6.4-24) and 21% (11-33) respectively. Nutritional status was good, with only one patient with hypoalbuminemia. Most patients had elevated ferritin (83%), while elevated CRP and fibrinogen were observed in 45% and 28% of patients, respectively. None of these markers influenced outcomes. All patients had at least one immune marker below normal; lymphopenia was observed in 71%, B cell and NK cell lymphopenia in 74% and 52%; and hypogammaglobulinemia in 7%. None of the immune markers impacted post-transplant outcomes. The median number of days spent in hospital for complications during the first post-transplant year was 9.5 (IQR 0-27.25; range 0-226). In multivariate analysis, AML (vs. other myeloid neoplasms) was the only factor associated with better OS (HR 0.38, 95%CI:0.16-0.91, p=0.031). Use of a non-matched donor was associated with longer hospitalization for the transplant procedure, while non-CR status predicted longer cumulative hospitalization for complications during the first post-transplant year (OR 11.87, 95%CI:1.74-94.44, p=0.007). Older age was associated with fewer hospital days during that time (OR 0.62, 95%CI:0.42-0.96, p=0.049), suggesting a selection bias towards fitter elderly patients.
Conclusion: This retrospective monocentric study showed encouraging survival in patients transplanted in their 70 years for myeloid malignancies, suggesting that age up to 75 years should not be considered an exclusion criterion for such procedure. However, the uniformly good nutritional status reflects in part a selection for transplant eligibility. Finally, pre-transplant immune deficiency and systemic inflammation had no impact on outcomes.
BibliographiePretransplantation Inflammatory and Nutritional Status in Elderly Allogeneic Hematopoietic Stem Cell Transplantation: Prognostic Value of C-Reactive Protein-to-Albumin Ratio Takuya Miyazaki et al. https://doi.org/10.1016/j.jtct.2024.01.068 |
| p 07 leveraging french compassionate program data in refractory cmv to further describe maribavir effectiveness and resistance profile auteurs cordonnier c 2 vuotto f 3 kamar n 4 gatault p 9 faouzi s 5 couzi l 6 bunel v 7 lefevre c 1 maric m 1 alain s 8 etablissement 1 takeda france sas paris france 2 service d hematologie assistance publique hopitaux de paris ap hp hopital henri mondor et universite paris est creteil creteil france 3 service des maladies infectieuses et tropicales chu lille lille france 4 service de nephrologie transplantation d organes dialyse chu rangueil et inserm u1043 ifr bmt universite paul sabatier toulouse france 5 centre hepato biliaire hopital paul brousse villejuif france 6 service de nephrologie transplantation dialyse aphereses hopital pellegrin chu bordeaux bordeaux france 7 service de pneumologie b et transplantation pulmonaire hopital bichat ap hp and inserm u1152 universite de paris paris france 8 centre national de reference herpesvirus service de virologie hopital universitaire limoges umr inserm 1092 universite de limoges limoges france 9 service de nephrologie hypertension dialyse transplantation renale hopital bretonneau et hopital clocheville tours france presentateur maric michele |
P-07 - LEVERAGING FRENCH COMPASSIONATE PROGRAM DATA IN REFRACTORY CMV TO FURTHER DESCRIBE MARIBAVIR EFFECTIVENESS AND RESISTANCE PROFILE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : CORDONNIER C. (2), VUOTTO F. (3), KAMAR N. (4), GATAULT P. (9), FAOUZI S. (5), COUZI L. (6), BUNEL V. (7), LEFEVRE C. (1), MARIC M. (1), ALAIN S. (8)
Présentateur : MARIC Michèle
Etablissement : (1) Takeda France SAS, Paris, FRANCE; (2) Service d'Hématologie, Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Hôpital Henri Mondor et Université Paris-Est-Créteil, Créteil, FRANCE; (3) Service des Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU Lille, Lille, FRANCE; (4) Service de Néphrologie, Transplantation d'organes, Dialyse, CHU Rangueil et INSERM U1043, IFR –BMT, Université Paul Sabatier, Toulouse, FRANCE; (5) Centre Hépato-Biliaire, Hôpital Paul Brousse, Villejuif, FRANCE; (6) Service de Néphrologie, Transplantation, Dialyse – Aphérèses, Hôpital Pellegrin, CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (7) Service de Pneumologie B et Transplantation pulmonaire, Hôpital Bichat, AP-HP and Inserm U1152, Université de Paris, Paris, FRANCE; (8) Centre National de Référence Herpèsvirus, Service de Virologie, Hôpital Universitaire Limoges, UMR Inserm 1092, Université de Limoges, Limoges, FRANCE; (9) Service de Néphrologie-hypertension, Dialyse, Transplantation Rénale, Hôpital Bretonneau et Hôpital Clocheville, Tours, FRANCE
RésuméBackground: Maribavir is indicated for treating CMV infection/disease refractory to prior therapies in transplanted patients. The treatment was first used in France outside the pivotal trial through a compassionate use program (CUP) initiated in 2021. In addition to the maribavir use/safety data reported to French authorities, and as part of a research protocol, further analyses of the CUP database can allow for generating additional evidence. This study describes the overall maribavir effectiveness and the resistance profile during the CUP follow-up.
Methods: Retrospective longitudinal study of patients included in the maribavir CUP. Patients were followed from the maribavir initiation and up to 20-weeks after initiation. Maribavir effectiveness was assessed by estimating the percentage of patients achieving CMV clearance (<137 IU/mL for plasma or <411 IU/mL for whole blood) overall, and by the time-to first CMV clearance under treatment (regardless of treatment duration). Kaplan Meier estimator was used to describe median time-to clearance and respective 95% CIs. Resistance profile was described at maribavir initiation and after treatment using descriptive statistics, and frequency and percentages were reported.
Results: Among 79 patients who completed initiation/end of treatment data, 15.2 % were hematopoietic cell transplant recipients (median age 58.6 years, 69.6 % male). At baseline, resistance to standard antivirals was reported in 57 (72.1%) patients, showing mutations in UL97 (67.1%); UL54 (21.5%) and UL56 (5.1%). Post-treatment, emergent maribavir resistance was detected in 13.9% (11/79) patients; all mutations being in UL97 (T409M, 33.3%; C480F, 26.7%; F342Y, 20% and/or H411L, 20%). Regarding effectiveness, 53.2% of patients achieved clearance at least once anytime under maribavir treatment during follow-up, with a median time-to first clearance of 59 days [39-63].
Conclusions: The present analysis is the first to report maribavir resistance profile and effectiveness in a real-life setting. The maribavir resistance rate was lower than the findings from the pivotal study, while effectiveness was consistent with the trial findings with the additional patients who achieved CMV clearance beyond 8 weeks of treatment.
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| p 08 pertinence des protocoles transfusionnels plaquettaires hla compatibles dans la prevention de l allo immunisation contre le donneur chez les patients en attente dune greffe de cellules souches hematopoietiques haplo identique auteurs pedini p 1 2 cohen adad l 1 2 avias m 1 palomares m 3 basire a 1 lemarie c 4 devillier r 3 chiaroni j 1 2 picard c 1 2 etablissement 1 laboratoires dimmunohematologie et dimmunogenetique etablissement francais du sang paca corse marseille france 2 ades umr 7268 aix marseille universite marseille france 3 service dhematologie institut paoli calmettes marseille france 4 laboratoire de therapie cellulaire institut paoli calmettes marseille france presentateur pedini pascal |
P-08 - PERTINENCE DES PROTOCOLES TRANSFUSIONNELS PLAQUETTAIRES HLA-COMPATIBLES DANS LA PRÉVENTION DE L'ALLO-IMMUNISATION CONTRE LE DONNEUR CHEZ LES PATIENTS EN ATTENTE D’UNE GREFFE DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES HAPLO-IDENTIQUE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : PEDINI P. (1,2), COHEN-ADAD L. (1,2), AVIAS M. (1), PALOMARES M. (3), BASIRE A. (1), LEMARIÉ C. (4), DEVILLIER R. (3), CHIARONI J. (1,2), PICARD C. (1,2)
Présentateur : PEDINI Pascal
Etablissement : (1) Laboratoires d’Immunohématologie et d’Immunogénétique, Etablissement Français du Sang PACA Corse, Marseille, FRANCE; (2) ADES UMR 7268, Aix-Marseille Université, Marseille, FRANCE; (3) Service d’Hématologie, Institut Paoli-Calmettes, Marseille, FRANCE; (4) Laboratoire de Thérapie cellulaire, Institut Paoli-Calmettes, Marseille, FRANCE
Résumé Introduction
L’allo-immunisation anti-HLA des patients contre leur donneur reste un défi dans les greffes de CSH haplo-identiques. Plusieurs équipes se sont interrogées sur la possibilité de prévenir cette immunisation par la transfusion de concentrés plaquettaires compatibles avec le donneur sélectionné. À notre connaissance, aucune étude n'a démontré la pertinence de cette stratégie.
Matériel & Méthode
Nous avons mené une étude rétrospective sur 167 patients adultes greffés entre 2021 et 2023 à l'Institut Paoli-Calmettes (Marseille). Les génotypages HLA ont été réalisés par technique NGS (Illumina Miseq®) et les recherches d'anticorps anti-HLA par technologie Luminex (OneLambda, Thermofisher®).
Résultats
Au moment du génotypage HLA du donneur, le cross-match virtuel était négatif dans 131 cas. Parmi eux, 8 patients (6,1%) ont par la suite développé un anticorps spécifique du donneur, dont 2 patients (1,5%) pour lesquels une stratégie transfusionnelle HLA-compatible aurait pu être bénéfique. Pour les autres patients, soit le protocole n'aurait pas empêché l'immunisation (immunisation contre un groupe de réactivité croisée, HLA-C ou classe II), soit le patient n'a pas été transfusé après le génotypage HLA du donneur.
Discussion / Conclusion
En conclusion, l'immunisation contre un donneur sélectionné est un événement rare qui n'est pas entièrement expliqué par les transfusions plaquettaires. Nos résultats suggèrent qu'il n'est pas pertinent de généraliser les protocoles transfusionnels HLA-compatibles à l’intégralité des patients en attente de greffe haplo-identique. En accord avec les recommandations de la SFGM-TC [1], nous recommandons une mise en place au cas par cas, après discussion entre les équipes cliniques et biologiques.
Bibliographie 1. Crocchiolo R, Avias M, Baud C, Croisille L, Francois M, Guillaume N, et al. [Selection of blood products to reduce immunization before HLA-mismatched allogeneic transplantation (SFGM-TC)]. Bull Cancer. 2025 Jun 28;S0007-4551(25)00262-0. |
| p 09 validation de nouveaux procedes de deplasmatisation reduction de volume dallogreffes de moelle osseuse auteurs dilo j 1 olivia l 1 essid i 1 clerc a 1 guillemard a 1 duriez c 1 mialou v 1 etablissement 1 efs banque de tissus et de cellules de lyon lyon france presentateur duriez claire lise |
P-09 - VALIDATION DE NOUVEAUX PROCEDES DE DEPLASMATISATION/REDUCTION DE VOLUME D’ALLOGREFFES DE MOELLE OSSEUSE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : DILO J. (1), OLIVIA L. (1), ESSID I. (1), CLERC A. (1), GUILLEMARD A. (1), DURIEZ C. (1), MIALOU V. (1)
Présentateur : DURIEZ Claire Lise
Etablissement : (1) EFS - Banque de tissus et de cellules de Lyon, Lyon, FRANCE
RésuméL’automate Cobe 2991 était largement utilisée pour les transformations des produits de thérapie cellulaire et notamment pour celles des allogreffes de moelle osseuse (MO). Du fait de son arrêt de commercialisation programmé, il a été nécessaire de valider de nouvelles méthodes de déplasmatisation et de réduction de volume. Des essais comparatifs à l’aide soit d’une centrifugeuse à poches soit d’un automate Spectra Optia® ont montré qu’il était possible d’obtenir des résultats comparables à ceux de la méthode de référence (Cobe).
Matériel & Méthode
En raison de l’impossibilité de valider les nouvelles techniques sur des greffons de moelles standards, nous avons utilisé un substitut de MO issu d’un mélange de produits sanguins labiles (PSL), reproduisant les caractéristiques attendues d’une moelle osseuse. Les PSL ne contenant pas de cellules CD34+, les cellules d’intérêts étudiées en cytométrie ont donc été des cellules CD3+.
L’efficacité de la déplasmatisation a été évaluée par dosage des protéines totales.
Nous avons réalisé les manipulations en Cobe, centrifugeuse et Optia® simultanément à partir d’un même produit de départ dans les conditions réelles de travail (n = 3) (cf schéma).
Afin de déterminer le nombre de lavages nécessaires pour la réduction optimale en protéines, plusieurs lavages ont été réalisés en centrifugeuse et une étape de lavage a été ajoutée après manipulation sur Optia®.
Les critères d’acceptation des deux nouvelles méthodes étaient :
Une déplétion en protéines équivalente à la technique de référence (Cobe)
Un respect de nos spécifications habituelles en termes de rendements, viabilité et stabilité
Une réduction de volume comparable et acceptable par extrapolation à un patient de 65 Kg
Résultats
Les pourcentages moyens de réduction du taux de protéines sont comparables pour les 3 techniques (soit 90% environ)
La déplétion en protéines est comparable à celle obtenue avec la Cobe après une seule centrifugation ou après une réduction de volume sur Optia® (90% environ)
Les moyennes des rendements cellulaires en CNT et CD3+ sont supérieures à nos spécifications (respectivement >50% et >70%) pour toutes les méthodes.
La viabilité à H3 et H6 montre la stabilité des produits issus des manipulations
La réduction de volume est en moyenne de 60,4% pour la Cobe, 58,1% pour la centrifugation et 86,3% pour l’Optia® : les 3 techniques sont donc comparables.
Les lavages supplémentaires testés permettent une optimisation de la réduction du taux de protéines avec les 2 nouvelles techniques (98% environ).
Discussion/Conclusion
Les méthodes de déplasmatisation/réduction de volume de MO par l’utilisation d’une centrifugeuse ou d’un automate Spectra Optia® sont validées et équivalentes à la Cobe 2991.
Les lavages supplémentaires après Optia® ou après une première centrifugation optimisent la déplétion en protéines mais au prix d’une perte cellulaire à prendre en compte. Ils ne pourront donc être réservés qu’aux cas très particuliers de donneurs présentant des taux d’anticorps immuns élevés (>1/2048) en fonction du rapport bénéfice/risque d’une perte cellulaire pour le patient.
L’Optia® permet une réduction de volume plus importante, ce qui rend la technique intéressante pour les patients pédiatriques de petit poids où un volume final < 20 mL/kg de poids ne pourrait être obtenue par centrifugation.
A noter qu’il s’agit là de la première étude qui valide l’Optia® comme technique de déplasmatisation sur les allogreffes de moelle.
 schéma
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| p 11 description of cgvhd using an innovative artificial intelligence natural language processing on electronic medical records from 8 centers in france auteurs colas s 1 kiprijanovski d 1 chantepie s 2 daguindau e 3 huynh a 4 loschi m 5 nguyen s 6 devillier r 6 raus n 6 requillard c 7 chuttoo l 7 poplu a 7 allali n 1 le ouay f 7 jeanbat v 8 kirion j 8 buchbinder n 9 francois s 10 villate a 11 bouee s 8 etablissement 1 sanofi sa gentilly france 2 chu de caen caen france 3 chu de besancon besancon france 4 iuct oncopole toulouse france 5 chu de nice nice france 6 sfgm tc paris france 7 lifen paris france 8 cemka bourg le reine france 9 chu de rouen rouen france 10 chu d angers angers france 11 chu de tours tours france presentateur kiprijanovski darko |
P-11 - DESCRIPTION OF CGVHD USING AN INNOVATIVE ARTIFICIAL INTELLIGENCE NATURAL LANGUAGE PROCESSING ON ELECTRONIC MEDICAL RECORDS FROM 8 CENTERS IN FRANCE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : COLAS S. (1), KIPRIJANOVSKI D. (1), CHANTEPIE S. (2), DAGUINDAU E. (3), HUYNH A. (4), LOSCHI M. (5), NGUYEN S. (6), DEVILLIER R. (6), RAUS N. (6), REQUILLARD C. (7), CHUTTOO L. (7), POPLU A. (7), ALLALI N. (1), LE OUAY F. (7), JEANBAT V. (8), KIRION J. (8), BUCHBINDER N. (9), FRANÇOIS S. (10), VILLATE A. (11), BOUÉE S. (8)
Présentateur : KIPRIJANOVSKI Darko
Etablissement : (1) Sanofi SA, Gentilly, FRANCE; (2) CHU de Caen, Caen, FRANCE; (3) CHU de Besançon, Besançon, FRANCE; (4) IUCT Oncopole, Toulouse, FRANCE; (5) CHU de Nice, Nice, FRANCE; (6) SFGM-tc, Paris, FRANCE; (7) LIFEN, Paris, FRANCE; (8) CEMKA, Bourg-Le-Reine, FRANCE; (9) CHU de Rouen, Rouen, FRANCE; (10) CHU d'Angers, Angers, FRANCE; (11) CHU de Tours, Tours, FRANCE
RésuméBackground
Chronic Graft Versus Host Disease (cGVHD) is the most common and serious complication following allogenic hematopoietic stem-cell transplantation (allo-HSCT). In Europe, there is no agreed-upon standard of care or preferred therapeutic agents for patients who failed second line of systemic therapy (LOT). CGVHD treatments beyond the first LOT are not well known and are to be described. But some treatments can’t be captured in claims, and manual chart review used to generate real-world data can be long and expensive. Thus, we used another approach.
Objectives
We aimed to identify cGVHD patient, describe their characteristics and treatment patterns by LOT, using an innovative approach based on an artificial intelligence natural language processing (AI-NLP) method to structure data.
Methods
The AI-NLP scanned all electronic medical records of patients who received an allo-HSCT in 8 participating centers in France, identified patients with a cGVHD and >1 year follow-up after onset of cGVHD (eligibility criteria) and used relevant information to derive and infer the variables.
To ensure completeness and accuracy of the NLP derived data, a 3-step quality check was performed:
1) review by clinical research associate (CRA)
2) comparison with the French Branch of the European Bone Marrow Transplant (EBMT) registry
3) validation by investigator experts.
Results
Among 513 screened allo-HSCT patients’ medical files, 235 developed a cGVHD, whose data were extracted and structured by AI-NLP.
60% were men, mean age at allo-HSCT was 49.6 years, main reason for allo-HSCT was acute myeloid leukaemia (41.3%), acute lymphoblastic leukaemia (14%). Median delay from allo-HSCT to cGVHD was 174 days.
cGVHD was severe in 103 patients, moderate in 52, mild in 72, among 227 with at least one score. Organs involved were skin (68.4%), eye (34.6%), liver (33.3%), mouth (29.8%), gastrointestinal (25.9%), lung (23.7%); 84 patients received a second LOT treated with ruxolitinib 42.9%, tacrolimus 13.1%, ciclosprine 7.1%, belumosudil 8.3%; 35 received a third LOT with ruxolitinib 37.1%, Belumosudil 22.9%, ibrutinib 11.4%, tacrolimus 5.7%.
The completeness of data varied according to the nature of variables: sociodemographic and cGVHD treatments (100%), graft characteristics (>75%), mostly depending on the information present in the medical records.
The comparison with EBMT registry showed high concordance rates (>90%) on most of the variables in common in both data sources.
Discussion/Conclusion
This is a first insight into the real-world management of cGVHD in 8 major centers in France, using AI-NLP to generate a comprehensive, robust and accurate structured dataset, issued from information in electronic medical records of transplanted patients, with minimal burden on the medical teams in the participating centers. This helps improving the knowledge. Nevertheless, major limitations were found to sit in the quality and completeness of the data filled in the medical records by the clinicians, and lack of a standardized medical visit summary form. Next step and use of this constituted cohort is to describe the response to treatments.
 Figure 1: Description of patients and their treatments
 Figure 2: Generative AI performance evaluation
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| p 12 impact du taux de lymphocytes avant administration de sal sur l incidence de gvh aigue de grade ii iv chez les patients allogreffes pour une leucemie aigue myeloide auteurs acheaibi z 1 blal m 1 laemmel l 1 mediavilla c 1 clement l 1 dhunputh c 1 dumas p 1 leguay t 1 pigneux a 1 forcade e 1 etablissement 1 chu bordeaux service d hematologie et de therapie cellulaire pessac france presentateur acheaibi ziyad |
P-12 - IMPACT DU TAUX DE LYMPHOCYTES AVANT ADMINISTRATION DE SAL SUR L'INCIDENCE DE GVH AIGUE DE GRADE II-IV CHEZ LES PATIENTS ALLOGREFFÉS POUR UNE LEUCÉMIE AIGUE MYÉLOIDE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : ACHEAIBI Z. (1), BLAL M. (1), LAEMMEL L. (1), MEDIAVILLA C. (1), CLÉMENT L. (1), DHUNPUTH C. (1), DUMAS P. (1), LEGUAY T. (1), PIGNEUX A. (1), FORCADE E. (1)
Présentateur : ACHEAIBI Ziyad
Etablissement : (1) CHU Bordeaux - service d'Hématologie et de thérapie cellulaire, Pessac, FRANCE
RésuméIntroduction : la maladie du greffon contre l’hôte (GVHD) est une cause de morbimortalité majeure chez le patient allogreffé. Le sérum antilymphocytaire (SAL) est une stratégie établie de prévention de la GVHD et a démontré son efficacité notamment dans la diminution de l’incidence de GVH chronique. Des études indiquent que son efficacité dépend de sa concentration plasmatique avant la greffe, elle-même étant corrélée au taux de lymphocytes circulants du patient avant l’administration du SAL.
Matériel et méthodes : il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique, évaluant l’impact du taux de lymphocytes avant administration de SAL (Thymoglobulines 5 mg/kg de dose totale) sur l’incidence de GVH aiguë de grade II-IV à J180 chez les patients adultes allogreffés pour une LAM. Les objectifs secondaires incluent l’incidence de GVH aiguë de grade III-IV, l’incidence de GVH chronique modérée à sévère, l’incidence de rechute, la survie globale, la mortalité non liée à la rechute (NRM), et la survie sans GVH aiguë de grade III-IV, sans GVH chronique modérée à sévère et sans rechute (GRFS).
Résultats : en utilisant la méthode de résidus de Martingale, nous avons pu définir que le taux de lymphocytes au seuil de 0.3 G/L était associé à une modification significative de l’incidence de GVH aiguë de grade II à IV dans notre cohorte 150 patients atteints de LAM : 124 dans le groupe ‘lymphocytes bas’ et 26 dans le groupe ‘lymphocytes élevés’. Les patients du groupe ‘lymphocytes bas’ ont une incidence cumulée de GVH aiguë de grade II-IV à J180 plus basse que les patients du groupe ‘lymphocytes élevés’ (28.1% vs 52.5%, p = 0.004), en analyse univariée et multivariée ajustée sur l’âge, le sexe-mismatch de type receveur M – donneur F, la prophylaxie de la GVHD et la compatibilité du donneur (Figure). Il n’a pas été retrouvé de différence significative dans l’incidence de GVH aiguë de grade III-IV à J180 (5.6% vs 15.1%, p = 0.09), l’incidence de GVH chronique modérée à sévère (14.1% vs 16.2%, p = 0.88), l’incidence de rechute (26.7% vs 20.4%, p = 0.62), la survie globale (68.6% vs 64.2%, p = 0.66), la NRM (8.1% vs 7.8%, p = 0.98) ou la GRFS (58.3% vs 50.2%, p = 0.66) à 2 ans, pour les groupes ‘lymphocytes bas’ et ‘lymphocytes élevés’ respectivement. Une analyse complémentaire a mis en évidence une différence significative d’incidence de GVH aiguë de grade III-IV à J180 en prenant comme seuil de lymphocytes 0.45 G/L (8.4% vs 37.1%, p = 0.02).
Conclusion : notre étude montre que l’efficacité thérapeutique du SAL est dépendante du taux de lymphocytes du patient avant son administration, avec un impact indépendant sur la GVH aigue de grade II à IV et de grade III à IV, sans impact sur l’incidence de rechute. Une approche personnalisée de l’administration de SAL en fonction du taux de lymphocytes du patient pourrait donc être envisagée afin d’optimiser la prise en charge du patient allogreffé.
 Incidence cumulée de GVH aiguë de grade II-IV à J180
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| p 13 complement pathway dynamics after allogenic hematopoietic cell transplant findings from a monocentric longitudinal monitoring program auteurs malbrun c 1 julien m 1 demasi a 1 darche e 1 roth guepin g 1 bonmati c 1 kicki c 1 campidelli a 1 notarantonio a 1 d aveni m 1 jacquet c 1 feugier p 1 andre botte c 1 cravat m 1 mbuyi t 1 de carvalho bittencourt m 1 rubio m 1 pagliuca s 1 etablissement 1 chru nancy vandoeuvre les nancy france presentateur malbrun camille |
P-13 - COMPLEMENT PATHWAY DYNAMICS AFTER ALLOGENIC HEMATOPOIETIC CELL TRANSPLANT: FINDINGS FROM A MONOCENTRIC LONGITUDINAL MONITORING PROGRAM.
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : MALBRUN C. (1), JULIEN M. (1), DEMASI A. (1), DARCHE E. (1), ROTH-GUEPIN G. (1), BONMATI C. (1), KICKI C. (1), CAMPIDELLI A. (1), NOTARANTONIO A. (1), D'AVENI M. (1), JACQUET C. (1), FEUGIER P. (1), ANDRE-BOTTE C. (1), CRAVAT M. (1), MBUYI T. (1), DE CARVALHO BITTENCOURT M. (1), RUBIO M. (1), PAGLIUCA S. (1)
Présentateur : MALBRUN Camille
Etablissement : (1) CHRU Nancy, Vandoeuvre-Les-Nancy, FRANCE
Résumé Systemic complement activation is a well-established pathophysiological mechanism involved in endothelial complications, particularly post-transplant microangiopathy (TMA), following allogeneic hematopoietic cell transplantation (allo-HCT). We previously demonstrated its impact on post-transplant outcomes in a prospective study involving patients who received myeloablative conditioning (MAC) regimen (Notarantonio et al. AJH 2024). Here, we aimed to investigate the role of complement activation in the clinical course of a cohort of patients prospectively enrolled in a monitoring program between 2022 and 2024.
The cohort included patients who received either MAC, non-myeloablative or reduced-intensity conditioning (RIC) regimens. Complement monitoring was performed weekly from baseline through week 12 post-transplant, assessing CH50 activity and C3/C4 levels. Activation profiles were defined by a drop in one or more of these markers below the lower limit of normal.
A total of 125 patients were included in this study, with a male-to-female ratio of 2.3 and a median age of 59.4 years (interquartile range [IQR] 45.6–65.5). The cohort comprised 67 patients (54%) with acute myeloid leukemia, 13 (11%) acute lymphoblastic leukemia, 11 (8%) myelofibrosis, 6 (5%) other myeloproliferative neoplasms, 18 (14%) lymphoproliferative neoplasms or lymphoma, 9 (7%) myelodysplastic syndromes and 1 (1%) bone marrow failure. Donor types included matched related donors (n=20, 16%), matched unrelated donors (n=65, 53%), mismatched unrelated donors (n=24, 19%), and haploidentical donors (n=16, 12%). Most patients received grafts from mobilized peripheral blood (n=117, 94%), bone marrow (n=6, 5%) and umbilical cord blood (n=2, 1%). RIC regimens were mainly represented (n=107, 86%).
The complement profile at baseline showed that a substantial number of patients (n=20, 16%) exhibited isolated C3 activation, suggesting a possible selective activation of the alternative pathway prior to the initiation of the conditioning regimen. After allo-HCT, 52 patients (41%) developed a complement activation profile during follow-up between week 1 and 12. Among them, 16 patients had already exhibited an activated profile at baseline. We found that complement activation was associated with significantly worse overall survival (HR 3.84, 95% CI 1.55–9.49, p=0.0035) and higher non-relapse mortality (NRM, HR 5.44, 95% CI 1.49–20.16, p=0.0112), driven by an increased risk of grade II–IV acute graft-versus-host disease (GvHD) (HR 2.25, 95% CI 1.28–3.95, p=0.0046). The limited number of endothelial events (veno-occlusive disease [VOD] n=7, post-transplant TMA n=6, capillary leak syndrome n=1) precluded firm conclusions, although most affected patients exhibited complement activation. Notably, the presence of a baseline (pre-transplant) complement activation profile was not associated with differences in survival or the incidence of acute GvHD. We also assessed through time dependent models the immune reconstitution patterns. While no clear impact was seen for CD4 and CD8 T cell reconstitution, patients with complement activation tended to have a delayed immunoglobulin (p= 0.0801) recovery.
These findings underscore the importance of monitoring complement activity after allo-HCT, since dynamic complement activation was associated with inferior survival and higher NRM, primarily driven by an increased risk of acute GvHD.
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| p 14 kirhla polymorphisms in t replete haplo hsct the missing puzzle to elevate donor matching auteurs salameh p 1 2 legrand n 1 2 nunes j 3 jullien m 2 4 boumendil a 5 gaultier a 6 picard c 7 8 frassati c 7 8 ferron e 1 2 robin m 9 peffault de la tour r 9 raus n 10 nguyen s 11 devillier r 12 norman p 13 da cruz castelli e 14 walencik a 1 gendzekhadze k 15 chevallier p 2 4 retiere c 1 2 di cristofaro j 7 8 gagne k 1 2 etablissement 1 etablissement francais du sang centre pays de la loire nantes france 2 inserm umr1307 cnrs umr 6075 crci2na nantes france 3 university of geneva department of genetic and evolution geneva suisse 4 department of hematology nantes university hospital nantes france 5 independant consultant paris france 6 department of research and innovation nantes university hospital nantes france 7 etablissement francais du sang paca corse marseille france 8 aix marseille univ cnrs efs ades marseille france 9 department of hematology saint louis hospital aphp paris cite university paris france 10 sfgm tc lyon france 11 department of hematology university hospital of pitie salpetriere paris france 12 department of hematology institut paoli calmettes marseille france 13 department of biomedical informatics university of colorado school of medicine aurora co etats unis 14 molecular genetics and bioinformatics sao paulo state university sao paulo bresil 15 department of hematology and hsct hla laboratory city of hope duarte etats unis presentateur gagne katia |
P-14 - KIR–HLA POLYMORPHISMS IN T REPLETE HAPLO HSCT: THE MISSING PUZZLE TO ELEVATE DONOR MATCHING
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : SALAMEH P. (1,2), LEGRAND N. (1,2), NUNES J. (3), JULLIEN M. (2,4), BOUMENDIL A. (5), GAULTIER A. (6), PICARD C. (7,8), FRASSATI C. (7,8), FERRON E. (1,2), ROBIN M. (9), PEFFAULT DE LA TOUR R. (9), RAUS N. (10), N’GUYEN S. (11), DEVILLIER R. (12), NORMAN P. (13), DA CRUZ CASTELLI E. (14), WALENCIK A. (1), GENDZEKHADZE K. (15), CHEVALLIER P. (2,4), RETIÈRE C. (1,2), DI CRISTOFARO J. (7,8), GAGNE K. (1,2)
Présentateur : GAGNE Katia
Etablissement : (1) Etablissement Français du Sang Centre Pays de la Loire, Nantes, FRANCE; (2) INSERM UMR1307 CNRS UMR 6075 CRCI2NA, Nantes, FRANCE; (3) University of Geneva, Department of Genetic and evolution, Geneva, SUISSE; (4) Department of Hematology, Nantes University Hospital, Nantes, FRANCE; (5) Independant consultant, Paris, FRANCE; (6) Department of research and innovation, Nantes University Hospital, Nantes, FRANCE; (7) Etablissement Français du Sang PACA Corse, Marseille, FRANCE; (8) Aix Marseille Univ, CNRS, EFS, ADES, Marseille, FRANCE; (9) Department of Hematology, Saint-Louis Hospital, APHP, Paris-Cité University, Paris, FRANCE; (10) SFGM-TC, Lyon, FRANCE; (11) Department of Hematology, University Hospital of Pitié-Salpêtrière, Paris, FRANCE; (12) Department of Hematology, Institut Paoli Calmettes, Marseille, FRANCE; (13) Department of Biomedical Informatics, University of Colorado School of Medicine, Aurora, Co, ETATS-UNIS; (14) Molecular Genetics and Bioinformatics, São Paulo State University, Sao Paulo, BRESIL; (15) Department of Hematology and HSCT, HLA laboratory, City of Hope, , Duarte, ETATS-UNIS
Résumé Natural Killer (NK) cells mediate graft-versus-leukemia effect after T-replete haploidentical hematopoietic stem cell transplantation (hHSCT), modulated by polymorphic killer cell immunoglobulin-like receptors (KIR) and their classical HLA class I (Ia) and non-classical (Ib) ligands. The clinical relevance of KIR, HLA-Ia, HLA-Ib allele polymorphisms and donor KIR haplotypes after hHSCT remains unclear. In a cohort of 552 adult patients with acute leukemia, we assessed the impact of donor KIR and recipient HLA‑Ia/Ib polymorphisms on different outcomes following hHSCT. High‑resolution typing via next‑generation sequencing enabled detailed analysis of HLA-A, -B, -C, -E, -F, -G, and KIR allelic polymorphisms. Among HSC donors, alleles of KIR2DS4 and 2DL5 were predominantly non‑expressed, while those of KIR2DL4 and 3DL1 exhibited expression. A high KIR/HLA-Ia combinatorial diversity in donors was observed with 343 centromeric (cen) KIR haplotypes, 172 telomeric (tel) KIR haplotypes, and 552 distinct HLA‑Ia haplotypes. Four new strong associations between KIR cen, KIR tel and HLA-Ia haplotypes were identified. Multivariate analysis revealed that myeloid leukemia recipients (n=357) who received grafts from KIR telA haplotype donors expressing KIR2DL4, 3DL1, 2DS4, and 3DL2*002 alleles in the absence of 2DL5, showed a lower relapse incidence (RI) (HR=0.22[95% CI: 0.06-0.84], p=0.026), along with enhanced disease‑free survival (DFS) and overall survival (OS). Absence of HLA‑A3/A11 in recipients was additionally associated with reduced RI (HR=0.52[95%CI:0.33-0.82], p=0.005). Conversely, among lymphoid leukemia patients (n=195), multivariate analysis demonstrated that grafts from KIR telB donors expressing KIR3DS1*013, 2DS1*002 and 2DL5 were associated with reduced RI (HR=0.18[95%CI:0.04-0.80], p=0.024) and improved DFS. Donor or recipient HLA-Ib polymorphisms exert a more substantial influence on OS, non-relapse mortality and the incidence of graft-versus-host disease post-HSCT. Overall, donor KIR tel haplotypes, KIR allele expression profiles, and recipient HLA‑Ia polymorphisms are key genetic markers that can refine donor selection and improve outcomes in acute leukemia patients undergoing T‑replete hHSCT.
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| p 15 mise en place de lict sur un appareil derniere generation de radiotherapie truebeam edge par methode pendulaire au chu de la reunion auteurs bertrand p 4 van esch a 2 wera a 3 clermont c 3 sumodhee s 4 cabrera q 1 mohr c 1 etablissement 1 hematologie clinique chu reunion saint pierre france 2 7sigma tildonk belgique 3 radiotherapie chu ucl namur belgique 4 radiotherapie chu de la reunion saint pierre france presentateur mohr catherine |
P-15 - MISE EN PLACE DE L’ICT SUR UN APPAREIL DERNIERE GENERATION DE RADIOTHERAPIE (TRUEBEAM EDGE) PAR METHODE PENDULAIRE AU CHU DE LA REUNION
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : BERTRAND P. (4), VAN ESCH A. (2), WERA A. (3), CLERMONT C. (3), SUMODHEE S. (4), CABRERA Q. (1), MOHR C. (1)
Présentateur : MOHR Catherine
Etablissement : (1) Hématologie clinique CHU Réunion, Saint Pierre, FRANCE; (2) 7Sigma, Tildonk, BELGIQUE; (3) Radiothérapie CHU UCL, Namur, BELGIQUE; (4) Radiothérapie CHU de La Réunion, Saint Pierre, FRANCE
RésuméIntroduction : L’irradiation corporelle totale (ICT) est un traitement crucial pour le conditionnement de certaines allogreffes de moelle osseuse, notamment pour les patients atteints de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL). Initialement inaccessible au CHU de La Réunion, obligeant les patients à se rendre en hexagone, l’ICT a été implantée localement en décembre 2024. Bien que les méthodes de traitement d’ICT varient en matériel et en techniques, elles visent toutes à irradier le corps du patient de façon homogène tout en limitant l'irradiation des poumons et de l'encéphale. Plutôt qu’une solution complexe, nous avons fait le choix d’une méthode intuitive, moderne et parfaitement adaptée à notre matériel, alliant simplicité d’utilisation et sécurité pour les patients : la méthode de l’arc pendulaire.
Matériel et méthodes : Un seul arc partiel (300°- 60°) à vitesse variable couvre une zone de 2m au niveau du sol de manière homogène. Cet arc standardisé est utilisé pour tous les traitements, avec des unités moniteurs adaptées en fonction de l'épaisseur du patient. Deux scanners sont effectués, un en décubitus ventral et un en décubitus dorsal. La dose délivrée est calculée à l'aide de l'algorithme Acuros (logiciel Eclipse) et normalisée à mi-épaisseur du patient. Avant la 1ère séance de traitement, des caches sont dessinés dans le logiciel, découpés dans un rouleau de feuilles de plomb et leurs épaisseurs sont optimisées par le cumul de plusieurs feuilles de plombs afin d’obtenir une protection adéquate des poumons et de l’encéphale si nécessaire selon la dosimétrie. Le traitement est ensuite délivré à l'aide d'une table dédiée sur roulettes placée au sol. Le positionnement des caches est vérifié à l'aide d'une développeuse et d'une cassette numérique.
Résultats : Les tests ont montré que la méthode pendulaire offre une solution robuste pour l'ICT, assurant avec les simulations dosimétriques une couverture homogène de la dose tout en protégeant les poumons et l’encéphale. Elle réduit également les risques liés au positionnement du patient et aux erreurs d'isocentres. Comparée à la technique VMAT, elle est plus rapide et plus fiable. Depuis la mise en place, 3 patients âgés de 41 ans, 44 ans, et 18 ans ont reçu une greffe haplo-identique avec des conditionnements contenant respectivement 8 Gy, 2 Gy et 12 Gy pour 2 LAL et 1 Lymphome T. Les greffons étaient des cellules souches périphériques dans 2 cas et 1 greffon de moelle osseuse pour le 3ème patient. La tolérance clinico biologique était bonne pour les 3 patients avec une toxicité digestive de grade ≤ 2 et une sortie d’aplasie à J15, J21 et J17. Un patient a développé une réaction du greffon contre l’hôte aigue cutanée de grade 2 corticosensible. Avec un suivi médian de 6 mois [4 ; 9] on ne note pas de rechute. Le chimérisme sur sang total est à 99,9 % donneur à J30 et à J100 pour les 3 patients.
Conclusion : La méthode pendulaire pour l’ICT développée au CHU de La Réunion est une solution pragmatique, efficace et reproductible, avec une satisfaction de l’équipe technique en termes de rapidité et de simplicité de réalisation de chaque séance. Cette approche permet de garantir une qualité de traitement optimale tout en minimisant les risques d’erreurs. Nous recommandons cette méthode comme la plus adéquate pour les traitements d’ICT dans notre centre, et elle pourrait servir de modèle pour d'autres établissements.
 Figure 1 : Truebeam Edge et table dédiée pour l'ICT
 Figure 2 : Caractéristiques des patients allogreffés
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| p 16 unmet needs in chronic graft versus host disease management french subset analysis of european patients who previously received 2 to 5 lines of therapy auteurs michonneau d 1 2 forcade e 3 d aveni m 4 5 devillier r 6 huynh a 7 francois s 8 kiprijanovski d 9 etablissement 1 hematology transplantation ap hp saint louis hospital paris france 2 universite paris cite inserm umr1342 paris france 3 service d hematologie et therapie cellulaire chu university de bordeaux hopital haut leveque bordeaux france 4 department of hematology chru university de nancy vandoeuvre les nancy france 5 cnrs umr 7365 imopa biopole of university of lorraine vandoeuvre les nancy france 6 department of haematology institut paoli calmettes marseille france 7 transplantation unit hematology department chu university cancer institute toulouse france 8 department of haematology chu dangers angers france 9 sanofi gentilly france presentateur kiprijanovski darko |
P-16 - UNMET NEEDS IN CHRONIC GRAFT-VERSUS-HOST DISEASE MANAGEMENT: FRENCH SUBSET ANALYSIS OF EUROPEAN PATIENTS WHO PREVIOUSLY RECEIVED 2 TO 5 LINES OF THERAPY
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : MICHONNEAU D. (1,2), FORCADE E. (3), D'AVENI M. (4,5), DEVILLIER R. (6), HUYNH A. (7), FRANCOIS S. (8), KIPRIJANOVSKI D. (9)
Présentateur : KIPRIJANOVSKI Darko
Etablissement : (1) Hematology Transplantation, AP-HP Saint Louis Hospital, Paris, FRANCE; (2) Université Paris Cité, INSERM UMR1342, Paris, FRANCE; (3) Service d'Hématologie et Thérapie Cellulaire, CHU/University de Bordeaux, Hôpital Haut-Lévêque, Bordeaux, FRANCE; (4) Department of Hematology, CHRU/University de Nancy, VandœUvre-Lès-Nancy, FRANCE; (5) CNRS UMR 7365, IMoPA, Biopole of University of Lorraine, VandœUvre-Lès-Nancy, FRANCE; (6) Department of Haematology, Institut Paoli Calmettes, Marseille, FRANCE; (7) Transplantation Unit, Hematology Department, CHU/University Cancer Institute, Toulouse, FRANCE; (8) Department of Haematology, CHU d’Angers, Angers, FRANCE; (9) Sanofi, Gentilly, FRANCE
RésuméObjective
Chronic graft-versus-host disease (cGVHD) is one of the most common and severe complications post allogeneic hematopoietic stem-cell transplantation. In the United States (US), new treatments for cGVHD have been approved; however, in Europe (EU), no standardized approach exists for patients who fail the first 2 lines of therapy (LOTs). In France, patients failing corticosteroids and ruxolitinib (RUX) are often treated with off-label alternatives as the best available therapy (BAT) beyond the second line. This analysis aimed to understand the treatment landscape for cGVHD beyond 2 LOTs and identify patients who may benefit from new drugs. A real-world (RW) EU patient population was studied, with this analysis focusing on the French subset.
Materials & Methods
The ROCKreal study, a US-based non-interventional RW study, evaluated the effectiveness of belumosudil (BEL) vs clinician-chosen BAT in patients with cGVHD who had failed 2–5 prior LOTs (Hall K et al. EBMT 2025). An equivalent study was not feasible for EU populations, as BEL was not approved for cGVHD in EU at the time. To obtain timely evidence of potential benefits for EU patients, a transportability analysis was conducted, extrapolating the effects of BAT observed in the US population (Wolff D et al. EBMT 2025). This sub-analysis included the French subset of eligible patients (≥12 years) with cGVHD who had received 2–5 prior LOTs and had no disease relapse. Demographics, transplant history, comorbidities, cGVHD characteristics, and treatment pattern data were collected between March 1, 2015, and March 27, 2024, across 32 EU sites, including 6 in France. Baseline characteristics of the French cohort (first 7 LOTs) were analyzed to assess comparability with EU population.
Results
Overall, 327 EU patients were included, of whom 58 were French. Both EU and French patients received a median of 3 LOTs, contributing to 363 and 69 BATs, respectively, across 3–6 LOTs. Key characteristics are presented in Table 1. The median (Q1, Q3) age of EU and French patients was 49.9 (38.6, 59.0) and 52.2 (44.0, 60.7) years; 57% and 67% of patients were male, respectively. Moderate cGVHD was reported in 51% of EU and 50% of French patients, with a median of 2 organs involved at LOT initiation. Skin (EU: 69%; French: 76%) and mouth (EU: 49%; French: 47%) were the most common organs involved. Most patients in both populations received reduced-intensity conditioning regimens. A prior history of grade II–IV acute GVHD was reported in 58% of EU and 69% of French patients. The most common reason for treatment discontinuation was lack of efficacy. Median durations of the first and second LOTs (monotherapy %) were 3.6 months (61%) and 6.5 months (18%) in EU, and 4.4 months (62%) and 5.6 months (13%) in France. RUX was used in 30% and 37% of LOTs for EU and French patients, respectively. In France, 70.7% of patients required ≥3 LOTs, 83% initiated treatment with RUX (1–4 LOTs), and >40% of 2–4 LOTs included RUX alone or in combination with other therapies. Notably, RUX was not used as the last LOT in 52% of patients.
Discussion
Across EU and France, similar baseline profiles and treatment approaches were observed for patients with cGVHD who failed 2–5 prior LOTs. Many patients require new treatments even after RUX.
Conclusion
These findings highlight the need for more effective therapies beyond 2 LOTs, which may offer improved outcomes, as observed in the comparable RW US patient population.
 Table 1: EU and French population characteristics
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| p 17 belumosudil treatment for chronic graft versus host disease a real world clinical data from france auteurs david michonneau d 2 malard f 3 michael loschi m 4 anne h 5 leonardo magro l 6 maud d aveni m 7 nicolas vallet n 8 darko kiprijanovski d 1 chaimae ighidi c 1 etablissement 1 sanofi gentilly france paris france 2 universite paris cite inserm umr1342 institut de recherche saint louis hopital saint louis ap hp paris france paris france 3 sorbonne universite centre de recherche saint antoine inserm umrs938 hopital saint antoine ap hp paris france paris france 4 centre hospitalier universitaire de nice nice france nice france 5 centre hospitalier universitaire de toulouse institut universitaire du cancer de toulouse oncopole toulouse france toulouse france 6 centre hospitalier universitaire de lille lille france lille france 7 centre hospitalier regional universitaire de nancy vandoeuvre les nancy france vandoeuvre les nancy france 8 centre hospitalier regional universitaire de tours hopital bretonneau tours france tours france presentateur malard florent |
P-17 - BELUMOSUDIL TREATMENT FOR CHRONIC GRAFT-VERSUS-HOST DISEASE: A REAL-WORLD CLINICAL DATA FROM FRANCE.
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : DAVID MICHONNEAU D. (2), MALARD F. (3), MICHAEL LOSCHI M. (4), ANNE H. (5), LEONARDO MAGRO L. (6), MAUD D'AVENI M. (7), NICOLAS VALLET N. (8), DARKO KIPRIJANOVSKI D. (1), CHAIMAE IGHIDI C. (1)
Présentateur : MALARD Florent
Etablissement : (1) Sanofi, Gentilly, France, Paris, FRANCE; (2) Université Paris Cité, INSERM UMR1342, Institut de Recherche Saint-Louis, Hôpital Saint-Louis, AP-HP, Paris, France, Paris, FRANCE; (3) Sorbonne Université, Centre de Recherche Saint-Antoine, INSERM UMRs938, Hôpital Saint-Antoine, AP-HP, Paris, France, Paris, FRANCE; (4) Centre Hospitalier Universitaire de Nice, Nice, France, Nice, FRANCE; (5) Centre Hospitalier Universitaire de Toulouse, Institut Universitaire du Cancer de Toulouse – Oncopole, Toulouse, France, Toulouse, FRANCE; (6) Centre Hospitalier Universitaire de Lille, Lille, France, Lille, FRANCE; (7) Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy, Vandœuvre-lès-Nancy, France, VandœUvre-Lès-Nancy, FRANCE; (8) Centre Hospitalier Régional Universitaire de Tours, Hôpital Bretonneau, Tours, France, Tours, FRANCE
Résumé Background:
Corticosteroids are the first-line treatment for post-transplant chronic graft-versus-host disease (cGvHD); however, adverse effects and steroid refractoriness in ~50% patients have driven the development of new therapeutic agents. Belumosudil (BEL), an oral, selective, Rho-associated, coiled-coil containing protein kinase 2 (ROCK2) inhibitor, is an approved third-line treatment for cGvHD. In France, BEL became accessible to patients on 13 Mar 2022 via compassionate (CA) use programme. On 26 Sep 2023, a CA with a protocol for therapeutic use and patient follow-up (PUT-SP) for BEL was implemented. The 143 cGvHD patients who received BEL were recruited under PUT-SP from 26 Sep 2023 to 25 Mar 2025.
Methods:
Inclusion criteria for 143 recruited patients were: age ≥12 years, weight ≥40 kg, Karnofsky score (if ≥16 years)/Lansky score (if <16 years) ≥60, a moderate-to-severe cGvHD diagnosis as per National Institutes of Health (NIH) criteria and those who received BEL after 2–5 prior systemic lines of treatment (LOTs). Patients received BEL at a daily dose of 200 mg. It was increased to 200 mg twice daily if administered concurrently with a potent CYP3A inducer or proton-pump inhibitor. Responses were assessed per organ to determine efficacy.
Results:
Median age of the 143 recruited patients was 59.0 (44.0–66.0) years, with 136 (95.1%) adults (aged ≥18 years) and 7 (4.9%) children (aged 12–18 years). Forty-nine (34.3%) patients were female and 94 (65.7%) were male. Of 143 patients, 34 (23.8%) had moderate cGvHD and 109 (76.2%) had severe cGvHD. The average number of prior LOTs in these patients was 3.0±1.0. Eight (5.6%) patients did not receive ruxolitinib or systemic corticosteroids in their prior LOTs. Sixteen (11.2%) patients received treatment concomitant with potent CYP3A inducer, and 83 (58%) received treatment concurrently with a proton-pump inhibitor. Fifty-one (35.7%) of 143 patients had confirmed BEL administration, evidenced by the receipt of at least one follow-up or treatment discontinuation form.
Organ-specific response data were available for 38 of the 51 patients at 3 months. Responses were seen in patients with inflammatory and fibrotic chronic GvHD manifestations, including prototypic fibrotic changes in the lung. At 3 months, 5.3% experienced symptom disappearance and 7.9% showed improvement among 34.3% of patients with lung manifestations; 7.9% showed symptom disappearance and 7.9% showed improvement among 21% of patients with gastrointestinal symptoms; 7.9% showed improvement among 15.8% of patients with musculoskeletal involvement; 7.9% showed symptom disappearance and 39.5% showed improvement among 76.4% of patients with skin manifestations; and 5.3% showed symptom disappearance and 18.4% showed improvement among 39.5% of patients with oral cavity manifestations. These results were sustained at 9 and 12 months. However, due to low number of sheets collected at these timepoints and low number of discontinuation sheets received, interpretation of efficacy results and quality of life cannot yet be done. No new adverse event was reported other than previously published for BEL.
Conclusion:
Organ-specific responses were noted across all organs in all dose groups, including organs that had the most fibrotic changes. This analysis confirmed the safety profile of BEL consistent with previously published data. As of July 2025, 281 patients were recruited, and overall analysis might reveal a better efficacy outcome with BEL.
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| p 18 cns prophylaxis with intrathecal cytarabine post allogeneic stem cell transplantation in adult patients with acute lymphoblastic leukemia a monocentric retrospective analysis auteurs el cheikh j 1 chahine s 1 tarhini a 1 el tannir m 1 moukalled n 1 abou dalle i 1 bazarbachi a 1 etablissement 1 aubmc beyrouth liban presentateur el cheikh jean |
P-18 - CNS PROPHYLAXIS WITH INTRATHECAL CYTARABINE POST ALLOGENEIC STEM CELL TRANSPLANTATION IN ADULT PATIENTS WITH ACUTE LYMPHOBLASTIC LEUKEMIA: A MONOCENTRIC RETROSPECTIVE ANALYSIS
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : EL CHEIKH J. (1), CHAHINE S. (1), TARHINI A. (1), EL TANNIR M. (1), MOUKALLED N. (1), ABOU DALLE I. (1), BAZARBACHI A. (1)
Présentateur : EL CHEIKH Jean
Etablissement : (1) aubmc, Beyrouth, LIBAN
RésuméAbstract:
Background:
Central nervous system (CNS) relapse remains a major challenge in the treatment of acute lymphoblastic leukemia (ALL), particularly following allogeneic stem cell transplantation (Allo-SCT). Intrathecal (IT) cytarabine has been explored as a prophylactic strategy, but its efficacy in preventing CNS relapse remains uncertain. This study evaluates the efficacy of intrathecal (IT) cytarabine (Ara-C) as CNS prophylaxis post allo-SCT.
Methods:
We conducted a retrospective descriptive cohort study on adult patients diagnosed with Philadelphia chromosome-negative ALL treated at the American University of Beirut Medical Center (AUBMC) between January 2015 and March 2024. All patients were planned to receive post-transplant CNS prophylaxis with IT Ara-C (70 mg once monthly for at least one year). However, a subset of patients did not complete or initiate this prophylaxis due to multiple reasons such as loss of follow-up or death. Baseline characteristics, CNS relapse rates, systemic disease relapse rates, and mortality rates were collected from patients’ electronic medical records and summarized using bivariate analysis (Chi-square tests) for descriptive purposes. Progression-free survival (PFS), and overall survival (OS) were observed using Kaplan-Meier survival curve analysis. Patient and transplant characteristics are listed in the table 1.
Results:
A total of 45 patients were identified. Thirty-eight patients received post-allo-SCT CNS prophylaxis with IT Ara-C, while seven did not. Four of them died before initiating prophylaxis, and three were lost to follow-up. The predominant leukemia was Pre-B ALL (62.2%). Regarding MRD status at the time of transplant, 14 (31.1%) patients were MRD-positive.
With a median follow-up of 29 months, none of the patients who received IT Ara-C prophylaxis experienced CNS relapses, while 2 patients who did not receive CNS prophylaxis died from CNS relapse and another 2 patients died from systemic relapse. Moreover, disease relapse was observed in 15 patients (33.4%). Death occurred in 13 patients (28.9%).
The median OS was not reached. The estimated OS at 12 and 24 months were 78%, 69%, respectively. Similarly; the estimated PFS at 12 and 24 months were 71% and 60%, respectively.
Conclusion:
These findings highlight the potential benefit of IT Ara-C as an effective prophylactic regimen against CNS relapse post Allo-ASCT. However, more studies are needed to verify its role and to discover any potential trends toward improved overall outcomes.
 table 1
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| p 19 leveraging machine learning to predict post transplant complications in allogeneic hsct auteurs xia f 1 mesnil f 1 sinayoko m 1 garnier f 1 faucher c 1 zidane m 1 etablissement 1 abm saint denis france presentateur zidane monia |
P-19 - LEVERAGING MACHINE LEARNING TO PREDICT POST-TRANSPLANT COMPLICATIONS IN ALLOGENEIC HSCT
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : XIA F. (1), MESNIL F. (1), SINAYOKO M. (1), GARNIER F. (1), FAUCHER C. (1), ZIDANE M. (1)
Présentateur : ZIDANE Monia
Etablissement : (1) ABM, Saint Denis, FRANCE
RésuméBackground: Allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (Allo-HSCT) is a potentially curative therapy for hematologic malignancies. Despite its effectiveness, patients remain at risk for serious post-transplant complications, including non-relapse mortality (NRM), relapse, graft rejection, acute graft-versus-host disease (aGvHD), and chronic GvHD (cGvHD). Accurate early prediction of these outcomes can support clinical decision-making and improve long-term outcomes.
Objectives: To develop and evaluate machine learning models for predicting the probability of NRM, relapse, rejection, aGvHD, and cGvHD within one-year post-Allo-HSCT.
Methods: We used pre-transplant clinical data from 16,427 French adult patients who received Allo-HSCT for malignant hematologic diseases between 2013 and 2023, recorded in the European Society for Blood and Marrow Transplantation (EBMT) registry. Following a systematic literature review, six machine learning algorithms were selected: logistic regression, decision tree, random forest, XGBoost, elastic net, and a stacking ensemble model. Predictive variables were chosen based on both clinical relevance and literature evidence. Model performance was evaluated using the Area Under the Receiver Operating Characteristic Curve (AUC) and accuracy. SHapley Additive exPlanations (SHAP) were used to interpret model predictions and identify key variables influencing each outcome.
Results: Of the 16,427 patients included, 59% were male. Patients aged ≥55 years represented 52% of the cohort; 28% were aged 40–55, and 20% were under 40. The most frequent diagnosis was acute leukemia (58.4%), followed by myelodysplastic syndromes (13.2%), lymphoma (11.8%), and myeloproliferative disorders (7.0%). One-year post-transplant outcomes were as follows: NRM occurred in 25.0% of patients, relapse in 19.0%, rejection in 7.8%, aGvHD in 60.0%, and cGvHD in 38.9%. Among tested models, the stacking ensemble showed the best overall performance in terms of AUC and accuracy across most outcomes, except for cGvHD.
- For rejection, the most influential predictors were treatment period, HLA matching, performance status, and conditioning regimen.
- For relapse, treatment period, Disease Risk Index (DRI), conditioning regimen, and Thiotepa based conditioning were key variables.
- For aGvHD, treatment period, donor type, and HLA matching ranked highest.
- For cGvHD, main predictors included treatment period, performance status, Thiotepa based conditioning, CMV match, and HLA matching.
- For NRM, top predictors were patient age, Thiotepa based conditioning, and treatment period.
Conclusion: Machine learning models, particularly ensemble approaches, demonstrated strong predictive performance and could serve as valuable tools to support clinical decision-making in the management of Allo-HSCT patients. The predictive performance of the stacking ensemble model was superior to that of the logistic regression model alone. These findings highlight the potential of data-driven approaches to improve individualized risk stratification and post-transplant care.
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| p 20 enquete sfgm tc sur lusage hors amm du plerixafor pour des donneurs apparentes adultes de cellules souches sanguines allogeniques mobilisant mal en reponse au g csf des pratiques heterogenes une prise de greffe satisfaisante auteurs granata a 1 lioure b 2 meziane y 2 chevallier n 2 el cheikh j 3 anne h 4 forcade e 5 giraud c 6 loschi m 7 devillier r 1 8 d aveni m 8 9 garnier f 10 boumendil a 11 raus n 11 chabannon c 1 etablissement 1 institut paoli calmettes marseille france 2 icans hopitaux universitaires de strasbourg strasbourg france 3 american university of beirut medical center beyrouth liban 4 institut universitaire du cancer toulouse oncopole toulouse france 5 chu de bordeaux bordeaux france 6 chu de poitiers poitiers france 7 chu de nice nice france 8 comite scientifique de la sfgm tc lyon france 9 chu de nancy nancy france 10 agence de la biomedecine saint denis france 11 sfgm tc lyon france presentateur granata angela |
P-20 - ENQUETE SFGM-TC SUR L’USAGE HORS AMM DU PLERIXAFOR POUR DES DONNEURS APPARENTES ADULTES DE CELLULES SOUCHES SANGUINES ALLOGENIQUES, MOBILISANT MAL EN REPONSE AU G-CSF : DES PRATIQUES HETEROGENES, UNE PRISE DE GREFFE SATISFAISANTE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : GRANATA A. (1), LIOURE B. (2), MEZIANE Y. (2), CHEVALLIER N. (2), EL-CHEIKH J. (3), ANNE H. (4), FORCADE E. (5), GIRAUD C. (6), LOSCHI M. (7), DEVILLIER R. (1,8), D'AVENI M. (8,9), GARNIER F. (10), BOUMENDIL A. (11), RAUS N. (11), CHABANNON C. (1)
Présentateur : GRANATA Angéla
Etablissement : (1) Institut Paoli-Calmettes, Marseille, FRANCE; (2) ICANS - Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, Strasbourg, FRANCE; (3) American University of Beirut Medical Center, Beyrouth, LIBAN; (4) Institut Universitaire du Cancer Toulouse – Oncopole, Toulouse, FRANCE; (5) CHU de Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (6) CHU de Poitiers, Poitiers, FRANCE; (7) CHU de Nice, Nice, FRANCE; (8) Comité Scientifique de la SFGM-TC, Lyon, FRANCE; (9) CHU de Nancy, Nancy, FRANCE; (10) Agence de la Biomédecine, Saint-Denis, FRANCE; (11) SFGM-TC, Lyon, FRANCE
Résumé Introduction / Objectif
La mobilisation des donneurs adultes de CSH allogéniques avant cytaphérèse est assurée par l’administration de rhG-CSF. Il existe une variation interindividuelle de la réponse au rhG-CSF ; une petite proportion des donneurs se comporte comme des « mauvais mobilisateurs » ; un faible nombre de progéniteurs CD34+ circulants peut se traduire par la non-atteinte de l’objectif de collecte, avec des conséquences potentielles en termes de prise de greffe. La seule option validée dans cette situation est de procéder à un PMO. Une alternative possible est un usage hors AMM du plerixafor pour lequel des résultats de petites séries ont été rapportés, soit dans le contexte d’essais cliniques, soit en réunissant des cas « compassionnels ».
Matériels & Méthodes
Nous avons interrogé les 45 programmes d’alllogreffes affiliés à la SFGM-TC sur leurs pratiques face à un donneur évalué comme mauvais mobilisateur. Vingt ont répondu, dont 13 ont mentionné n’avoir jamais utilisé de plerixafor. Dans les 7 autres centres, nous avons identifié 34 donneurs apparentés (16 géno-id, 18 haplo-id) qui ont reçu du plerixafor, et accédé aux données décrivant l’évolution des paramètres hématologiques chez ces donneurs, les attributs des produits cellulaires prélevés et du greffon allogénique réinjecté, et les résultats de l’allogreffe chez les receveurs.
Résultats
L’enquête révèle une hétérogénéité des pratiques ; l’introduction de plerixafor est écartée par de nombreux centres ; d’autres en font un usage plus « libéral ». Les critères utilisés pour identifier un mauvais mobilisateur sont variables (médiane du nombre de cellules CD34+ circulantes avant introduction du plerixafor = 15/µL, écart interquartile : 9,2-20), de même que les critères pour décider de la nécessité d’un PMO. Après introduction du plerixafor, la médiane du facteur de multiplication du nombre de cellules CD34+ circulantes est de 5,47 (écart interquartile : 3,4-8,1) ; trois donneurs ont subi un PMO malgré l’introduction du plerixafor. 5 donneurs ont présenté des EI de nature digestive (4 grades 1, 1 grade 2) ; un donneur a présenté une symptomatologie anaphylactoide de grade 3. Le nombre médian de cellules CD34+ réinjectées au receveur était de 5.6 x 106/kg (extrêmes : 0.9-13.6, écart interquartile : 3.6-7.1]). La durée médiane de sortie d’aplasie a été de 18 jours (extrêmes : 11 à 71; écart interquartile : 16-21), le chimérisme donneur à 30 jours a été évalué à 99% (écart interquartile : 98-100) ; 13 receveurs ont présenté une aGVHD dont 2 grades 3 ; 16 patients ont présenté une cGVHD, dont 4 formes extensives. 17 patients ont rechuté ; 12 sont décédés, avec un suivi médian de 27,9 mois (écart interquartile : 12,4 – 59).
Discussion
L’usage de plerixafor chez les donneurs de CSH a été rapporté, et permet de faire face à une mobilisation insuffisante pour obtenir un greffon allogénique satisfaisant dans l’objectif d’une greffe non T-déplétée, ou d’anticiper sur la perte en cellules CD34+ attendue pour certains protocoles de T-déplétion. L’analyse de l’expérience des centres francophones confirme le profil d’efficacité et de sécurité du plerixafor, et démontre une prise de greffe robuste avec des fréquences de aGVHD et cGVHD qui semblent acceptables malgré la petitesse de la cohorte concernée.
Conclusion
La validation d’algorithmes robustes et transposables est souhaitable pour l’usage exceptionnel du plerixafor chez des donneurs qui mobilisent mal en réponse au G-CSF.
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| p 21 influence of time of day of graft infusion on allogeneic hematopoietic stem cell transplantation outcomes a validation cohort study auteurs bernardi c 1 2 3 pradier a 1 2 3 masouridi levrat s 1 morin s 1 2 3 mamez a 1 giannotti f 1 hajj younes y 1 2 3 wang s 1 2 3 purwar p 2 3 tellinga c 3 villard j 3 4 5 chalandon y 1 2 scheiermann c 2 3 5 6 simonetta f 1 2 3 5 etablissement 1 division of hematology department of oncology geneva university hospitals geneve suisse 2 translational research center for oncohematology department of medicine faculty of medicine university of geneva geneve suisse 3 department of pathology and immunology faculty of medicine university of geneva geneve suisse 4 transplantation immunology unit and national reference laboratory for histocompatibility department of diagnostic geneva university hospitals geneve suisse 5 geneva centre for inflammation research gcir geneve suisse 6 biomedical center bmc institute for cardiovascular physiology and pathophysiology walter brendel center for experimental medicine wbex faculty of medicine ludwig maximilians universitat lmu munich allemagne presentateur bernardi chiara |
P-21 - INFLUENCE OF TIME-OF-DAY OF GRAFT INFUSION ON ALLOGENEIC HEMATOPOIETIC STEM CELL TRANSPLANTATION OUTCOMES: A VALIDATION COHORT STUDY
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : BERNARDI C. (1,2,3), PRADIER A. (1,2,3), MASOURIDI-LEVRAT S. (1), MORIN S. (1,2,3), MAMEZ A. (1), GIANNOTTI F. (1), HAJJ YOUNES Y. (1,2,3), WANG S. (1,2,3), PURWAR P. (2,3), TELLINGA C. (3), VILLARD J. (3,4,5), CHALANDON Y. (1,2), SCHEIERMANN C. (2,3,5,6), SIMONETTA F. (1,2,3,5)
Présentateur : BERNARDI Chiara
Etablissement : (1) Division of Hematology, Department of Oncology, Geneva University Hospitals, Genève , SUISSE; (2) Translational Research Center for Oncohematology, Department of Medicine, Faculty of Medicine, University of Geneva, Genève , SUISSE; (3) Department of Pathology and Immunology, Faculty of Medicine, University of Geneva, Genève , SUISSE; (4) Transplantation Immunology Unit and National Reference Laboratory for Histocompatibility, Department of Diagnostic, Geneva University Hospitals, Genève , SUISSE; (5) Geneva Centre for Inflammation Research (GCIR), , Genève , SUISSE; (6) Biomedical Center (BMC), Institute for Cardiovascular Physiology and Pathophysiology, Walter Brendel Center for Experimental Medicine (WBex), Faculty of Medicine, Ludwig-Maximilians-Universität (LMU), Munich, ALLEMAGNE
Résumé Introduction: Allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (allo-HSCT) is a curative therapy for hematologic diseases but remains limited by graft-versus-host disease (GvHD) and non-relapse mortality (NRM). Emerging evidence suggests circadian rhythms influence immune function and transplant outcomes. Hou et al. reported that afternoon PBSC infusions were associated with higher acute GvHD and worse survival, highlighting a potential role for graft timing.
Methods: We retrospectively analyzed 368 adult patients undergoing first allo-HSCT with PBSC at Geneva University Hospitals between 2015 and 2024. Bone marrow and ex vivo manipulated grafts were excluded. Patients were stratified into early versus late infusion groups based on the results of a receiver operating characteristic (ROC) analysis. Clinical and graft characteristics, and outcomes including OS, progression-free survival (PFS), cumulative incidence of relapse, NRM, and acute GvHD were analyzed. Multivariable regression, accounting for covariates significantly different among the two groups, was performed.
Results: The ROC analysis for overall survival (OS), identified 11:17 a.m. as the optimal cutoff for infusion timing in our cohort (AUC = 0.53; sensitivity = 0.90; specificity = 0.23). Early infusion (<11 a.m.) was associated with improved 2-year OS (83% vs 65%, p=0.0078) and reduced NRM (3.2% vs 13%, p=0.02) compared to late infusion. No differences were observed in relapse rates, PFS, or time to neutrophil engraftment. Acute GvHD incidence showed a non-significant trend towards reduction in the early group. To note, a higher proportion of patients in the early infusion groups received frozen grafts (n=42, 67%) compared to patients in the late infusion group (n=95, 31%; p<0.001). Multivariable analysis including the graft congelation status as covariate confirmed that later infusion remained independently associated with poorer OS (HR 2.29; p=0.015).
Conclusion: Timing of PBSC infusion appears to influence allo-HSCT outcomes, with early morning graft administration improving OS and reducing NRM. Two currently phase 3 randomised clinical trials are ongoing comparing patients undergoing transplantation between 11:30 a.m. and 12:30 p.m. or between 5:30 p.m. and 6:30 p.m. in the context of allo-HSCT for malignant (NCT06294678) or non-malignant (NCT06294691) haematological diseases. Our data support the potential of circadian-informed transplant strategies and underscore the need for prospective trials to validate timing as a simple, low-cost intervention to optimize allo-HSCT outcomes across centers.
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| p 22 combination of post transplant cyclophosphamide with antithymocyte globulin after haploidentical allogeneic hematopoietic stem cell transplantation a single center analysis auteurs bernardi c 1 2 3 pradier a 1 2 3 mamez a 1 giannotti f 1 morin s 1 2 3 wang s 1 2 3 melotti a 1 2 3 chalandon y 1 2 simonetta f 1 2 3 masouridi levrat s 1 etablissement 1 division of hematology department of oncology geneva university hospitals geneve suisse 2 translational research center for oncohematology department of medicine faculty of medicine university of geneva geneve suisse 3 department of pathology and immunology faculty of medicine university of geneva geneve suisse presentateur bernardi chiara |
P-22 - COMBINATION OF POST-TRANSPLANT CYCLOPHOSPHAMIDE WITH ANTITHYMOCYTE GLOBULIN AFTER HAPLOIDENTICAL ALLOGENEIC HEMATOPOIETIC STEM-CELL TRANSPLANTATION: A SINGLE CENTER ANALYSIS
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : BERNARDI C. (1,2,3), PRADIER A. (1,2,3), MAMEZ A. (1), GIANNOTTI F. (1), MORIN S. (1,2,3), WANG S. (1,2,3), MELOTTI A. (1,2,3), CHALANDON Y. (1,2), SIMONETTA F. (1,2,3), MASOURIDI-LEVRAT S. (1)
Présentateur : BERNARDI Chiara
Etablissement : (1) Division of Hematology, Department of Oncology, Geneva University Hospitals, Genève , SUISSE; (2) Translational Research Center for Oncohematology, Department of Medicine, Faculty of Medicine, University of Geneva, Genève, SUISSE; (3) Department of Pathology and Immunology, Faculty of Medicine, University of Geneva, Genève, SUISSE
Résumé Introduction: In haploidentical allogenic hematopoietic stem-cell transplantation (HSCT), post-transplant cyclophosphamide (PTCy) is widely used for in vivo T cell depletion with great efficacy in preventing GvHD. Some groups have tried to combine antithymocyte globulin (ATG) with PTCy with the aim of reducing the risk of GvHD without compromising outcomes. However, little is known about the impact of PTCy/ATG combination on immune reconstitution and risk of infection related mortality (IRM) after haploidentical-HSCT.
Methods: We conducted a retrospective analysis including 81 adult patients who underwent haploidentical-HSCT with PBSC with or without ATG at our institution between 2013 and 2023. We analyzed transplant outcomes (OS, PFS and GRFS) as well as the immune-reconstitution of major lymphocyte subsets at different timepoints post-HSCT.
Results: 50 patients received PTCy alone and 31 received PTCy/ATG (Neovii; 10mg/kg for 1,2 or 3 days in 18, 10 and 3 patients, respectively). Median follow-up among survivors was 26 (range 1-98) and 29 (16-64) months, respectively. No major differences were observed between the two groups with the only exception of date of transplantation, the majority of patients in the PTCy/ATG group being transplanted after May 2019 (date at which the letermovir prophylaxis was introduced at our institution). No significant differences were observed in OS and PFS at 2 years (63%, 95% CI 50 -80% vs 81%, 95% CI 68-96% and 57%, 95% CI 44-74% vs 71%, 95% CI 57-89%, respectively). Patients receiving PTCy/ATG displayed a significantly improved GRFS at 2 years (48%, 95% CI 33-69%) compared to patients receiving PTCy alone (28%, 95% CI 17-46%, p-value = 0.029). Such difference was confirmed in a multivariable analysis taking into account the year of transplant (HR: 0.54, p=0.04). The 2 years cumulative incidence of relapse was not significant between the two groups while patients receiving PTCy/ATG displayed a significantly reduced NRM (6%, 95% CI 1-19%) compared to patients receiving PTCy alone (27%, 95% CI 15-41%). We found no differences in the cumulative incidence of aGVHD II-IV, III-IV or moderate/severe cGvHD between the two groups. We observed a slower immune reconstitution of CD4 T cells, CD8 T cells and B cells when using the combination of PTCy/ATG with a significant reduction of the three subsets at day 30 (CD4: median of 8 (0-53) vs 35 (6-152) cells/µl, p=0.004; CD8: 16 (1-564) vs 47.5 (5-189) cells/µl, p=0.03; CD19: 0 (0-3) vs 0 (0-1), p=0.04). At 6 months post HSCT, CD4 T cell numbers were still significantly lower in the PTCy/ATG group (155 (22-633) cells/µl) compared to the PTCy alone (186 (22-508) cells/ul, p=0.03). Despite such differences in lymphocyte counts, the IRM was not significantly different between the two groups.
Conclusion: In our series, the prophylaxis based on combining PTCy and ATG appeared safe and was associated with an improved GRFS after haplo- HSCT using PBSC. Our results suggest that, despite a delayed immune reconstitution of major adaptive immune cell subsets, the addition of ATG was not associated to an increased risk of relapse or IRM after haploidentical-HSCT with PTCy.
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| p 23 evaluation de l efficacite et la tolerance de treosulfan dans le cnditionnement pre allogreffe des csh auteurs meliane a 1 etablissement 1 centre national de greffe de moelle osseuse tunis tunisie presentateur meliane amel |
P-23 - EVALUATION DE L EFFICACITE ET LA TOLERANCE DE TREOSULFAN DANS LE CNDITIONNEMENT PRE ALLOGREFFE DES CSH
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : MELIANE A. (1)
Présentateur : MELIANE Amel
Etablissement : (1) centre national de greffe de moelle osseuse , Tunis, TUNISIE
Résumé Introduction :
L allogreffe des cellules souches hématopoïétiques est une thérapie curative dans des nombreuse hémopathies malignes . Cependant , la rechute après la greffe et la toxicité lié au régime de conditionnement constituent le grand challenge. Beaucoup des études récentes ont montré que les régimes de conditionnement comportant le treosulfan sont prometteuses des meilleurs résultats thérapeutiques avec un risque moindre de toxicité .
L objectif de ce travail est évaluer la tolérance et l efficacité de treosulfan dans les régimes de conditionnement pré- allogreffe des CSH .
Materiels et methodes :
Il s'agit d'une étude descriptive rétrospective menée au centre national de greffe de moelle osseuse de Tunis entre juin 2023 et septembre 2024 incluant des patients suivis pour hémopathies malignes et qui ont bénéficié d une greffe HLA geno-identique . Tous les patients ont reçu un conditionnement incluant le treosulfan .la prophylaxie de la GVH a été réalisée par la ciclosporine et MTX faible dose -/+ ATG . L atteinte cutanée a été confirmée histologiquement .
Resultats :
25 patients ont été inclus dans l etude : 13 hommes et 12 femmes .
L âge median était 37 ans [8-53]. Les hémopathies malignes sont reparties comme suit : leucémie aigue myéloïde : 16 cas , leucémie aigue lymphoblastique : 6 cas , syndrome myelodysplasique : 3 cas , leucemie myéloïde chronique : 2 cas et lymphome malin non hodgkinien : 1 cas . Avant la greffe , 52% des patients étaient en RC1 et 52 % avaient une MRD positive .
Le type de conditionnement utilisé : tresosulfan-endoxan : n=11 , Thiotepa-treosulfan-fludarabine : n=10 et treosulfan-fludarabine : n=4. La MO était la source des cellules souches hématopoïétiques dans 83,3% des cas . La moyenne score EBMT était : 1,96[0-4]. 88% patients ont présenté une atteinte cutanée sous forme d érythème et une hyperpigmentation respectivement dans 48% et 40% des cas avec un délai médian de 2 jours [j-3,j+8]. 56 % des patients ont présenté une mucite de grade ≥3.
28% patients ont présenté une toxicité hepatique . 84% des patients ont présenté une diarrhée et 80% ont présenté des vomissments. 16% ont présenté une cystite hemorragique : 5 patients grade I et un patient grade VI.
Un seul patient a présenté une maladie veino-occlusive . Aucun patient n a présenté une microangiopathie thrombotique durant la periode d étude .
Une GVH aigue II-VI a été notée chez 40% des patients : cutanée : n=4 , digestive :n=3, cutanée et digestive : n=2 , hepatique et digestive : n=1 avec un délai median de 16 jours [13-58].
La GVH chronique a été objectivée chez 2 patients : ORL et pulmonaire .
L évolution des patients a été marquée par la survenue de 2 cas de rechute avec un délai médian de 2 mois .
À 48 mois , la survie globale est 66 % avec une moyenne de 29 mois .
Conclusion :
Nos resultats ne sont pas concordants avec la littérature . Ceci peut être expliqué par le faible effectif de notre étude . Des recherches plus approfondies s avèrent nécessaires afin de mieux étudier l efficacité de treosulfan et afin d optimiser par conséquent les résultats thérapeutiques après la greffe .
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| p 24 fludarabine and treosulfan conditioning is feasible and leads to high os and low nrm auteurs bernardi c 1 2 3 morisset s 4 pradier a 1 2 3 mamez a 1 giannotti f 1 morin s 1 2 3 masouridi levrat s 1 roth guepin g 5 daveni piney m 5 6 kicki c 5 6 campidelli a 5 6 simonetta f 1 2 3 pagliuca s 5 6 chalandon y 1 2 rubio m 5 6 etablissement 1 division of hematology department of oncology geneva university hospitals geneve suisse 2 transplantation immunology unit and national reference laboratory for histocompatibility department of diagnostic geneva university hospitals geneve suisse 3 department of pathology and immunology faculty of medicine university of geneva geneve suisse 4 biostatistics consultant perouge france 5 haematology department university hospital of nancy vandoeuvre les nancy france 6 cnrs umr 7365 imopa biopole de l universite de lorraine vandoeuvre les nancy france presentateur bernardi chiara |
P-24 - FLUDARABINE AND TREOSULFAN CONDITIONING IS FEASIBLE AND LEADS TO HIGH OS AND LOW NRM
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : BERNARDI C. (1,2,3), MORISSET S. (4), PRADIER A. (1,2,3), MAMEZ A. (1), GIANNOTTI F. (1), MORIN S. (1,2,3), MASOURIDI-LEVRAT S. (1), ROTH GUEPIN G. (5), D’AVENI-PINEY M. (5,6), KICKI C. (5,6), CAMPIDELLI A. (5,6), SIMONETTA F. (1,2,3), PAGLIUCA S. (5,6), CHALANDON Y. (1,2), RUBIO M. (5,6)
Présentateur : BERNARDI Chiara
Etablissement : (1) Division of Hematology, Department of Oncology, Geneva University Hospitals, Genève , SUISSE; (2) Transplantation Immunology Unit and National Reference Laboratory for Histocompatibility, Department of Diagnostic, Geneva University Hospitals, Genève, SUISSE; (3) Department of Pathology and Immunology, Faculty of Medicine, University of Geneva, Genève, SUISSE; (4) biostatistics consultant, Pérouge, FRANCE; (5) Haematology Department, University Hospital of Nancy, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE; (6) CNRS UMR 7365 IMoPa, Biopole de l'Université de Lorraine, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE
Résumé Background and Objective: Conditioning regimens based on fludarabine and low doses of treosulfan (FT10) have emerged as a safe, non-toxic alternative to busulfan-based regimens for older patients with myeloid disorders undergoing an allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (allo-HSCT). However, real world applications of this preparative regimen in other disease and patient settings, as well as the impact on immune reconstitution patterns remain limited.
Methods: Here we report clinical and immune reconstitution data of a bi-institutional cohort of adult patients who underwent a matched-related or -unrelated HSCT or mismatched-unrelated HSCT with peripheral blood stem cells for an haematological disorder after FT10 conditioning regimen (Fludarabine 30 mg/m2 for 5 days and treosulfan 10 g/m2 for 3 days) associated with rabbit anti-T lymphocyte globulin (ATLG, Grafalon, 10 mg/kg for 1 - 3 days), between 2019 and 2023. Matched-adjusted indirect comparisons (MAIC) with the previous phase III trial were performed to allow cross comparisons with previous cohorts (Beelen et al., 2020). Immune reconstitution dynamics were longitudinally assessed across 12 months post-transplant.
Results: Overall, 89 patients were included in this study (47 with AML, 21 with MDS, 8 with lymphoma, 8 with MPN and 5 with MPN/MDS). After a median follow-up of 26.45 months (range: 1.28–59.37) outcomes were favourable: 2-year overall survival (OS) was 78.65% (95% CI, 70.30–88.00%) and progression free survival (PFS) was 64.56% (95% CI, 55.21–75.48%); while the cumulative incidence (CIF) of relapse was 30.61% (95% CI, 20.90–40.32%) and non-relapse mortality (NRM) remained low, 4.84% (95% CI, 0.13–9.54%). Transplant-related complications were within expected ranges: the CIF of grade II-IV acute graft versus host disease (GvHD) at day +100 was 22.47% (95% CI, 13.74–31.20%), while moderate to severe chronic GvHD occurred in 23.07% (95% CI, 14.10–32.05%) at 2 years. Viral reactivations were also monitored, with a 1-year CIF of 14.04% (95% CI 6.57-21.50) for EBV and 14.19% (95% CI 6.67-21.72) for CMV. Importantly, MAIC with historical data confirmed that OS, CIF of relapse, and NRM observed in this real-world cohort were comparable to outcomes reported in the pivotal prospective trial.
We also monitored immune reconstitution parameters focusing on lymphocyte subtypes (CD4+, CD8+) at defined timepoints after allo-HSCT (1-3-6 and 12 months). At day 30, T cell recovery remained limited as expected in early post-transplant phases, with median CD4+ counts of 40 cells/µl (IQR: 6-80) and CD8+ counts of 62 cells/µl (IQR:17–163). A progressive and significant increase in lymphocyte subsets was observed over time at 3, 6 and 12 months. By 3 months, 68% of evaluable patients (54 out of 79) had CD4+ T cell counts exceeding 50 cells/µL. The achievement of more robust thresholds occurred gradually: by 12 months post-transplant, 61% of patients (43 out of 70) achieved CD4+ counts >200 cells/µL.
Conclusion: In this study, we confirmed the favourable safety and efficacy profile of the FT10 conditioning regimen combined with ATLG. Paralleling findings from the prospective trial, our real word data supports the excellent overall survival and low non-relapse mortality observed with this approach. Importantly, we provide detailed longitudinal data on immune reconstitution, demonstrating gradual but consistent recovery of key lymphocyte subsets over the first year post-transplant.
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| p 25 mrd pre allogreffe des lam un facteur predictif independant de la survie auteurs laemmel l 1 blal m 1 acheaibi z 1 lego j 2 mediavilla c 1 clement l 1 dhunputh c 1 leguay t 1 estelle b 1 dumas p 1 pigneux a 1 bidet a 1 klein e 1 vial j 1 mimoun a 1 forcade e 1 etablissement 1 hopital haut leveque pessac france 2 institut bergonie bordeaux france presentateur laemmel lucie |
P-25 - MRD PRÉ-ALLOGREFFE DES LAM : UN FACTEUR PRÉDICTIF INDÉPENDANT DE LA SURVIE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : LAEMMEL L. (1), BLAL M. (1), ACHEAIBI Z. (1), LEGO J. (2), MEDIAVILLA C. (1), CLÉMENT L. (1), DHUNPUTH C. (1), LEGUAY T. (1), ESTELLE B. (1), DUMAS P. (1), PIGNEUX A. (1), BIDET A. (1), KLEIN E. (1), VIAL J. (1), MIMOUN A. (1), FORCADE E. (1)
Présentateur : LAEMMEL Lucie
Etablissement : (1) Hôpital Haut Lévêque, Pessac, FRANCE; (2) Institut Bergonié, Bordeaux, FRANCE
RésuméCONTEXTE : L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) constitue le traitement de référence chez les patients fit atteints de leucémie aiguë myéloïde (LAM) à risque intermédiaire ou élevé selon les critères ELN, ou en situation de rechute. Le pronostic des patients rechutant après allogreffe reste particulièrement défavorable. La détection d’une maladie résiduelle (MRD) avant greffe est associée à un risque accru de rechute et pourrait justifier la mise en place de stratégies préemptives. Toutefois, seules certaines LAM peuvent être suivies par MRD via qPCR (MRD-qPCR), et l’interprétation de la MRD par cytométrie en flux (CMF) (MRD-Flow) reste sujette à caution.
METHODES : Nous avons conduit une étude rétrospective monocentrique étudiant le devenir des patients allogreffés pour une LAM entre 2016 et 2023 au CHU de Bordeaux. Les patients disposant d’une MRD avant allogreffe, mesurée par PCR et/ou CMF, ont été inclus. La mesure MRD-Flowétait réalisée par la technique FlowSOM décrite par Vial et al. Nous avons étudié l’impact de la détection d’une MRD pré-greffe sur la survie globale (SG) et la survie sans rechute (SSR). Nous avons comparé l’impact pronostic de la MRD aux autres facteurs prédictifs de rechute : le pronostic initial de la maladie selon l’ELN, le type de donneur, le conditionnement, le statut de la maladie à la greffe, la présence ou non d’une GVH.
RESULTATS : Parmi les 314 patients allogreffés pour LAM sur la période, 162 (51,6 %) disposaient d’une MRD pre-greffe. L’âge médian était de 53 ans (rang 23-73), avec une répartition équilibrée selon le sexe (51,2 % d’hommes). La majorité des greffes étaient non-familiales (66 %), suivies des génoidentiques (18 %) et haploidentiques (16 %). Un conditionnement myéloablatif a été utilisé chez 30,8 % des patients.
Au 30/10/2024, le suivi médian des 162 patients disposant d’une MRD était de 38,6 mois (IQR 15,9 – 48,3). La SG médiane était non atteinte (NA). Cinquante-cinq patients (34%) ont rechuté, dans un délai médian de 150,5 jours (rang 19 – 1053) post-allogreffe. Quarante patients (24.7%) sont décédés, dont 27 en lien avec la rechute.
La MRD-qPCR sur moelle était disponible chez 93 patients (29,6 %) avant greffe, dont 77 avec qPCR sur sang également. NPM1 était la mutation la plus suivie (n=62 ; 66 %) avant les anomalies CBF (n=31 ; 33 %). La MRD-qPCR moelle était détectable chez 70 patients (75,2 %).
La MRD-Flow pré-greffe était disponible chez 77 patients (24,5 %), en majorité entre 2020 et 2023 (disponible pour 56 % des patients greffés sur cette période). Une MRD détectable (≥0,1 %, seuil ELN) était observée chez 32 patients (43,3 %).
La présence d’une MRD détectable avant allogreffe était associée à une SG significativement diminuée, en analyses univariée (HR=3,17 ; IC95% 1,90–9,23 ; p=0,034) et multivariée (HR=3,607 ; IC95% 1,1–11,83 ; p=0,034). Le type de méthode (PCR vs CMF) n’avait pas d’impact significatif sur la SG (p=0,9). L’impact sur la SSR était non significatif (p=0,065). La détection de MRD n’était pas associée à une augmentation de la mortalité non liée à la rechute (p=0,44).
CONCLUSION : Dans cette cohorte monocentrique, une MRD pré-greffe positive apparaît comme un facteur pronostique indépendant de mauvaise survie. Nous n’avons pas retrouvé de supériorité d’une méthode de détection (PCR ou CMF). Des études complémentaires sont nécessaires, notamment pour affiner la valeur pronostique de la MRD évaluée par cytométrie en flux.
BibliographieVial JP, Lechevalier N, Lacombe F, et al. Unsupervised Flow Cytometry Analysis Allows for an Accurate Identification of Minimal Residual Disease Assessment in Acute Myeloid Leukemia. Cancers (Basel). 2021;13(4):629. Published 2021 Feb 5. doi:10.3390/cancers13040629 |
| p 26 allogeneic hematopoietic cell transplantation for myelofibrosis a single center experience auteurs petit c 1 rey j 1 nykolyszyn c 1 le floch a 1 bouchacourt b 1 rouzaud c 1 jaselme p 1 maisano v 1 harbi s 1 pegliasco j 1 furst s 1 pagnussat f 1 granata a 1 chabanon c 1 calmels b 1 demerle c 1 garciaz s 1 weiller p 1 blaise d 1 vey n 1 hospital m 1 devillier r 1 etablissement 1 institut paoli calmette marseille france presentateur bouchacourt benjamin |
P-26 - ALLOGENEIC HEMATOPOIETIC CELL TRANSPLANTATION FOR MYELOFIBROSIS: A SINGLE-CENTER EXPERIENCE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : PETIT C. (1), REY J. (1), NYKOLYSZYN C. (1), LE FLOCH A. (1), BOUCHACOURT B. (1), ROUZAUD C. (1), JASELME P. (1), MAISANO V. (1), HARBI S. (1), PEGLIASCO J. (1), FURST S. (1), PAGNUSSAT F. (1), GRANATA A. (1), CHABANON C. (1), CALMELS B. (1), DEMERLE C. (1), GARCIAZ S. (1), WEILLER P. (1), BLAISE D. (1), VEY N. (1), HOSPITAL M. (1), DEVILLIER R. (1)
Présentateur : BOUCHACOURT Benjamin
Etablissement : (1) institut paoli calmette, Marseille, FRANCE
RésuméIntroduction
Myelofibrosis (MF) is a myeloproliferative neoplasm with a heterogeneous course, ranging from indolent disease to aggressive forms with severe cytopenias and leukemic transformation. Allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (allo-HSCT) is the only curative therapy for MF but remains challenging due to higher risk of graft failure, non-relapse mortality (NRM) and relapse, particularly because MF patients undergo transplantation with active disease and/or impaired performance status. Accordingly, patient selection, optimal timing, and choice of transplant platform are critical. We report outcomes from our center where haploidentical allo-HSCT is widely used for MF.
Methods
We conducted a retrospective, single-center study of 55 adults with primary or secondary MF who underwent allo-HSCT between 2015 and 2023. The study was approved by the Institutional Review Board. Patients with leukemic transformation (post-MF AML) were excluded. We collected patient characteristics, disease features, and transplant variables, including conditioning regimen, donor type, graft source, and GVHD prophylaxis. In recent years, molecular markers (JAK2, CALR, MPL) were monitored at day +30 by conventional PCR and/or a myeloid NGS panel. Chimerism analysis was performed at day +30 on CD3+ cells sorted from blood.
Results
Fifty-five patients were analyzed with a median age of 64 years (IQR, 58–68). Six patients (11%) were aged 70 years or older and 26 (47%) were aged 65 years or older at transplant. Conditioning comprised MAC in 15 patients (PK-guided busulfan with fludarabine), the nonmyeloablative (NMAC) “Baltimore” regimen (fludarabine, cyclophosphamide, and 2-Gy TBI) in 15, and various RIC regimens in 25 (mainly busulfan-based with or without thiotepa). Donors were matched sibling donors (MSD, n=8), unrelated (UD, n=16), or haploidentical (n=31). All haploidentical recipients received post-transplant cyclophosphamide (PTCy); 3/8 MSD and 7/16 UD also received PTCy, while the remaining MSD and UD received ATG. Median follow-up was 51 months (95% CI, 40–68). By day+100, the cumulative incidence of grade II-IV and III-IV acute GVHD were 27% and 16%, respectively. At 3 years, all-grade and moderate–severe chronic GVHD were 31% and 20%. At 3 years, NRM was 24% (22% at 1 year) and relapse 15%; PFS and OS were 61% and 65%, respectively. Haplo-HSCT showed lower 3-year PFS (51%) compared with MSD (73%) and UD (75%; p=0.047), potentially related to higher 3-year NRM (33% vs 12% vs 12%; p=NS) (Figure 1A). Interestingly, all recipients of the NMAC Baltimore conditioning (mostly haplo-SCT) engrafted (14 with full donor chimerism at day +30; 1 mixed) and had a 3-year OS of 73%. Among 33 patients assessed at day +30 by PCR/NGS, molecular clearance (n=27) was associated with lower relapse (4% vs 50%; p=0.002) and improved 2-year OS (85% vs 50%; p=0.038) (Figure 1B)
Conclusion
Allo-HSCT for MF can achieve durable disease control in selected patients, but NRM remains substantial, particularly after haploidentical transplantation. In our cohort, the NMAC Baltimore conditioning yielded reliable engraftment, low NRM, and encouraging OS without an apparent increase in relapse. Although patient numbers are limited, these findings underscore the need to further optimize transplant strategies for MF, especially in the haploidentical setting, to reduce toxicity while maintaining disease control.
 Figure 1: Outcomes after allo-HSCT for myelofibrosis: (A) Progression-free survival according to donor type; (B) Overall survival according to molecular clearance at day +30.
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| p 27 aspergillose invasive en post allogreffe de csh et mortalite post allogreffe une experience uni centrique francaise auteurs ruggiu goirand m 1 alanio a 1 robin m 1 sicre de fontbrune f 1 michonneau d 1 kaphan e 1 chevillon f 1 jestin m 1 dhedin n 1 peffault de latour r 1 xhaard a 1 etablissement 1 hopital saint louis paris france presentateur ruggiu goirand mathilde |
P-27 - ASPERGILLOSE INVASIVE EN POST-ALLOGREFFE DE CSH ET MORTALITÉ POST-ALLOGREFFE, UNE EXPÉRIENCE UNI-CENTRIQUE FRANÇAISE
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : RUGGIU-GOIRAND M. (1), ALANIO A. (1), ROBIN M. (1), SICRE DE FONTBRUNE F. (1), MICHONNEAU D. (1), KAPHAN E. (1), CHEVILLON F. (1), JESTIN M. (1), DHEDIN N. (1), PEFFAULT DE LATOUR R. (1), XHAARD A. (1)
Présentateur : RUGGIU-GOIRAND Mathilde
Etablissement : (1) Hôpital Saint-Louis, Paris, FRANCE
RésuméIntroduction
Après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, les antifongiques triazolés ont amélioré la survie à court terme des patients atteints d’aspergillose invasive, mais peu de cohortes récentes rapportent le pronostic de ces patients. Cette étude a pour but de caractériser le phénotype clinique des patients atteints d’aspergillose invasive et de préciser leur pronostic à long terme.
Matériel et Méthodes
Cette étude rétrospective unicentrique utilise la cohorte des patients allogreffés entre mars 2012 et juillet 2023 à l’Hôpital Saint-Louis, Paris, dans laquelle les patients avec une aspergillose invasive prouvée ou probable ont été identifiés. Le critère de jugement principal est la survie globale (OS) des patients atteints d’aspergillose invasive comparée à celle du reste de la cohorte, analysée de manière temps-dépendante (test de Mantel-Byar).
Résultats
Parmi 1495 patients allogreffés entre mars 2012 et juillet 2023, 61 (4%) ont présenté une aspergillose invasive. Les principaux facteurs de risque d’aspergillose post-allogreffe étaient la persistance d’une neutropénie après J30 (p=0,003) et un antécédent de GvH aiguë cortico-résistante (p<0,001). Ni les antécédents d’infection fongique invasive pré-greffe, dont l’aspergillose, ni le type de conditionnement, la compatibilité HLA, ou la source du greffon n’étaient significativement prédictifs. Une majorité des patients (77%) recevaient une prophylaxie antifongique au diagnostic d’aspergillose. Le délai moyen de survenue était de 176 jours post-greffe. Parmi les patients avec une aspergillose pulmonaire (n=58), deux présentations cliniques se démarquent : des lésions pulmonaires nodulaires, classiquement avec un halo de verre dépoli, sont retrouvées le plus souvent avant J100 alors que des images de condensations parenchymateuses sont associées à une corticothérapie systémique (sans corrélation avec le délai post-greffe). La majorité des patients présentaient une antigénémie aspergillaire positive dans le sang et/ou dans le LBA (71%, 42/59). La PCR aspergillus dans le sang était positive chez 62% des patients chez qui elle avait été réalisée (15/24). La culture des prélèvements respiratoires (ECBC, LBA) ou sinusiens était majoritairement positive à Aspergillus fumigatus (22/36, 61%). Les patients ont majoritairement reçu en première ligne de l’amphotéricine B liposomale (40%), pendant une durée médiane de 15 jours, ou du voriconazole (41%). Trente et un patients (51%) ont répondu au traitement de première ligne. Parmi les 38 patients répondeurs après une ou plusieurs lignes, sept ont récidivé (18%) après arrêt du traitement antifongique. À 3 mois à 2 ans, l’OS des patients avec aspergillose était de 52% (IC95 = [29 – 70 %]) et 10 % (IC95 = [4 – 18 %]) versus 92% (IC95 = [91 – 93 %]) et 69% (IC95 = [66 – 71 %]) pour les patients sans aspergillose (p < 0,001, Figure). Le décès était imputable à l’aspergillose dans 42% des cas, alors que 40% des décès survenaient chez des patients avec une GvH réfractaire et 20% en situation de rechute de l’hémopathie.
Conclusion
Malgré les innovations thérapeutiques récentes, l’aspergillose invasive reste grevée d’une forte mortalité à court et long terme chez les patients allogreffés. Bien que cette mortalité soit en partie liée à l’aspergillose, cette pathologie semble surtout être un marqueur de terrain précaire : immunodépression majeure (corticothérapie systémique, neutropénie prolongée) ou rechute de l’hémopathie.
 Figure : Survie globale des patients ayant présenté une aspergillose invasive post-allogreffe comparée à la survie du reste de la cohorte, représentation selon Simon-Makuch. La survenue de l’aspergillose est analysée de façon temps-dépendante.
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| p 28 early organ toxicity in myeloproliferative syndromes after allogeneic hematopoietic stem cell transplantation auteurs caillon c 1 gallimard j 1 riggiu m 1 kaphan e 1 michonneau d 1 sicre de fontbrune f 1 xhaard a 1 peffault de la tour r 1 robin m 1 etablissement 1 hopital saint louis paris 10 france presentateur caillon clara |
P-28 - EARLY ORGAN TOXICITY IN MYELOPROLIFERATIVE SYNDROMES AFTER ALLOGENEIC HEMATOPOIETIC STEM CELL TRANSPLANTATION
Thème: 01. Allogreffe clinique adulte
Auteurs : CAILLON C. (1), GALLIMARD J. (1), RIGGIU M. (1), KAPHAN E. (1), MICHONNEAU D. (1), SICRE DE FONTBRUNE F. (1), XHAARD A. (1), PEFFAULT DE LA TOUR R. (1), ROBIN M. (1)
Présentateur : CAILLON Clara
Etablissement : (1) Hôpital Saint Louis , Paris 10, FRANCE
RésuméIntroduction
Allogeneic hematopoietic stem cell transplantation is the only cure for myeloproliferative neoplasms (MPNs) progressing to myelodysplastic syndrome (MDS), acute myeloid leukemia (AML), or high-risk myelofibrosis (MF). Non-relapse mortality (NRM) post-transplantation is 10–50% at 1 year. This study aimed to evaluate early organ toxicities post- transplant in MPN patients and their impact on outcomes.
Patients and methods
This retrospective study of data from St-Louis Hospital (Paris, France) included 127 adult transplanted in 2008-2021 for MPN-related diseases. Organ toxicities were graded per CTCAE (grades 1–5). Overall survival (OS), progression-free survival (PFS), and NRM were estimated using Kaplan-Meier and cumulative incidence methods. Prognostic factors were analyzed by Cox regression.
Results
Median age was 55.8 years. Pre-transplant comorbidities included liver disease (21.4%), renal dysfunction (19.8% normal GFR), and cardiovascular history (1.6%). Most patients (55.9%) had an HCT-CI score >1. Donor types were matched unrelated donors (MUD, 37.8%), matched sibling donors (MSD, 37%), mismatched unrelated donors (mMUD, 17.3%), and haploidentical donors (7.9%).
Median follow-up was 7.56 years. Cumulative incidence of grade ≥2 aGVHD at day 100 was 63%. Five-year OS was 49.1% (95%CI: 39.9–57.6), PFS 45.1% (35.9–53.8), and NRM 38% (29.4–46.6).Among 68 deaths, causes included GVHD (48.4%), relapse (20.6%), infection (14.1%), graft failure (3.1%), and others (12.5%).
Liver toxicity grade ≥1 occurred in 55.1%, median onset day +23. Causes were hepatic GVHD (n=38), drug toxicity (n=15) and veno-occlusive disease (n=4). Renal toxicity grade ≥1 occurred in 68.5%, mostly drug toxicity (n=32), hypovolemia (n=19), or lysis syndrome (n=8), median onset day +26. Other grade3-4 toxicities included pancreatic (n=2), cardiac (n=4), neurologic (n=4), digestive (n=1) and skin (n=1).
Univariate risk factors for liver toxicity included secondary MF (HR=1.57; 95%CI: 1.04–2.35), prior Ruxolitinib use (HR=1.58; 95%CI: 1.08–2.3), and lack of polyclonal anti-thymocyte globulin (HR=0.58; 95%CI: 0.37–0.9). Risk factors for renal toxicity were pre-transplant hepatic abnormalities (HR=2.03; 95%CI: 1.05-3.94), JAK2 mutation (HR=1.80; 95%CI: 1.15-2.81), pre-transplant decreased creatininemia clearance [M1] (HR=1.9; 95%CI: 1.02-3.53), and splenomegaly (HR=0.46; 95%CI: 0.23-0.93). Risk factors for grade ≥2 aGVHD were triple-negative mutations (HR=2.4 ; 95%CI: 1.18-4.88) and MUD (HR=2.2; 95%CI: 1.34-3.62). PFS and OS were poorer in males (PFS HR=1.87; 95%CI: 1.06–3.31; OS HR=1.8; 95%CI: 1.01–3.19), AML transformation (HR=2.23; 95%CI: 1.19–4.16), and with unrelated donors (mMUD HR=2.46; 95%CI: 1.28–4.71; MUD HR=2.62; 95%CI: 1.45–4.75). Liver[M2] [CC3] (HR=2.72; 95%CI: 1.39–5.33) and renal (HR=2.45; 95%CI: 1.41–4.26) toxicities predicted higher mortality. Splenectomy was protective for OS (HR=0.39; 95%CI: 0.16–0.96).
In multivariate analysis, pre-transplant AML (HR=2.11. 95%CI: 1.1-4.02), donor type (MUD HR=1.98; mMUD HR=3.04), and post-transplant liver (HR=1.91, p=0.04) or renal (HR=8.04, p<0.001) toxicity grade ≥2 were risk factors for OS.
Conclusion
Early post-transplant organ failures, especially renal and hepatic, are common with MPN and associated with increased mortality. Careful monitoring of organ function is essential in this high-risk population. Prospective studies are needed to identify strategies to reduce early post-transplant organ failure.
Pre-transplant patient characteristics
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| p 29 neoplasies secondaires apres allogreffe de cellules souches hematopoietiques chez les patients atteints danemie de fanconi auteurs bouarab h 1 mehdid f 1 baazizi m 1 rahmoune n 1 ait ouali d 1 zerkout s 1 louar f 1 dekhili b 1 moussaoui h 1 fahem a 1 akhrouf s 1 harieche f 1 hamladji r 1 ahmed nacer r 1 benakli m 1 etablissement 1 centre pierre et marie curie alger algerie presentateur bouarab hanane |
P-29 - NÉOPLASIES SECONDAIRES APRÈS ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS D’ANÉMIE DE FANCONI
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : BOUARAB H. (1), MEHDID F. (1), BAAZIZI M. (1), RAHMOUNE N. (1), AIT OUALI D. (1), ZERKOUT S. (1), LOUAR F. (1), DEKHILI B. (1), MOUSSAOUI H. (1), FAHEM A. (1), AKHROUF S. (1), HARIECHE F. (1), HAMLADJI R. (1), AHMED NACER R. (1), BENAKLI M. (1)
Présentateur : BOUARAB Hanane
Etablissement : (1) Centre Pierre et Marie Curie, Alger, ALGERIE
Résumé Introduction: L’anémie de Fanconi est l’aplasie constitutionnelle la plus fréquente associant des anomalies hématologiques et extra-hématologiques, avec un risque très élevé de développement de néoplasies secondaires : myélodysplasie (MDS), leucémie aiguë (LA) ou carcinome épidermoïde. L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) reste la seule alternative thérapeutique, mais les patients (pts) gardent ce risque élevé des cancers secondaires même après la greffe.
Matériel et méthodes: De Janvier 1998 à Juin 2024, 111 pts atteints d’anémie de Fanconi ont bénéficié d’une allogreffe de CSH, géno-identique, notre centre. Une néoplasie secondaire est survenue chez 6 pts (5,4%) dans les suites post-greffe. Leur âge moyen est de 8 ans (3-13) et sex-ratio M/F: 2. Le statut à la greffe: aplasie médullaire sévère (2 pts), modérée (4 pts). Le délai diagnostic-greffe est de 24 mois (4-46). Le conditionnement reçu est basée sur la chimiothérapie seule associant Fludarabine-Endoxan, et SAL à doses réduites chez 4 pts et Busulfan-Endoxan chez 2 pts. Tous les pts ont reçu un greffon de CSP avec un taux de CD34 moyen de 8,4x106/Kg (4,54-16,7). La prophylaxie de la GVHD a associé méthotrexate et Ciclosporine. Au 30 Juin 2025, le recul minimum est de 12 mois, maximum de 27 ans.
Résultats: La durée moyenne d’aplasie est de 19 jours (12-38). Les transfusions en culots globulaires (CG) ont été nécessaires chez tous les pts, avec une moyenne de 3,5 CG/pt (2-5). Les 6 pts ont reçu des concentrés plaquettaires (CUP) avec une moyenne de 3 CUP/pt (1-6,5). La GVHD aiguë a été observée chez 2 pts (33,3%) et une GVHD chronique chez 6 pts (100%) dont 2 extensives. La néoplasie secondaire est survenue après un délai post-greffe de 97 mois (2-288). Quatre pts ont développé un carcinome épidermoïde (œsophage: 2, bouche: 1, foie: 1), un pt a présenté un lymphome T/NK du cavum et un pt une LA Myéloblastique. Malgré le traitement entrepris, 5 pts sont décédés dans un délai moyen de 2,5 mois (1-6), un pt est vivant en rémission complète avec un recul de 36 mois.
Conclusion: La néoplasie secondaire est une complication majeure de l’anémie de Fanconi, première cause de mortalité tardive chez les pts greffés. Le conditionnement myéloablatif, la survenue de GVHD chronique, l’immunosuppression prolongée et l’exposition aux rayons UV augmentent ce risque. D’où l’importance d’un suivi rapproché, spécialisé et multidisciplinaire pour détecter précocement cette complication grave.
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| p 30 allogreffe de cellules souches hematopoietiques chez des patients de moins de 18 ans atteints de leucemie myeloide chronique resultats a long terme auteurs louar f 1 mehdid f 1 baazizi m 1 rahmoune n 1 ait ouali d 1 zerkout s 1 bouarab h 1 akhrouf s 1 moussaoui h 1 dekhili b 1 fahem a 1 harieche f 1 hamladji r 1 ahmed nacer r 1 benakli m 1 etablissement 1 centre pierre et marie curie alger algerie presentateur bouarab hanane |
P-30 - ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES CHEZ DES PATIENTS DE MOINS DE 18 ANS ATTEINTS DE LEUCÉMIE MYÉLOÏDE CHRONIQUE ; RÉSULTATS À LONG TERME
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : LOUAR F. (1), MEHDID F. (1), BAAZIZI M. (1), RAHMOUNE N. (1), AIT OUALI D. (1), ZERKOUT S. (1), BOUARAB H. (1), AKHROUF S. (1), MOUSSAOUI H. (1), DEKHILI B. (1), FAHEM A. (1), HARIECHE F. (1), HAMLADJI R. (1), AHMED NACER R. (1), BENAKLI M. (1)
Présentateur : BOUARAB Hanane
Etablissement : (1) Centre Pierre et Marie Curie, Alger, ALGERIE
Résumé Introduction : Le paradigme thérapeutique de la LMC a considérablement changé après l'introduction des inhibiteurs de tyrosine kinase (ITKs). L’indication de l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) est limitée aux patients (pts) présentant une phase avancée (accélérée ou acutisée) ou résistants/intolérants aux ITKs (ELN 2013 à 2025). Cette étude rétrospective monocentrique rapporte les résultats d’une série de pts de moins de 18 ans ayant bénéficié de cette procédure avant et après l’ère des inhibiteurs de tyrosine kinase.
Matériel Et Méthodes : De Décembre 1998 à Décembre 2021, 35 enfants atteints de LMC ont bénéficié d’une allogreffe de CSH dont 34 (97%) géno-identique et une haplo-identique. L’âge médian est de 13 ans (5-18 ans) ; sex ratio H/F de 0,75. Leur statut à la greffe : phase myélocytaire : 26 pts (74,2%), phase accélérée : 6 pts (17%), phase acutisée : 3 pts (8,5%). Seuls 4 pts (11,4%) ont bénéficié d’une allogreffe pour résistance aux ITKs. Tous les pts ont reçu un conditionnement par chimiothérapie seule comportant Busulfan associé à Endoxan chez 29 pts (82,8%), à Etoposide (4 pts), à Fludrabine (1 pt) et une greffe haplo-identique avec conditionnement TBF (1 pt). La prophylaxie GVHD a comporté l’association Ciclosporine-Méthotrexate +/- Cellcept. Un greffon de cellules souches périphériques a été utilisé chez 31 pts (88,5%) avec un taux moyen de CD34: 8,57x /kg (1,6-41,5), un greffon médullaire chez 3 pts avec un taux moyen de cellules nucléées :5,25x /kg (4- 6,7), un greffon placentaire chez 1 pt.
Résultats : L’aplasie a été constatée chez tous les pts, de durée moyenne de 13 jours (4-26). Le délai médian de sortie d’aplasie est de 20 jours (11-30). Onze pts (31,4%) ont présenté une GVHD aigue dont 5 (14,2%) de grade III–IV dans un délai médian de 28 jours (16-42) et la GVHD chronique a été observée chez 18 pts (58%) dont 12 (38,7%) de forme extensive. Une rechute est survenue chez 9 pts (18,7%), suivie d'une rémission moléculaire obtenue chez 4 pts après traitement par ITKs +/-DLI. A juin 2025, après un suivi médian de 239 mois (42-318), 21 pts (60%) sont vivants en remission complète et 14 pts (40%) sont décédés dont 9 pts (25,7%) de TRM (GVHD : 6, Infection : 2, micro-angiopathie thrombotique : 1), et 5 pts (14,2%) de rechute. Les survies actuarielles globale et sans évènements sont respectivement de 58,7% et 37%.
Conclusion : L’allogreffe de CSH a longtemps été le seul traitement curateur dans la LMC avant l’ère des ITKs. Depuis, le nombre de pts bénéficiant d’une allogreffe a considérablement diminué. Cependant, malgré l’avènement de plusieurs générations d’ITKs, elle reste toujours indiquée pour une minorité de pts atteints de LMC. L’enjeu majeur est la réduction de la morbi-mortalité liée à la procédure, en particulier la GVHD.
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| p 31 allogreffe de cellules souches hematopoietiques dans la thalassemie majeure resultats a long terme auteurs baazizi m 1 tensaout f 1 mehdid f 1 rahmoune n 1 ait ouali d 1 bouarab h 1 zerkout s 1 louar f 1 akhrouf s 1 dekhili b 1 fahem a 1 harieche f 1 hamladji r 1 ahmed nacer r 1 benakli m 1 etablissement 1 centre pierre et marie curie alger algerie presentateur bouarab hanane |
P-31 - ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES DANS LA Β-THALASSÉMIE MAJEURE; RÉSULTATS À LONG TERME
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : BAAZIZI M. (1), TENSAOUT F. (1), MEHDID F. (1), RAHMOUNE N. (1), AIT OUALI D. (1), BOUARAB H. (1), ZERKOUT S. (1), LOUAR F. (1), AKHROUF S. (1), DEKHILI B. (1), FAHEM A. (1), HARIECHE F. (1), HAMLADJI R. (1), AHMED NACER R. (1), BENAKLI M. (1)
Présentateur : BOUARAB Hanane
Etablissement : (1) Centre Pierre et Marie Curie, Alger, ALGERIE
Résumé Introduction : L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) représente le seul traitement curatif de la bêta-thalassémie majeure transfusion dépendante (TDT) avec des résultats excellents dans la situation de greffe à partir d’un donneur familial, quand elle est réalisée précocement avant l’installation des complications liées à la surcharge en fer. Cette étude rétrospective analyse les résultats de 68 patients (pts) atteints de β-TDT ayant bénéficié de cette procédure à partir de donneurs HLA identiques.
Matériel et méthodes : Entre juin 1999 et juillet 2018, 68 pts ont été greffés avec des donneurs apparentés HLA-identiques : 56 géno-identiques, 9 phéno-identiques, et 3 greffons de sang de cordon. L’âge médian est de 8 ans (4–18), dont 45 pts (66 %) âgés de plus de 7 ans. Le sex-ratio est de 1,42. Le nombre total de culots globulaires reçus par pt est en moyenne 81 (54 à 312); la chélation du fer est inadéquate chez 46 pts (67,6%) et la ferritinémie prégreffe est en moyenne de 1334 ng/ml (103–10220). Selon Pesaro, classe 1 : 10 pts (14,7 %), classe 2 : 26 pts (38,3 %), et classe 3 : 32 pts (47 %). Une splenectomie a été effectuée chez 30 pts (44 %). Le délai diagnostic-greffe est en moyenne de 84 mois (36-192). Tous ont reçu un conditionnement myéloablatif par une chimiothérapie seule : classe 1 et 2 (Busulfan à doses fonction du poids, Endoxan 200 mg/kg et Thymoglobuline 10 mg/kg) ; classe 3 (Busulfan avec Endoxan 120 mg/kg et Thymoglobuline.). Pour la greffe avec sang placentaire : Busulfan, Thiotèpa 10mg/kg et Fludarabine 160 mg/m2. La prophylaxie de la GVHD a associé méthotrexate et ciclosporine ou ciclosporine seule (sang de cordon). Les greffons sont des cellules souches périphériques dans 57 cas (83,8 %), avec un taux moyen de cellules CD34+ de 10,81×10⁶/kg de receveur (3,94–37,9), médullaires dans 8 cas (cellules nucléées 4,26×10⁸/kg) et 03 greffons du sang placentaire dont le taux moyen de cellules nucléées est de 4,8×10⁷/kg). Au 31 mai 2025, le recul minimum est de 82 mois et maximum de 296 mois.
Résultats : La durée moyenne d’aplasie est de 16 jours (6 à 69), la prise de greffe sur les neutrophiles est observée en moyenne à 17 jours (9–69). Tous les pts ont nécessité des transfusions sanguines en moyenne de 5 unités de concentrés érythrocytaires (1,5–16) et 4 unités de concentrés plaquettaires (0–32). Neuf pts (4 en classe 3 de Pesaro) ont présenté un rejet précoce dont 8 ont bénéficié d’un boost sans bénéfice, sauf pour un pt. Une maladie veino-occlusive (MVO) a été observée chez 7 pts (10,2 %). Une GVH aiguë de grade II–IV est survenue chez 13 pts (23,2 %) et une GVH chronique extensive chez 6 pts (11,5 %). Cinquante-et-un pts (75 %) sont vivants avec un suivi médian de 120 mois (82–296), dont 42 pts (82,3 %) présentent un chimérisme donneur complet. Dix-sept patients (25%) sont décédés par : rejet de greffe (3 pts), infections précoces (2 pts), MVO (1 pt), GVHD aiguë (6 pts), GVHD chronique (1 pt), MAT (1 pt), cancer buccal (1 pt), hydrocéphalie (1 pt), cirrhose hépatique (1 pt). La survie globale (OS) à 25 ans est de 69 %. Selon le score de Pesaro, l’OS est de 68 % pour les classes 1–2 et de 75 % pour la classe 3.
Conclusion : Malgré une proportion élevée de pts présentant des facteurs de risque avancés (classe de Pesaro élevée, âge avancé), l'allogreffe de CSH a permis une survie durable à long terme dans cette cohorte. Elle doit etre effectuée précocement pour améliorer les résultats.
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| p 33 impact de la compatibilite abo entre le couple donneur receveur sur la reconstitution hematologique post allogreffe haploidentique de cellules souches hematopoietiques chez une population pediatrique auteurs lameri m 1 aissa w 1 boughzala y 1 ouerghemmi o 1 ghazouani e 1 sellami m 1 bouhalouene k 1 ben ammar s 1 jemaa n 1 ben khaled m 2 ouederni m 2 kaabi h 1 hmida s 1 chaabane m 1 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine de tunisie tunis tunisie 2 centre national de greffe de moelle osseuse service de pediatrie et dimmunohematologie tunis tunisie presentateur lameri meriem |
P-33 - IMPACT DE LA COMPATIBILITE ABO ENTRE LE COUPLE DONNEUR RECEVEUR SUR LA RECONSTITUTION HEMATOLOGIQUE POST-ALLOGREFFE HAPLOIDENTIQUE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES CHEZ UNE POPULATION PEDIATRIQUE
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : LAMERI M. (1), AISSA W. (1), BOUGHZALA Y. (1), OUERGHEMMI O. (1), GHAZOUANI E. (1), SELLAMI M. (1), BOUHALOUENE K. (1), BEN AMMAR S. (1), JEMAA N. (1), BEN KHALED M. (2), OUEDERNI M. (2), KAABI H. (1), HMIDA S. (1), CHAABANE M. (1)
Présentateur : LAMERI Meriem
Etablissement : (1) Centre National De Transfusion Sanguine de Tunisie , Tunis , TUNISIE; (2) Centre National de Greffe de Moelle Osseuse Service de pédiatrie et d’immunohématologie , Tunis , TUNISIE
Résumé Introduction / Objectif
La greffe haploidentique de cellules souches hématopoïétiques (CSH) constitue une option thérapeutique majeure en l’absence de donneur HLA compatible. L’administration de cyclophosphamide à forte dose en post-greffe permet de limiter les complications immunologiques tout en favorisant la reconstitution hématopoïétique. Toutefois, certains facteurs pronostiques, tels que la compatibilité ABO donneur-receveur, peuvent moduler le délai de reconstitution hématologique. Ce travail évalue l’impact de ce facteur sur la reconstitution hématopoïétique post-greffe.
Matériel & Méthode
Il s’agit d’une étude rétrospective menée au sein de l’unité d’allogreffe de CSH du Centre National de Transfusion Sanguine de Tunisie, en collaboration avec le service de pédiatrie et d’immunohématologie du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse entre Janvier 2019 et Décembre 2023.Les différentes données ont été traitées sur le logiciel Microsoft Office EXCEL® version 2016. L’analyse statistique des données a été effectuée sur le logiciel MedCalc® version 19.0.4.
Résultats
Quarante-huit allogreffes haploidentiques ont été réalisées chez 47 patients pédiatriques (un patient a bénéficié de deux greffes). Trente-deux procédures concernaient des couples donneur–receveur ABO compatibles et 16 des situations incompatibles (5 mineures, 10 majeures et 1 bidirectionnelle). La sortie d’aplasie a pu être analysée chez 41 patients. Les délais médians de reconstitution étaient de 17 jours [14–19] pour les polynucléaires neutrophiles (≥ 500/mm³), 18 jours [14–21] pour les plaquettes (≥ 20 000/mm³) et 18 jours [14–24] pour l’hémoglobine (≥ 10 g/dl). En analyse univariéepar OR, l’incompatibilité ABO majeure et bidirectionnelle étaient significativement associées à un retard de reconstitution hématologique (OR = 1,22 ; IC95 % : 1,04–1,43 ; p = 0,0145), contrairement à l’incompatibilité mineure (OR = 1,02 ; IC95 % : 0,69–1,50 ; p = 0,927). En analyse multivariée, réalisée par régression logistique après ajustement sur les variables cliniques et biologiques pertinentes (richesse du greffon, type de conditionnement, diagnostic, âge du donneur, DSA, mismatch de sexe et rapport pondéral donneur/receveur), aucune variable, y compris l’incompatibilité ABO, n’était significativement associée à la sortie d’aplasie.
Discussion
Selon notre étude, les incompatibilités ABO majeure et bidirectionnelle constituent un facteur de risque de retard de sortie d’aplasie chez les patients pédiatriques recevant une greffe haploidentique de CSH, tandis que l’incompatibilité mineure n’a pas d’effet significatif. Ces résultats sont cohérents avec ceux de plusieurs études antérieures rapportant un retard de reconstitution érythrocytaire et plaquettaire en cas d’incompatibilité ABO majeure ou bidirectionnelle. Ce phénomène pourrait s’expliquer par la lyse des CSHgreffées par les anticorps anti-A ou anti-B présents chez le receveur (incompatibilité majeure) ou chez le donneur et le receveur (bidirectionnelle), affectant ainsi la reconstitution hématologique.
Conclusion
L’incompatibilité ABO majeure et bidirectionnelle constitue un facteur de retard de la reconstitution hématologique après allogreffe de CSH. Ce constat souligne la nécessité d’intégrer ce paramètre dans la sélection du donneur et dans la stratégie de suivi post-greffe. Des études portant sur des cohortes plus larges restent toutefois indispensables pour confirmer ces résultats et optimiser les approches de prise en charge.
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| p 34 impact de la richesse cellulaire des greffons de cellules souches hematopoietiques sur la reconstitution hematologique dans le cadre des allogreffes haploidentique savec administration de cyclophosphamide a haute dose en post greffe auteurs lameri m 1 ghazouani e 1 sellami m 1 ouerghemmi o 1 bouhalouene k 1 ben ammar s 1 jemaa n 1 raies l 1 mtaallah r 1 ben khaled m 2 ouederni m 2 kaabi h 1 hmida s 1 chaabane m 1 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine de tunisie tunis tunisie 2 centre national de greffe de moelle osseuse service de pediatrie et dimmunohematologie tunis tunisie presentateur lameri meriem |
P-34 - IMPACT DE LA RICHESSE CELLULAIRE DES GREFFONS DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES SUR LA RECONSTITUTION HEMATOLOGIQUE DANS LE CADRE DES ALLOGREFFES HAPLOIDENTIQUE SAVEC ADMINISTRATION DE CYCLOPHOSPHAMIDE A HAUTE DOSE EN POST GREFFE
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : LAMERI M. (1), GHAZOUANI E. (1), SELLAMI M. (1), OUERGHEMMI O. (1), BOUHALOUENE K. (1), BEN AMMAR S. (1), JEMAA N. (1), RAIES L. (1), MTAALLAH R. (1), BEN KHALED M. (2), OUEDERNI M. (2), KAABI H. (1), HMIDA S. (1), CHAABANE M. (1)
Présentateur : LAMERI Meriem
Etablissement : (1) Centre National De Transfusion Sanguine de Tunisie , Tunis , TUNISIE; (2) Centre National de Greffe de Moelle Osseuse Service de pédiatrie et d’immunohématologie , Tunis , TUNISIE
Résumé Introduction / Objectif
La reconstitution hématopoïétique après allogreffe haploidentique avec cyclophosphamide à haute dose en post-greffe constitue un déterminant majeur du succès thérapeutique. La richesse cellulaire du greffon, en particulier le contenu en cellules CD34+, est considérée comme un facteur pronostique potentiel. Dans ce travail, nous nous proposons d’évaluer l’impact de la richesse cellulaire des greffons de cellules souches hématopoïétiques (CSH) sur la reconstitution hématopoïétique dans un contexte d’allogreffe haploidentique.
Matériel & Méthode
Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective menée au sein de l’unité d’allogreffe de CSH du Centre National de Transfusion Sanguine de Tunisie, en collaboration avec le service de pédiatrie et d’immunohématologie du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse sur une période de 5 ans (Janvier 2019 - Décembre 2023). Les données ont été traitées sur le logiciel Microsoft Office EXCEL® version 2016 et l’analyse statistique a été effectuée sur le logiciel MedCalc® version 19.0.4.Les variables continues ont été décrites par la médiane et les intervalles interquartiles [Q1–Q3]. Le Q1 de la numération des cellules CD34⁺ a servi de seuil de stratification pour définir la richesse des greffons. L’analyse univariée a reposé sur le calcul des rapports des cotes (OR) avec IC95 % à partir de tableaux croisés. L’analyse multivariée a été réalisée par régression logistique, en ajustant sur les principales variables cliniques et biologiques (richesse du greffon, type de conditionnement, diagnostic, âge du donneur, DSA, mismatch de sexe, rapport pondéral donneur/receveur).
Résultats
Au total, 48 greffons de CSH haploidentiques ont été préparés. Le volume médian des greffons était de 260,50 mL [187,75 – 388,50] avec une richesse en cellules CD34⁺ de 8,70×10⁶/kg [4,46 – 14,36]. En analyse univariée, une richesse en CD34⁺≥ 4,46×10⁶/kg (Q1) était significativement associée à une probabilité plus faible de retard de reconstitution hématopoïétique (OR = 0,81 ; IC95% = [0,69 – 0,95] ; p = 0,0083), suggérant un effet protecteur. En revanche, l’analyse multivariée par régression logistique n’a identifié aucune variable, y compris la richesse cellulaire des greffons, comme facteur indépendant associé à la reconstitution hématopoïétique.
Discussion
Les résultats de cette étude montrent que les greffons haploidentiques préparés présentaient une richesse médiane en cellules CD34⁺ conforme aux standards internationaux, avec une valeur de 8,70×10⁶/kg du poids du receveur. Cette richesse cellulaire est globalement supérieure au seuil minimal classiquement recommandé pour une reconstitution hématopoïétique rapide et durable, situé autour de 2 à 4×10⁶/kg.L’analyse univariée suggère qu’un seuil ≥ 4,46×10⁶/kg est associé à une reconstitution plus rapide, ce qui rejoint les données de la littérature. Toutefois, cette association n’a pas été confirmée en analyse multivariée, soulignant que la dose de CD34⁺, bien qu’indicateur majeur de la qualité du greffon, ne constitue pas à elle seule un facteur prédictif indépendant.
Conclusion
Nos résultats suggèrent que la richesse cellulaire du greffon, bien qu’associée à la reconstitution hématopoïétique en analyse univariée, perd sa significativité après ajustement multivarié. Cela souligne l’importance d’autres facteurs cliniques et biologiques dans ce contexte complexe, et appelle à des études complémentaires sur de plus larges cohortes.
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| p 35 impact du mismatch de sexe entre le couple donneur receveur sur la survenue de la gvhd aigue post allogreffe haploidentique de cellules souches hematopoietiques chez une population pediatrique auteurs lameri m 1 aissa w 1 boughzala y 1 ouerghemmi o 1 ghazouani e 1 sellami m 1 bouhalouene k 1 ben ammar s 1 jemaa n 1 ben khaled m 2 ouederni m 2 kaabi h 1 hmida s 1 chaabane m 1 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine de tunisie tunis tunisie 2 centre national de greffe de moelle osseuse service de pediatrie et dimmunohematologie tunis tunisie presentateur lameri meriem |
P-35 - IMPACT DU MISMATCH DE SEXE ENTRE LE COUPLE DONNEUR RECEVEUR SUR LA SURVENUE DE LA GVHD AIGUE POST-ALLOGREFFE HAPLOIDENTIQUE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES CHEZ UNE POPULATION PEDIATRIQUE
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : LAMERI M. (1), AISSA W. (1), BOUGHZALA Y. (1), OUERGHEMMI O. (1), GHAZOUANI E. (1), SELLAMI M. (1), BOUHALOUENE K. (1), BEN AMMAR S. (1), JEMAA N. (1), BEN KHALED M. (2), OUEDERNI M. (2), KAABI H. (1), HMIDA S. (1), CHAABANE M. (1)
Présentateur : LAMERI Meriem
Etablissement : (1) Centre National De Transfusion Sanguine de Tunisie , Tunis , TUNISIE; (2) Centre National de Greffe de Moelle Osseuse service de pédiatrie et d’immunohématologie , Tunis , TUNISIE
Résumé Introduction / Objectif
Chez l’enfant, l’allogreffe haploidentique de cellules souches hématopoïétiques (CSH) constitue une alternative essentielle en l’absence de donneur HLA identique apparenté. Malgré les avancées des protocoles de conditionnement et de prophylaxie, la GVHD aiguë reste une complication majeure. Au-delà de la disparité HLA, certains paramètres du couple donneur–receveur, notamment le mismatch de sexe, pourraient influencer ce risque. Si cet effet est bien documenté chez l’adulte, les données pédiatriques demeurent limitées. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’impact du mismatch de sexe sur la survenue de la GVHD aiguë après allogreffe haploidentique pédiatrique.
Matériel & Méthode
Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective menée au sein de l’unité d’allogreffe de CSH du Centre National de Transfusion Sanguine de Tunisie, en collaboration avec le service de pédiatrie et d’immunohématologie du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse sur une période de 5 ans (Janvier 2019 - Décembre 2023). Selon le sexe du donneur et du receveur, les greffes avec mismatch de sexe ont été définies lorsque le donneur était de sexe féminin et le receveur était de sexe masculin. La classification de la GVHD aiguë a suivi la classification modifiée de Glucksberg. Les grades II et IV sont considérés comme GHVD aiguë sévère. Les données ont été traitées sur le logiciel Microsoft Office EXCEL® version 2016 et l’analyse statistique a été effectuée sur le logiciel MedCalc® version 19.0.4.
Résultats
Quarante-sept patients pédiatriques ont été inclus (âge médian : 2 ans, extrêmes : 2 mois–16 ans ; sex-ratio H/F : 0,88). Les donneurs étaient majoritairement masculins (62,5 %), d’âge médian 38 ans.
Parmi les 48 allogreffes haploidentiques, 17 ont été réalisées avec un couple donneur/receveur de même sexe, et 31 avec un mismatch de sexe (12 receveurs masculins avec donneur féminin, 19 receveurs féminins avec donneur masculin).En analyse univariée, le mismatch de sexe était significativement associé à la survenue de la GVHD aiguë (OR = 4,0 ; IC95% [1,74–9,20] ; p = 0,0011). En analyse multivariée, après ajustement sur les principaux facteurs cliniques et biologiques, le mismatch de sexe persistait comme facteur de risque indépendant (OR = 17,7 ; IC95% [0,13–297,9] ; p = 0,0068).
Discussion
Nos résultats indiquent que le mismatch de sexe, en particulier donneuse femme/receveur homme, augmente significativement le risque de GVHD aiguë après allogreffe haplo-identique pédiatrique, en accord avec les données adultes liant cette disparité à une alloréactivité accrue dirigée contre les antigènes mineurs du chromosome Y. Toutefois, la taille limitée de l’échantillon et l’absence de certains paramètres non évalués, tels que la parité des donneuses ou le statut hormonal, restreignent la portée des conclusions. Ces facteurs, ainsi que d’autres variables cliniques et biologiques, devraient être intégrés dans de futures études pour mieux préciser l’impact réel du mismatch de sexe.
Conclusion
Le mismatch de sexe s’est révélé comme un facteur de risque significatif de GVHD aiguë après allogreffe haploidentique pédiatrique. Ces résultats soulignent l’importance de considérer le sexe du donneur dans la stratégie de sélection, en particulier chez les receveurs masculins. Des études multicentriques avec des effectifs plus élevés sont nécessaires pour confirmer ces observations et préciser leur portée clinique.
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| p 36 impact des anticorps specifiques du donneur dsa sur la reconstitution hematologique apres allogreffe haploidentiquede cellules souches hematopoietiques avec cyclophosphamide en post greffe chez une population pediatrique auteurs lameri m 1 ghazouani e 1 aissa w 1 boughzala y 1 ouerghemmi o 1 sellami m 1 boubalouene k 1 ben ammar s 1 jemaa n 1 ben khaled m 2 ouederni m 2 sfar i 3 kaabi h 1 hmida s 1 chaabane m 1 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine de tunisie tunis tunisie 2 centre national de greffe de moelle osseuse service de pediatrie tunis tunisie 3 service d immunologie hopital charles nicole tunis tunisie presentateur lameri meriem |
P-36 - IMPACT DES ANTICORPS SPECIFIQUES DU DONNEUR (DSA) SUR LA RECONSTITUTION HEMATOLOGIQUE APRES ALLOGREFFE HAPLOIDENTIQUEDE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES AVEC CYCLOPHOSPHAMIDE EN POST GREFFE CHEZ UNE POPULATION PEDIATRIQUE
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : LAMERI M. (1), GHAZOUANI E. (1), AISSA W. (1), BOUGHZALA Y. (1), OUERGHEMMI O. (1), SELLAMI M. (1), BOUBALOUENE K. (1), BEN AMMAR S. (1), JEMAA N. (1), BEN KHALED M. (2), OUEDERNI M. (2), SFAR I. (3), KAABI H. (1), HMIDA S. (1), CHAABANE M. (1)
Présentateur : LAMERI Meriem
Etablissement : (1) Centre National De Transfusion Sanguine de Tunisie , Tunis , TUNISIE; (2) Centre National de Greffe de Moelle Osseuse Service de pédiatrie , Tunis, TUNISIE; (3) Service d'immunologie Hopital Charles Nicole, Tunis , TUNISIE
Résumé Introduction
La présence d’anticorps anti-HLA dirigés contre le donneur (Donor Specific Antibodies, DSA) est un facteur reconnu de rejet ou de retard d’implantation après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Si cet impact est bien documenté chez l’adulte, les données pédiatriques, notamment dans le contexte de greffes haploidentiques, restent limitées et hétérogènes. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’effet des DSA sur la reconstitution hématologique chez des patients pédiatriques greffés.
Matériels et méthodes
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective menée au sein de l’unité d’allogreffe de CSH du Centre National de Transfusion Sanguine de Tunisie, en collaboration avec le service de pédiatrie du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse de Janvier 2019 à Décembre 2023. Les données ont été traitées sur Microsoft EXCEL® 2016 et l’analyse statistique a été effectuée sur MedCalc® 19.0.4. La recherche de DSA a été réalisée systématiquement par la technique Luminex®, avec un seuil de positivité fixé à ≥1500 MFI. En cas de positivité au-delà de ce seuil, une désensibilisation était proposée selon l’évaluation clinique, incluant le Rituximab, plasmaphérèses et/ou immunoglobulines intraveineuses.
Résultats
Quarante-sept patients pédiatriques ont été inclus (âge médian 2 ans, extrêmes : 2 mois–16 ans ; sex-ratio H/F = 0,88). La recherche des anticorps anti-HLA dirigés contre le donneur (DSA) a été négative chez 41 receveurs (87,2 %) et positive chez 6 receveurs (12,8 %) : deux patients présentaient une MFI ≥ 1500, deux patients une MFI < 1500, et pour deux patients la MFI n’était pas précisée.En analyse univariée, la présence de DSA était significativement associée à un risque accru de retard de reconstitution hématopoïétique (OR = 1,20 ; IC95 % : 1,048–1,3738 ; p = 0,0082). L’analyse multivariée, réalisée par régression logistique et ajustée sur la richesse du greffon, le type du conditionnement, le diagnostic, l’âge du donneur, le mismatch de sexe et le rapport pondéral donneur/receveur, n’a pas permis de confirmer cette association, probablement en raison de la taille limitée de l’échantillon et de la variabilité des données.
Discussion
Nos résultats indiquent que la présence de DSA constitue un facteur de risque potentiel de retard de la reconstitution hématologique après allogreffe haploidentique pédiatrique avec administration de forte dose de cyclophosphamide en post greffe. Ce constat est en accord avec les données de la littérature, où les DSA, en particulier lorsqu’ils sont de forte intensité (MFI ≥ 1500), sont associés à un échec de la prise de greffe ou à une reconstitution hématologique retardée. Toutefois, la faible prévalence des DSA dans notre cohorte et la taille restreinte de l’échantillon limitent la puissance statistique et expliquent probablement l’absence de signification en analyse multivariée. Des facteurs additionnels, tels que l’efficacité des protocoles de désensibilisation ou la cinétique de disparition des anticorps, mériteraient d’être intégrés dans de futures études.
Conclusion
La présence de DSA pourrait retarder la reconstitution hématologique après allogreffe haploidentique pédiatrique, soulignant l’intérêt d’un dépistage systématique et d’une prise en charge adaptée, notamment pour les MFI élevés. Des études sur des cohortes plus larges sont nécessaires pour confirmer ces observations et optimiser les stratégies de désensibilisation.
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| p 37 influence du diagnostic sous jacent sur la reconstitution hematopoietique apres allogreffe haploidentique de cellules souches hematopoietiques avec cyclophosphamide a haute dose en post greffedans une cohorte pediatrique auteurs lameri m 1 boughzala y 1 aissa w 1 ouerghemmi o 1 ghazouani e 1 sellami m 1 bouhalouene k 1 ben ammar s 1 jemaa n 1 ben khaled m 2 ouederni m 2 kaabi h 1 hmida s 1 chaabane m 1 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine de tunisie tunis tunisie 2 centre national de greffe de moelle osseuse service de pediatrie tunis tunisie presentateur lameri meriem |
P-37 - INFLUENCE DU DIAGNOSTIC SOUS-JACENT SUR LA RECONSTITUTION HEMATOPOÏETIQUE APRES ALLOGREFFE HAPLOIDENTIQUE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES AVEC CYCLOPHOSPHAMIDE A HAUTE DOSE EN POST-GREFFEDANS UNE COHORTE PEDIATRIQUE
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : LAMERI M. (1), BOUGHZALA Y. (1), AISSA W. (1), OUERGHEMMI O. (1), GHAZOUANI E. (1), SELLAMI M. (1), BOUHALOUENE K. (1), BEN AMMAR S. (1), JEMAA N. (1), BEN KHALED M. (2), OUEDERNI M. (2), KAABI H. (1), HMIDA S. (1), CHAABANE M. (1)
Présentateur : LAMERI Meriem
Etablissement : (1) Centre National De Transfusion Sanguine de Tunisie , Tunis , TUNISIE; (2) Centre National de Greffe de Moelle Osseuse Service de pédiatrie, Tunis , TUNISIE
Résumé Introduction
La reconstitution hématopoïétique post-allogreffe haploidentique de cellules souches hématopoïétiques (CSH) peut être influencée par plusieurs facteurs liés au receveur, dont la pathologie sous-jacente. Certaines affections, notamment les hémopathies malignes, modifient le microenvironnement médullaire et peuvent retarder la prise du greffon et la récupération hématologique. Les données pédiatriques à ce sujet restent limitées. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact du diagnostic sous-jacent du receveur sur la reconstitution hématologique après allogreffe haploidentique.
Matériels et méthodes
Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective menée au sein de l’unité d’allogreffe de CSH du Centre National de Transfusion Sanguine de Tunisie, en collaboration avec le service de pédiatrie du Centre National de Greffe de Moelle Osseuse de Janvier 2019 à Décembre 2023. Les données ont été traitées sur Microsoft EXCEL® 2016 et l’analyse statistique a été effectuée sur MedCalc® 19.0.4. L’analyse multivariée a été réalisée par régression logistique, en ajustant sur les principales variables cliniques et biologiques (richesse du greffon, type de conditionnement, âge du donneur, anticorps dirigés contre le donneur, mismatch de sexe, rapport pondéral donneur/receveur).
Résultats
L’étude a porté sur 47 patients pédiatriques, âgés de 2 mois à 16 ans, avec une médiane d’âge de 2 ans et un sex-ratio H/F de 0,88.Les indications d’allogreffe haploidentique se répartissaient sur 9 diagnostics : 21,3 % présentaient une leucémie aiguë lymphoblastique à précurseurs Bet 4,3 % une leucémie aiguë lymphoblastique à précurseurs T, 21,3 % une leucémie aiguë myéloïde, 4,3 % un syndrome myélodysplasique, 25,5 % un déficit immunitaire combiné sévère, 12,8 % une aplasie médullaire, 6,4 % une granulomatose septique chronique, 2,1 % un syndrome de déficit d’adhésion des leucocytes LFA-1 et 2,1 % un déficit d’expression des molécules HLA classe II. En analyse univariée, les hémopathies malignes étaient associées à un risque accru de retard de reconstitution hématopoïétique (OR = 1,30 ; IC95 % : 1,003–1,676 ; p = 0,047). Toutefois, en analyse multivariée, aucune association statistiquement significative n’a été retrouvée.
Discussion
Nos résultats suggèrent que les hémopathies malignes pourraient constituer un facteur de risque modéré de retard de reconstitution hématopoïétique en analyse univariée, probablement en raison d’un microenvironnement médullaire altéré et de traitements antérieurs pouvant affecter la niche hématopoïétique. L’absence de confirmation en analyse multivariée pourrait refléter la taille limitée de l’échantillon et l’hétérogénéité des diagnostics. D’autres facteurs, comme le statut de la maladie avant la greffe ou les transfusions répétées chez les patients avec des hémopathies non malignes, pourraient également influencer la prise du greffon et devraient être explorés dans de futures études sur des cohortes plus larges.
Conclusion
Le diagnostic sous-jacent, en particulier les hémopathies malignes, pourrait moduler la reconstitution hématologique post-allogreffe haploidentique pédiatrique. Ces résultats préliminaires nécessitent des confirmations dans des cohortes plus étendues et une stratification selon le statut de la maladie avant transplantation pour optimiser la prise en charge des patients.
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| p 38 mieux comprendre la restauration immunologique apres une allogreffe de moelle osseuse grace au jeu evaluation dun nouvel outil educatif dans le programme etoile auteurs tardy c 1 esteve a 1 baldo c 1 dalle j 1 le mouel l 1 etablissement 1 chu robert debre paris france presentateur esteve aurelie |
P-38 - MIEUX COMPRENDRE LA RESTAURATION IMMUNOLOGIQUE APRÈS UNE ALLOGREFFE DE MOELLE OSSEUSE GRÂCE AU JEU : ÉVALUATION D’UN NOUVEL OUTIL ÉDUCATIF DANS LE PROGRAMME ETOILE
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : TARDY C. (1), ESTEVE A. (1), BALDO C. (1), DALLE J. (1), LE MOUËL L. (1)
Présentateur : ESTEVE Aurelie
Etablissement : (1) CHU Robert Debré, Paris, FRANCE
RésuméIntroduction/Objectifs
Le programme d’éducation thérapeutique du patient (ETP) ETOILE s’adresse aux enfants ayant reçu une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques et à leurs aidants. La séance portant sur la reconstitution immunologique a été retravaillée car les notions abordées restaient « floues et abstraites » d’après les participants. Un nouvel outil éducatif a été développé (jeu de plateau coopératif), répondant à l’objectif pédagogique : « m'approprier l’évolution de mes défenses immunitaires post-allogreffe » pour enrichir le contenu initial de la séance.
L'objectif de ce travail est d’évaluer la satisfaction des enfants et leurs aidants suite à l’ajout de ce nouvel outil dans la séance d’ETP.
Matériels et méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective, utilisant les données d’activité du programme et des évaluations (fin de séance et fin de programme) réalisées en routine dans le programme ETOILE auprès des participants. Il s’agit de questions ouvertes, portant sur le contenu de la séance / du programme du type « qu’en avez-vous pensé ? » « qu’avez-vous préféré/ le moins aimé ? ».
Résultats principaux
Le nouvel outil est utilisé depuis janvier 2025. Sur 8 mois, 26 patients et 21 aidants ont participé au programme, 17 séances ont été réalisées avec le nouvel outil auprès de 16 patients et 13 aidants. Toutes les séances réalisées ont été évaluées et 81% des patients ont réalisé l’évaluation complète du programme.
Les verbatims obtenus montrent un accueil enthousiaste pour le jeu (« c’était trop bien » 8 enfants, « c’est super ce jeu » 1 enfant, « les enfants doivent adorer » 1 parent). Les aidants soulignent que le jeu soutient leur compréhension (« ça nous aide à comprendre », « c’est plus clair »), cette notion est également exprimée par un enfant (« ah j’ai compris ! »).
Il est arrivé 8 fois que les participants demandent à rejouer au cours de la séance. Trois familles ont demandé s’il était possible d’avoir un exemplaire du jeu pour y rejouer au domicile avec la fratrie notamment.
Lors de l’évaluation du programme 6 participants ont cité la séance « restauration immunologique » comme leur séance préférée et ont cité cet outil comme celui qui les as le plus marqué.
Discussion
Il s’agit du 3ème jeu de plateau créé et utilisé comme outil pédagogique dans le programme ETOILE. Le jeu est un moyen amusant pour acquérir efficacement des connaissances, reconnu dans la littérature [1]. Nos résultats confirment cette tendance : les participants affirment que le jeu facilite leur compréhension et soutient leur apprentissage tout en prenant plaisir à y jouer.
Ce jeu de coopération, où les joueurs font progresser et évoluer une figurine sur le plateau en résolvant différents évènements, est une adaptation simplifiée du parcours du patient greffé. Il permet d’aborder les facteurs influençant la cinétique de la restauration immunologique (infection, GVH), les médicaments (immunosuppresseur, anti-infectieux, vaccins) et les consignes médicales à appliquer à domicile.
Conclusion
L’ajout d’un jeu de plateau coopératif à la séance permet d’aborder de manière ludique la restauration immunologique avec les patients et leurs aidants, qui disent apprécier l’outil et mieux comprendre la thématique abordée grâce à lui. L’utilisation de cet outil sera pérennisée au sein du programme ETOILE. L’amélioration continue d’un programme d’ETP au regard des évaluations systématiques permet de l’enrichir, d’augmenter sa pertinence et la satisfaction des participants.
 Jeu Evol'Imm
Bibliographie[1] Adamson MA, Chen H, Kackley R, Micheal A. For the Love of the Game: Game- Versus Lecture-Based Learning With Generation Z Patients. J Psychosoc Nurs Ment Health Serv 2018;56:29–36. https://doi.org/10.3928/02793695-20171027-03. |
| p 39 allogreffe genoidentique de cellules souches hematopoietiques chez les enfants et les adolescents atteints de thalassemie majeure experience de lehu 1er novembre doran auteurs bendimerad a 1 benichou s 1 bounoua n 1 enta soltan b 1 brahimi m 1 yafour n 1 etablissement 1 ehu 1er novembre oran algerie oran algerie presentateur bendimerad amal |
P-39 - ALLOGREFFE GÉNOIDENTIQUE DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES CHEZ LES ENFANTS ET LES ADOLESCENTS ATTEINTS DE Β THALASSÉMIE MAJEURE. EXPÉRIENCE DE L’EHU 1ER NOVEMBRE D’ORAN
Thème: 02. Allogreffe clinique pédiatrie
Auteurs : BENDIMERAD A. (1), BENICHOU S. (1), BOUNOUA N. (1), ENTA SOLTAN B. (1), BRAHIMI M. (1), YAFOUR N. (1)
Présentateur : BENDIMERAD Amal
Etablissement : (1) EHU 1er Novembre Oran Algérie, Oran, ALGERIE
RésuméIntroduction :
L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (allo-CSH) avec un conditionnement myéloablatif et un greffon médullaire est le traitement standard des patients atteints de β thalassémie majeure dépendantes à la transfusion. L’objectif de ce travail est d’évaluer les résultats de cette procédure en utilisant un greffon de cellules souches périphériques (CSP).
Patients et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective, monocentrique, chez des patients (pts) atteints de β thalassémie majeure, dépendants à la transfusion (Hb<7 g/dl) avec un programme transfusionnel bien adapté tous les 15 à 21 jours. Le conditionnement myéloablatif a inclus le (Busulfan (Bu) 12.8 mg/Kg, iv (DT), cyclophosphamide, iv(Cy)100 mg/kg (DT), sérum anti-lymphocytaire, iv (SAL) 6mg/kg (DT). Tous les pts ont reçu une prophylaxie de la maladie du greffon contre l’hôte (GvHD) par ciclosporine /méthotrexate, et un greffon de CSP, provenant d’un donneur apparenté (frère/sœur) compatible à 10/10. L’évaluation est portée sur la prise de greffe, la mortalité liée à la procédure (TRM), et la GvHD. La date de point était le 31/08/2025.
Résultats :
Au total, 14 pts ont été allogreffés entre septembre 2024 et Juin 2025, avec un âge médian de 9 ans (extrêmes 6 et 16 ans), et un sex-ratio de 0.07 (1H/13F). Selon la classification de Pesaro : 5 pts (35.7%) étaient de classe 1, et 9 pts (64,3%) de classe 2. Les donneurs étaient β thhalassémie hétérozygote n=7 (50%), et sains n=7 (50%). Le statut du donneur/receveur était de : féminin (F) /féminin (F) chez 10 pts (71,4%), masculin (M) /F chez 3 pts (21,4%), M/M chez 1 pt (7,15%). Le taux médian de CSH CD34+ injecté était de 6,22 x106/kg de poids du receveur (extrêmes 2,2 - 11). 13 pts (92,85%) ont présenté une prise de greffe, avec un délai médian de neutrophiles > 0.5 G/L de 18 jours (extrêmes 14-26), et un taux de plaquettes > 20 G/L sans transfusion après 15 jours (extrêmes 14-22 jours). Un pt (7.15%) a présenté un rejet primaire avec un chimérisme donneur à 100% à un mois de la greffe. 4 pts (28.57) ont présenté une GvHD aigue de grade II. 3 pts (21,4%) ont présenté une GvHD chronique ophtalmique légère. Aucun pt n’a présenté une GvHD aigue ou chronique sévère. Le taux de réactivation CMV était de 14,2% (2pts). Avec un délai médian de suivi de 6 mois (extrêmes 2-11 mois), la TRM est de 0% la SG est de 100%, et la survie sans β thalassémie est de 92,85%.
Conclusion : C’est résultats préliminaires démontrent que L’allo-CSH, avec un greffon de CSP est une option thérapeutique faisable, et efficace chez les enfants et les adolescents atteints de β thalassémie majeure dépendants à la transfusion.
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| p 40 quel est le greffon ideal analyse de 224 autogreffes dans le myelome multiple auteurs couzin c 1 escalier s 1 blandin c 1 benderitter p 1 avias m 1 inchiappa l 2 michea a 1 etablissement 1 efs st laurent du var france 2 centre antoine lacassagne nice france presentateur couzin chloe |
P-40 - QUEL EST LE GREFFON IDEAL? ANALYSE DE 224 AUTOGREFFES DANS LE MYELOME MULTIPLE
Thème: 03. Autogreffe
Auteurs : COUZIN C. (1), ESCALIER S. (1), BLANDIN C. (1), BENDERITTER P. (1), AVIAS M. (1), INCHIAPPA L. (2), MICHEA A. (1)
Présentateur : COUZIN Chloé
Etablissement : (1) EFS , St Laurent Du Var, FRANCE; (2) Centre Antoine Lacassagne, Nice, FRANCE
RésuméL’association entre la dose de CD34+ greffée lors des autogreffes de cellules souches hématopoïétiques et la prise du greffon (PNN et plaquettes) est bien établie 1,2,3. Le seuil de 2 × 10⁶ CD34+/kg favorisant une reconstitution rapide fait consensus. Toutefois, peu d’études ont exploré l’impact des caractéristiques cellulaires complètes du greffon sur la sortie d’aplasie et la dépendance transfusionnelle.
Notre étude, rétrospective, inclut 224 patients atteints de myélome multiple ayant bénéficié d'une intensification par melphalan à haute dose puis d'une reinjection de cellules souches hématopoetique autologue entre 2017 et 2024 et dont le greffon a été pris en charge au Laboratoire de thérapie cellulaire de l’EFS St Laurent du Var. Elle vise à analyser les délais de sortie d’aplasie et d’indépendance transfusionnelle ainsi que la consommation en concentrés globulaires (CGR) et plaquettaires (CP), afin d’identifier les critères d’un greffon optimal. Les greffons ont été caractérisés avant et après décongélation (PNN, CD45, CD34+, CFU-GM, clonogénicité). Les données post-greffe comprenaient les délais de sortie d’aplasie et de dépendance transfusionnelle, ainsi que le nombre et le type de transfusions. Les analyses statistiques ont été réalisées par test de Mann-Whitney et Chi².
L’âge moyen des patients était de 61 ans (±9,1), avec une prédominance masculine (sexe ratio 1,5). Vingt-six pour cent avaient reçu un anti-CD38 et 7,6 % une mobilisation par plerixaflor. En moyenne, la sortie d’aplasie survenait à J13 (±3) et celle de la dépendance transfusionnelle à J15,4 (±9,1). Le nombre moyen de CGR transfusés était de 1,1 (±1,5) et celui de CP de 2,9 (±2,1) (Tableau 1 et 2).
Les variables épidémiologiques (âge, sexe, anti-CD38, plerixaflor) n’avaient pas d’impact significatif sur la qualité du greffon (clonogénicité, taux de CD34+) ni sur les délais de récupération ou les besoins transfusionnels. De même, aucune corrélation n’a été observée avec la quantité totale de CD34+ greffée. En revanche, une dose ≥ 2 × 10⁶ CD34+/kg était associée à une récupération en PNN plus rapide (12j vs 13.3j) et à une moindre consommation de CP (en moyenne 2.4 vs 3.1).
La comparaison des patients selon leur délai de sortie d’aplasie (< ou > J13) et de dépendance transfusionnelle a mis en évidence trois paramètres associés à une récupération plus précoce : la dose greffée de CD34+, leur viabilité, et la durée de conservation des poches avant décongélation. Les critères significatifs d’un greffon permettant une sortie d’aplasie et une indépendance transfusionnelle dans les 13 jours sont présentés dans le tableau 3.
Ainsi, nous avons identifié des paramètres prédictifs d’une récupération hématologique rapide après autogreffe, constituant des indicateurs pertinents de la qualité du greffon et susceptibles de guider les stratégies d’optimisation en thérapie cellulaire.
 Tableau 1. Caractéristiques cellulaires des greffons de cellules souches hématopoïétiques avant et après décongélation chez les patients atteints de myélome multiple. Ce tableau montre les paramètres cellulaires au moment du recueil après décongélation. E
 Tableau 2. Comparaison des paramètres épidémiologiques et des caractéristiques cellulaires des greffons selon le délai de sortie d’aplasie (+/- 13j) et d’indépendance transfusionnelle (+/-13j). Les analyses par test de Mann Whitney mettent en évidence qu
 Tableau 3. Comparaison de la moyenne des paramètres cellulaires des greffons selon la reconstitution hématologique. La comparaison des greffons lorsque les patients sont à la fois sortis de l’aplasie et des transfusions dans les 13j ou non donne des indi
Bibliographie
1 Allan et al., BMT 2002 Number of viable CD34+ cells reinfused predicts engrafment in autologous hematolopoeitic stem cell transplantation.
2 Lee et al., 2008 Vox sanguiinis. Post thaw viable CD34+ cell count is a valuable predictor of haematopoietic stem cell engraftment.
3 BMT 2022. Post thawing viable CD34+ Cells dose is a better predictor of clinical outcome in lymphoma patients undergoing autologous stem cell transplantation |
| p 41 intensification therapeutiques suivie dautogreffe de cellules souches hematopoitiques non cryopreservees dans le lymphome dhodgkin auteurs oukid s 1 lamraoui f 1 rekab n 1 benlabiod k 1 bouchakor moussa y 1 taoussi s 1 mezroud m 1 bradai m 1 etablissement 1 service hematologie ehs elcc blida universite blida 1 laboratoire de recherche sur les hemopathies malignes et les hemoglobinopathies faculte de medecine bp 270 route de soumaa blida algerie presentateur oukid salima |
P-41 - INTENSIFICATION THERAPEUTIQUES SUIVIE D’AUTOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOITIQUES NON CRYOPRESERVEES DANS LE LYMPHOME D’HODGKIN
Thème: 03. Autogreffe
Auteurs : OUKID S. (1), LAMRAOUI F. (1), REKAB N. (1), BENLABIOD K. (1), BOUCHAKOR MOUSSA Y. (1), TAOUSSI S. (1), MEZROUD M. (1), BRADAI M. (1)
Présentateur : OUKID Salima
Etablissement : (1) Service Hématologie, EHS ELCC Blida. Université Blida 1, Laboratoire de recherche sur les Hémopathies Malignes et les Hémoglobinopathies, Faculté de Médecine, BP 270, Route de Soumaa, Blida , ALGERIE
Résumé Introduction :
Les données de la littérature rapportent que 20 à 30% de Lymphome de Hodgkin (LH) sont des réfractaires/rechutent (LH R/R). Le traitement de ces formes est plus difficile : une chimiothérapie de rattrapage associée à une intensification suivie d’une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) permettant d’obtenir une guérison dans 50% des cas.
Matériels et Méthodes :
Nous avons colligés 04 patientes atteintes de LHR/R pour intensification suivie d’une Autogreffe de CSH Non Cryopréservées. L’intensification est basée sur le protocole EAM (Etoposide, Aracytine et Melphalan). Deux groupes selon le résultat de la mobilisation.
Résultats :
Groupe N°1 : Echec de mobilisation chez 02 patientes âgées de 17 et 21 ans suivies pour un LH scléro-nodulaire, stade IV réfractaire. Après obtention d’une Rémission complète (RC) dont l’une est métabolique (RCM) (BEGEV, BV-IEP), indication d’une autogreffe de CSH non cryopréservées. Mobilisation par facteur de croissance. Deux collectes de CSH mais très pauvres donc échec de mobilisation. Les 02 patientes sont vivantes en rémission complète (RC), l’une sous Brentuximab (Bv) en monothérapie et l’autre sous surveillance.
Groupe N°2 : Réussite de collecte de greffon : 02 patientes.
Patiente BK âgée de 28 ans consulte en Décembre 2020 pour traitement d’un LH type II, stade IIA associé un carcinome infiltrant du sein droit après avis des oncologues, elle a été traitée par 04 cures de Cyclophosphamide et Adriamycine suivie d’une mastectomie puis d’une radiothérapie soldé par une RCM. A 20 mois de RC, elle présente une rechute traitée 2 cures BEGEV avec obtention d’une RCM. En Octobre 2023, 2ème rechute d’où indication d’une biopsie ganglionnaire qui confirme le diagnostic d’où indication de 04 cures Bv-ICE avec obtention d’une RCM et indication d’une autogreffe avec poursuite de la maintenance Bv. En Mai 2024, mobilisation par le facteur de croissance seul qui a permet de faire 03 collectes de CSH suivie d’intensification par EAM puis transfusion d’un greffon riche : 5.88x106CD34+/kg.
Au cours de l’aplasie de 15 jours, elle a reçu 03 CUP et 03 Concentrées Globulaires (CG) et elle a présenté des troubles ioniques et une mucite grade II. L’évaluation : Patiente vivante en RC sous traitement de maintenance par Bv.
Patiente MH âgé de 50 ans consulte en Janvier 2024 pour traitement d’un LH type II Stade IVA pulmonaire, IPS 3 traitée par 02 cures ABVD échec, suivie de 04 cures BEACOPP soldé par une RCM. En Septembre 2024, elle présente une rechute stade I d’où indication 04Bv-Nivolumab obtention d’une RCM et indication d’autogreffe. En Avril 2025, mobilisation par G-CSF et Plerixafor qui ont permis de faire 03 collectes de CSH suivie d’intensification par EAM puis transfusion d’un greffon riche : 10.91x106CD34+/kg.
Au cours de l’aplasie de15 jours, elle a reçu 06 CUP et 03 CG et elle a présenté des troubles ioniques, une mucite grade II et une bartholinite. L’évaluation : patiente vivante en RC sous traitement de maintenance par Bv.
Conclusion :
Le traitement de référence du LH R/R repose sur un traitement de rattrapage en vue d’obtenir une RCM suivi d’une intensification avec autogreffe de CSH. Pour les patients à haut risque de rechute post greffe, une maintenance par BV a amélioré significativement leur survie. Dans ces observations l’autogreffe des CSH Non cryopréservées était possible que dans 50% des cas, la congélation est obligatoire pour améliorée le rendement.
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| p 42 intensification therapeutiques suivie dautogreffe de cellules souches hematopoitiques non cryopreservees en cas de myelome multiple auteurs oukid s 1 guezlane c 1 taoussi s 1 bouchakor moussa y 1 lamraoui f 1 benlabiod m 1 rekab n 1 brahimi h 1 mezroud m 1 ziani a 1 rebouh a 1 ferdi z 1 bradai m 1 etablissement 1 service hematologie ehs elcc blida universite blida 1 laboratoire de recherche sur les hemopathies malignes et les hemoglobinopathies faculte de medecine bp 270 route de soumaa blida algerie presentateur oukid salima |
P-42 - INTENSIFICATION THERAPEUTIQUES SUIVIE D’AUTOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOITIQUES NON CRYOPRESERVEES EN CAS DE MYELOME MULTIPLE
Thème: 03. Autogreffe
Auteurs : OUKID S. (1), GUEZLANE C. (1), TAOUSSI S. (1), BOUCHAKOR MOUSSA Y. (1), LAMRAOUI F. (1), BENLABIOD M. (1), REKAB N. (1), BRAHIMI H. (1), MEZROUD M. (1), ZIANI A. (1), REBOUH A. (1), FERDI Z. (1), BRADAI M. (1)
Présentateur : OUKID Salima
Etablissement : (1) Service Hématologie, EHS ELCC Blida. Université Blida 1, Laboratoire de recherche sur les Hémopathies Malignes et les Hémoglobinopathies, Faculté de Médecine, BP 270, Route de Soumaa, Blida , ALGERIE
Résumé Introduction : Dans notre service, le traitement du Myélome Multiple (MM) chez le sujet jeune est basé sur une cure d’induction suivie d’une intensification thérapeutique puis une autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (ACSH) non cryopréservées (NC).
But : Rapporter les résultats de 172 cas d’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques en cas de MM.
Matériel et Méthodes : De Janvier 2019 à juillet 2025, nous avons colligés 172 cas de MM : 88 hommes et 84 femmes et un sex ratio : 1.04. Moyenne d’âge : 54 ans (33-70). Selon la classification de Salmon et Durie : stade III 164 cas (95.4%) avec une atteinte rénale (B) : 14 cas (8.1%). L’évaluation à la fin d’induction : RC : 52 cas (30.2%), VGPR : 88 cas (51.2%) et RP : 32 cas (18.6%) selon les critères IMWG.
La mobilisation des CSH est assurée par le G-CSF pendant 4 à 5 jours puis collecte du greffon qu’est conservé à 4°c. Le conditionnement est basé sur du Melphalan à 200mg/m2 à J-1 en cas d’un bilan rénal normal et à 140 mg en cas d’insuffisance rénal. L’évaluation est faite à J100 post autogreffe.
Résultats : La durée de mobilisation est de 4 jours : 128 cas (74.9%) donc 1 aphérèse, et de 5 jours : 43 cas (25.1%) donc 2 aphérèses et 1 cas d’échec de mobilisation. La masse sanguine traitée est en moyenne 1.78 (0.6-3) sur 214 manipulations. La richesse moyenne du greffon est de 7.73x106CD34+/kg (0.5-30). L’intervalle moyen pour la récupération des neutrophiles : 8 jours (5-14). Pour les besoins transfusionnels : la moyenne des CUP : 2.82 (1-17), par contre pour les concentrés globulaires, elle est de 1.84 CG (1 - 8) chez 56 patients. Aucun patient n’a présenté d’incident au cours de la réinjection du greffon. La mucite a été observé chez 145 cas (84.8%) de grade III/IV: 67 cas (46%).
L’évaluation à J100 : RC : 37/52 (RC : 36 et 1 Décès au cours AG), VGPR : 73/88 (RC : 4, VGPR : 32) et RP : 31/32 (RC : 12, VGPR : 16 et RP : 2). Devenir : vivants 128 cas, décèdes 24 cas et non précisé : 19 cas. Rechute : 48/152 cas avec un délai moyen : 26.6 mois (5 - 108).
Discussion : Nos données rejoignent celles de la littérature comme l’étude de l’Urueta a analysé 216 MM avec prédominance masculine et un âge médian de 54 ans (29 - 75). L'intervalle médian des neutrophiles: 14 jours. Il déplore 3 décès. (1). Plusieurs études comme celle de Wanesson et de Jaime, soutiennent l'efficacité des greffes de cellules sanguines conservées à 4°c pendant plusieurs jours. (2-3). Elle est plus simple et élimine l’exposition du receveur à des cryoprotecteurs comme le Diméthylsulfoxyde.
Conclusion : L’autogreffe des Cellules Souches Hématopoïétiques Non Cryopréservées est une alternative pour assurer une prise en charge optimale des patients jeunes atteints de MM. Cette technique est moins complexe et moins couteuse que la cryopréservation avec des résultats équivalents. Cependant, l’inconvénient est l’incapacité à conserver une partie du greffon pour une deuxième greffe.
Bibliographie
1. Amado Kardduss-Urueta1, Robert Peter Gale2, César H. Gutierrez-Aguirre3 et al. Freezing the graft is not necessary for autotransplants for plasma cell myeloma and lymphomas. EBMT. Macmillan Publishers Limited, part of Springer Nature 2017.
2. Wanesson L, Panzarella T, Mikhael J, Keating A. Feasibility and safety of autotransplants with noncryopreserved marrow or peripheral blood stem cells: a systematic review. Ann Oncol. 2007;18:623–32.
3. Jaime-Pérez JC, Heredia-Salazar AC, Cantú-Rodríguez OG, et al. Cost structure and clinical outcome of a stem cell transplantation program in a developing country: the experience in northeast Mexico. Oncologist. 2015;20:386–92.
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| p 43 ten years of post allogeneic hsct healthcare utilization in france a nationwide population based study 20132023 auteurs zidane m 1 sinayoko m 1 mesnil f 1 garnier f 1 faucher c 1 etablissement 1 abm saint denis france presentateur zidane monia |
P-43 - TEN YEARS OF POST-ALLOGENEIC HSCT HEALTHCARE UTILIZATION IN FRANCE: A NATIONWIDE POPULATION-BASED STUDY (2013–2023)
Thème: 03. Autogreffe
Auteurs : Zidane M. (1), Sinayoko M. (1), Mesnil F. (1), Garnier F. (1), Faucher C. (1)
Présentateur : Zidane Monia
Etablissement : (1) ABM, Saint Denis, FRANCE
Résumé Objective: To describe patient characteristics and compare healthcare utilization during the first year after HSCT by transplant type using the French National Health Insurance Claims Database (SNDS).
Methods: We conducted a retrospective, population-based cohort study including all adults who underwent a single allogeneic or autologous HSCT in France between 2019 and 2023. Data from the SNDS included sociodemographic and clinical characteristics, hospital-based care (inpatient admissions, rehabilitation, day-hospital visits), and community-based care (consultations, procedures, prescriptions, diagnostic tests). Follow-up was segmented by trimester (T1–T4) over one-year post-transplant.
Results: A total of 7,392 allogeneic (7,198 single) and 11,452 autologous (10,607 single) HSCTs were identified. Median age was 57 years in the allogeneic group and 59 in the autologous group; 41% and 60% of recipients were male, respectively. The most common indications were acute myeloid leukemia (36.7%) and acute lymphoblastic leukemia (9.6%) for allogeneic HSCT, and multiple myeloma (52.6%) and diffuse large B-cell lymphoma (13.1%) for autologous HSCT. At one year, 71% of allogeneic and 90% of autologous HSCT recipients were alive. During the first year, 67% of allogeneic and 36% of autologous recipients had at least one inpatient admission (median: 2 vs. 1). Hospitalizations peaked in T1 (62.3% vs. 46%) and declined in T4 (31% vs. 25%). Median length of stay in T1 was 7 days for allogeneic recipients, while the longest stays for autologous recipients occurred in T4 (median: 10 days). Day-hospital care was reported for 96% of allogeneic and 84.8% of autologous recipients (median: 15 vs. 8 visits), with highest use in T1 (78.1% vs. 94%). community-based care was nearly universal in both groups. Median numbers of reimbursed outpatient services were 32 (allogeneic) and 30 (autologous). Most patients received nursing care, prescribed medications, and laboratory tests. Utilization peaked in T2 for allogeneic and in T1 for autologous recipients. Specialist consultations were recorded in 97% of allogeneic and 90% of autologous recipients. These occurred more frequently in T4 for allogeneic patients (58.2%) and in T1 for autologous patients (69%) and the most frequently consulted specialists were hematologists, general practitioners (GPs), and radiologists. In the autologous group, GPs were the most consulted, while hematologists led in the allogeneic group.
Conclusion: The first year after HSCT is marked by substantial healthcare utilization, particularly during the initial trimester. Allogeneic recipients required a significantly greater hospital resources than autologous recipients. Outpatient care was nearly universal across both groups. This is the first nationwide study describing longitudinal healthcare use after HSCT in France and may inform future care planning and resource allocation.
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| p 44 allogeneic and autologous hsct a population level view of healthcare utilization in the first post transplant year auteurs braham a 1 salman s 1 logerot h 1 faucher c 1 zidane m 1 etablissement 1 abm saint denis france presentateur zidane monia |
P-44 - ALLOGENEIC AND AUTOLOGOUS HSCT: A POPULATION-LEVEL VIEW OF HEALTHCARE UTILIZATION IN THE FIRST POST-TRANSPLANT YEAR
Thème: 03. Autogreffe
Auteurs : BRAHAM A. (1), SALMAN S. (1), LOGEROT H. (1), FAUCHER C. (1), ZIDANE M. (1)
Présentateur : ZIDANE Monia
Etablissement : (1) ABM, Saint Denis, FRANCE
Résumé Objective: To describe patient characteristics and compare healthcare utilization during the first year after HSCT by transplant type using the French National Health Insurance Claims Database (SNDS).
Methods: We conducted a retrospective, population-based cohort study including all adults who underwent a single allogeneic or autologous HSCT in France between 2019 and 2023. Data from the SNDS included sociodemographic and clinical characteristics, hospital-based care (inpatient admissions, rehabilitation, day-hospital visits), and community-based care (consultations, procedures, prescriptions, diagnostic tests). Follow-up was segmented by trimester (T1–T4) over one-year post-transplant.
Results: A total of 7,392 allogeneic (7,198 single) and 11,452 autologous (10,607 single) HSCTs were identified. Median age was 57 years in the allogeneic group and 59 in the autologous group; 41% and 60% of recipients were male, respectively. The most common indications were acute myeloid leukemia (36.7%) and acute lymphoblastic leukemia (9.6%) for allogeneic HSCT, and multiple myeloma (52.6%) and diffuse large B-cell lymphoma (13.1%) for autologous HSCT. At one year, 71% of allogeneic and 90% of autologous HSCT recipients were alive. During the first year, 67% of allogeneic and 36% of autologous recipients had at least one inpatient admission (median: 2 vs. 1). Hospitalizations peaked in T1 (62.3% vs. 46%) and declined in T4 (31% vs. 25%). Median length of stay in T1 was 7 days for allogeneic recipients, while the longest stays for autologous recipients occurred in T4 (median: 10 days). Day-hospital care was reported for 96% of allogeneic and 84.8% of autologous recipients (median: 15 vs. 8 visits), with highest use in T1 (78.1% vs. 94%). community-based care was nearly universal in both groups. Median numbers of reimbursed outpatient services were 32 (allogeneic) and 30 (autologous). Most patients received nursing care, prescribed medications, and laboratory tests. Utilization peaked in T2 for allogeneic and in T1 for autologous recipients. Specialist consultations were recorded in 97% of allogeneic and 90% of autologous recipients. These occurred more frequently in T4 for allogeneic patients (58.2%) and in T1 for autologous patients (69%) and the most frequently consulted specialists were hematologists, general practitioners (GPs), and radiologists. In the autologous group, GPs were the most consulted, while hematologists led in the allogeneic group.
Conclusion: The first year after HSCT is marked by substantial healthcare utilization, particularly during the initial trimester. Allogeneic recipients required a significantly greater hospital resources than autologous recipients. Outpatient care was nearly universal across both groups. This is the first nationwide study describing longitudinal healthcare use after HSCT in France and may inform future care planning and resource allocation.
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| p 45 duree de cryoconservation et viabilite des greffons autologues de cellules souches hematopoietiques pediatriques etude retrospective monocentrique auteurs khefacha y 1 fekih seibi j 1 lameri m 1 ouerghemmi o 1 charad r 1 bejaoui m 1 kridis j 1 raies l 1 mtaallah r 1 aloulou l 1 sboui h 1 chalbi r 1 mansouri j 1 ben khaled m 2 ouederni m 2 fedhila f 3 hmida s 1 chaabane m 1 etablissement 1 centre national de transfusion sanguine de tunisie tunis tunisie 2 centre national de greffe de moelle osseuse tunis tunisie 3 hopital d enfant bechir hamza tunis tunisie presentateur lameri meriem |
P-45 - DUREE DE CRYOCONSERVATION ET VIABILITE DES GREFFONS AUTOLOGUES DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES PEDIATRIQUES : ETUDE RETROSPECTIVE MONOCENTRIQUE
Thème: 03. Autogreffe
Auteurs : KHEFACHA Y. (1), FEKIH SEIBI J. (1), LAMERI M. (1), OUERGHEMMI O. (1), CHARAD R. (1), BEJAOUI M. (1), KRIDIS J. (1), RAIES L. (1), MTAALLAH R. (1), ALOULOU L. (1), SBOUI H. (1), CHALBI R. (1), MANSOURI J. (1), BEN KHALED M. (2), OUEDERNI M. (2), FEDHILA F. (3), HMIDA S. (1), CHAABANE M. (1)
Présentateur : LAMERI Meriem
Etablissement : (1) Centre National De Transfusion Sanguine de Tunisie , Tunis , TUNISIE; (2) Centre National de Greffe de Moelle Osseuse, Tunis , TUNISIE; (3) Hopital d'enfant Béchir Hamza, Tunis , TUNISIE
Résumé Introduction / Objectif
La cryoconservation en azote vapeur ou liquide constitue une étape essentielle de l’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH). Toutefois, l’impact de la durée de congélation sur la viabilité cellulaire après décongélation reste débattu. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’influence de la durée de stockage des greffons sur leur viabilité au moment de la décongélation.
Matériel & Méthode
Il s’agit d’une étude menée à l’unité de cryobiologie du Centre National de Transfusion Sanguine de Tunis sur une période de 7 ans (janvier 2018–avril 2025). Les patients pédiatriques (<18 ans) atteints de neuroblastome et candidats à une autogreffe ont constitué la population d’étude. Pour chaque greffon, deux paramètres principaux ont été analysés : la durée de conservation (jours entre la cryoconservation et la décongélation) et la viabilité cellulaire post-décongélation, évaluée par cytométrie en flux. L’analyse statistique a été réalisée avec IBM SPSS 21.0. La normalité des distributions a été testée par Kolmogorov-Smirnov. Les variables quantitatives ont été exprimées en médiane et intervalle interquartile (IQR). L’association entre la durée de conservation et la viabilité cellulaire a été étudiée à l’aide du coefficient de corrélation de Spearman. Le seuil de significativité a été fixé à p < 0,05.
Résultats
Au total, 60 greffons issus de 46 patients ont été inclus. La population étudiée présentait un âge médian de 9 ans [7–12], un poids médian de 16 kg [13–20,5] et un sex-ratio F/H de 0,64. La durée médiane de conservation des greffons était de 48 jours [26–76]. La viabilité cellulaire médiane après décongélation était de 65 % [55–75]. L’analyse de corrélation de Spearman n’a pas mis en évidence de lien significatif entre la durée de congélation et la viabilité cellulaire (p = 0,863). Ces résultats suggèrent que, dans les délais de stockage observés, la durée de cryoconservation ne constitue pas un facteur déterminant.
Discussion
Nos données confirment que la cryopréservation constitue une méthode fiable pour préserver les greffons autologues de CSH sur plusieurs semaines, sans altération significative de leur viabilité. Ces observations rejoignent plusieurs travaux montrant que, sous réserve d’un respect strict des procédures de congélation et de décongélation, les CSH conservent leur potentiel hématopoïétique sur de longues périodes. Toutefois, d’autres études rapportent une diminution progressive de la viabilité ou du potentiel clonogénique, en particulier pour des durées de conservation excédant plusieurs années. Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette variabilité : hétérogénéité des méthodes de cryopréservation, qualité initiale du greffon, ou encore différences de techniques d’évaluation de la viabilité.
Conclusion
Dans notre cohorte pédiatrique, la durée de cryoconservation n’a pas influencé significativement la viabilité des greffons autologues de CSH. Ces résultats soutiennent la robustesse du processus de cryopréservation. Des études multicentriques, incluant des effectifs plus larges et des durées de conservation prolongées, seront nécessaires pour mieux préciser l’impact du temps de stockage sur la qualité des greffons et affiner les recommandations en oncohématologie pédiatrique.
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| p 46 autogreffe de cellules souches peripheriques dans les lymphomes de hodgkin experience de 16 ans de lehu 1er novembre doran auteurs bendimerad a 1 benichou s 1 bounoua n 1 enta soltan b 1 brahimi m 1 yafour n 1 etablissement 1 ehu 1er novembre oran algerie oran algerie presentateur bendimerad amal |
P-46 - AUTOGREFFE DE CELLULES SOUCHES PERIPHERIQUES DANS LES LYMPHOMES DE HODGKIN. EXPERIENCE DE 16 ANS DE L’EHU 1ER NOVEMBRE D’ORAN
Thème: 03. Autogreffe
Auteurs : BENDIMERAD A. (1), BENICHOU S. (1), BOUNOUA N. (1), ENTA SOLTAN B. (1), BRAHIMI M. (1), YAFOUR N. (1)
Présentateur : BENDIMERAD Amal
Etablissement : (1) EHU 1er Novembre Oran Algérie, Oran, ALGERIE
RésuméIntroduction
La survie des patients (pts) atteints d’un lymphome de hodgkin classique (LHc) en rechute ou réfractaire (R/R) a été nettement améliorée par l’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (auto-CSH). L’objectif de ce travail est d’évaluer la sécurité et l’efficacité de l’auto-CSH chez les pts atteints d’un LHc au niveau du service d’hématologie à l’EHU 1er Novembre d’Oran.
Patients et méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, monocentrique. L’auto-CSP a été réalisée en 1ere intention (consolidation) chez les pts âgés < 60 ans avec un stade avancé (III/IV) chez 53 patients, et chez les pts en rechute et/ou réfractaire (R/R) chez 102. La mobilisation des CSP a été faite par G-CSF seul (filigrastim ou lenogrsatim) à raison de 15μg/kg/j en s/c 4 à 5 jours. Le plerixafor a été utilisé en cas d’échec de la mobilisation selon la disponibilité du produit. La cytaphérèse a été réalisée à l’aide de séparateurs de cellules de type Optia et Fresinus. La Dose minimum ciblée de CD34+ à la fin des recueils est de 3x106 /kg. La conservation CSP a été faite dans un réfrigérateur à +4°C. A partir de 2022, la congélation de CSH à l’azote liquide à -196¨C a été effectuée chez les pts au cas par cas avec un greffon de moins de 3 x106. La viabilité des CSP a été réalisée à la fin de recueil, et avant l’injection du greffon. Les protocoles d’intensification utilisés sont le CBV (n=15 pts, 2009-2010), BEAM (n=45 pts, 2010-2016), Benda EAM, (n=5, 2015-2016), EAM (n=96, 2016- Mai 2025) associant une dose totale d’étoposide 800 mg/m2, aracytine 8g/m2, melphalan 140 mg/m2.
Tous les pts ont reçu les G-CSF à partir de J+5 jusqu’à la sortie d’aplasie, et une prophylaxie antibactérienne, antivirale et antifongique par cotrimoxazole sulfaméthoxazol, aciclovir et fluconazole respectivement. L’évaluation des pts est portée sur la prise de greffe, la mortalité liée à la procédure (TRM) à J100, la survie globale (SG), et la survie sans progression (SSP). L’évaluation des survies sans progression et globale ont été calculées selon la méthode de Kaplan-Meier. La date de pointe est le 31 Juillet 2025.
Résultats
Sur une période allant de juin 2009 au 31 Mai 2025, nous avons colligés 155 pts ayant subi une auto-CSH pour un LHc. L’âge médian à la greffe était de 26 ans (14-55 ans), dont H/F= 75/80 avec un sex- ratio=0.93. Le statut prégreffe était RC chez 151 pts (97%), RP chez 4 pts (3%). A l’autogreffe : le nombre médian de cytaphérèse =2 (1-4), le taux de CD34+= 3,88 106/kg (1,41-21,05). L’auto-CSH a été réalisé par des CSH fraiches chez 151 pts (97%), et un greffon congelé chez 4 pts (3%). Le nombre médian de jour pour que le taux de PNN >0.5 G/L : 14 jours (8-39 jours) et pour que les plQ > 20 G/L= 13 (3-42 jours). À J100 post-greffe, la TRM était de 4.51% (7 pts). Avec un délai médian de suivi de 5 ans, le taux de rechute était de 17% (26pts), la SG était de 83%. La médiane de médiane SSP et de SG étaient de 53 mois et 65 mois respectivement.
Conclusion
L’auto-CSH avec un greffon non cryopréservé est faisable et efficace chez pts atteints d’un LHc, vu les excellents résultats obtenus à long terme.
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| p 47 analyse retrospective de lefficacite de lautogreffe de cellules souches hematopoietiques dans le traitement du lymphome a cellules du manteau 2010 2025 experience de lehu 1er novembre 1954 doran auteurs caid ali i 1 benichou s 1 bendimerad a 1 bounoua n 1 enta soltan b 1 brahimi m 1 yafour n 1 etablissement 1 ehu1er novembre oran algerie presentateur benichou soraya |
P-47 - ANALYSE RÉTROSPECTIVE DE L’EFFICACITÉ DE L’AUTOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES DANS LE TRAITEMENT DU LYMPHOME À CELLULES DU MANTEAU (2010-2025) : EXPÉRIENCE DE L’EHU 1ER NOVEMBRE 1954 D’ORAN
Thème: 03. Autogreffe
Auteurs : CAID ALI I. (1), BENICHOU S. (1), BENDIMERAD A. (1), BOUNOUA N. (1), ENTA SOLTAN B. (1), BRAHIMI M. (1), YAFOUR N. (1)
Présentateur : BENICHOU Soraya
Etablissement : (1) EHU1er Novembre, Oran, ALGERIE
Résumé
Introduction :
L'autogreffe de cellules souches hématopoïétiques (auto-CSH) représente une option thérapeutique majeure dans le traitement des patients (pts) atteints d’un lymphome à cellules du manteau (LCM). L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’auto-CSH dans le LCM au niveau du service d’hématologie de l’EHU 1er Novembre d’Oran.
Patients et Méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique qui a inclus tous les pts atteints d’un LCM ayant subi une auto-CSH en 1ere intention ou après un traitement de rattrapage en cas de rechute entre 2010 et 2025. La mobilisation des CSH CD34+ a été réalisée par l'administration de G-CSF seul (15ug/kg/J (4-6 j)) +/- plerixafor en cas d’échec à la mobilisation et selon la disponibilité. Le recueil des CSH a été effectué par cytaphérèse. La sécurité de la procédure a été évaluée par le taux de mortalité liée à la procédure (TRM) à J100 de la greffe. L’évaluation de l’efficacité de l’auto-CSH est portée sur les taux de réponses thérapeutiques à J100, la survie globale (SG) et de la survie sans progression (SSP) à 4 ans de la greffe. La date de point était le 31 juillet 2025.
Résultats :
Au total, 18 pts atteints d’un LCM ont été colligés, avec un âge médian de 50 ans (extrêmes 17-61 ans), et un sex- ratio de 5/1 (15 hommes et 3 femmes). Le stade Ann Arbor était ; localisé (I/II) pour 2 pts (11 %), et avancé (III/IV) pour16 pts (89%). Le score pronostique MIPI était de faible risque : 9 pts (50%), risque intermédiaire : 4 pts (22 %), haut risque ; 2 pts (11 %), le score n’était pas précisé chez 3 pts (16%). Le protocole d’induction était à base de R-DHA avec platine ; 12 pts (67%), et à base de R-CHOP chez 6 pts (33%). Le traitement de rattrapage était à base de R-DHA avec platine chez 3 pts (17%) après échec à l’induction par R-CHOP.
Le statut pré-greffe était rémission complète (RC) ; 13 pts (72%), RCu : 5 pts (28%). La mobilisation des CSH CD34+ a été réalisée par G-CSF seul chez 17 pts (94%), et G-CSF+ plerixafor chez 1 pt (6%). Le nombre de cytaphérèses était de 2 (extrêmes 1-3). L’intensification thérapeutique a été faite par le protocole EAM (étoposide 800mg/m2 (DT), aracytine 8g/m2 (DT), melphalan 140 mg/m2) chez 14 pts (78%), et BEAM (carmustine 300mg/m2, étoposide 800mg/m2 (DT), aracytine 1.6 g/m2 (DT), melphalan 140mg/m2) chez 4 pts (22 %). La durée médiane de récupération granulocytaires PNN > 0.5 G/L était de 11 jours (extrêmes : 4-28 jours), et la récupération plaquettaires (Plq > 20 G/L) était de 5 jours (extrêmes : 3-14 jours). Le nombre médian de concentrés de globules rouges (CGR) transfusés était de 2 (extrêmes : 0-8 CGR), et de concentrés de plaquettes (CPA) était de 3 (extrêmes : 1-10 CPA). À J100 post-greffe, la TRM était de 0%, et en terme de réponse ; 16 pts (89%) pts étaient en RC. Avec une médiane de suivi de 46 mois (extrêmes 11-166 mois), le taux de rechute était de 11% (2pts), la SG et la SSP étaient de 100 %, et 89 % respectivement.
IV. Conclusion :
L’autogreffe de CSH non cryopréservées est une option thérapeutique sécurisée et efficace pour les pts atteints d’un LCM, en particulier dans les pays émergents ou à ressources limitées.
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| p 48 hematopoietic stem cell transplantation in the car t cell era impact on the activity of a french cell therapy unit auteurs claessens a 1 laroye c 1 2 bensoussan d 1 2 decot v 1 2 gauthier m 1 2 etablissement 1 chru nancy hopitaux brabois vandoeuvre les nancy france 2 universite de lorraine umr cnrs ul7365 vandoeuvre les nancy france presentateur claessens arthur |
P-48 - HEMATOPOIETIC STEM CELL TRANSPLANTATION IN THE CAR-T CELL ERA: IMPACT ON THE ACTIVITY OF A FRENCH CELL THERAPY UNIT.
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : CLAESSENS A. (1), LAROYE C. (1,2), BENSOUSSAN D. (1,2), DECOT V. (1,2), GAUTHIER M. (1,2)
Présentateur : CLAESSENS Arthur
Etablissement : (1) CHRU Nancy - Hôpitaux Brabois, Vandoeuvre-Les-Nancy, FRANCE; (2) Université de Lorraine, UMR CNRS UL7365, Vandoeuvre-Les-Nancy, FRANCE
RésuméIntroduction / Objectif
La greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) est un traitement de soutien pour la reconstitution immunitaire après une chimiothérapie intensive chez les patients atteints d'hémopathies malignes dans un contexte autologue. Dans un contexte allogénique, elle constitue une option curative pour ces pathologies. Cette dernière décennie, les lymphocytes T dotés de récepteurs antigéniques chimériques (CAR-T cells) ont pris une place croissante dans la prise en charge des hémopathies malignes. Certaines indications pourraient faire l'objet d'une concurrence entre ces deux stratégies thérapeutiques.
Matériel & Méthode
Une cohorte de patients ayant bénéficié d’une greffe de CSH entre 2016 et 2018 a été analysée pour identifier les indications historiques de greffes avant la mise à disposition des CAR-T cells. Cette population a été évaluée au regard des indications actuelles des CAR-T cells commercialisées. Afin d'évaluer un impact futur de la commercialisation des CAR-T cells sur l'activité des greffe de CSH, les essais cliniques en cours, compétitifs de la greffe de CSH, ont été extraits de la base de données clinicaltrial.gov afin d'évaluer à la fois l’impact des extensions d’indications des CAR T déjà autorisés et les perspectives d'indications de futurs CAR-T cells dans les hémopathies malignes, en fonction de la ligne de traitement.
Résultats
La cohorte de patients est composée de 398 patients, dont 40 % sont atteints d'un myélome multiple, principalement en première ligne. 119 essais cliniques ont été analysés, dont 45 concernaient des cellules CAR-T déjà commercialisées. 67 essais étaient de phase I/II et 24 de phase III. Les essais ont été classés selon leur caractère complémentaires ou substitutif à la greffe de CSH. Jusqu'à 13 % des greffes de CSH réalisées dans cette cohorte auraient été en concurrence directe avec les CAR-T cells au regard des AMM actuelles. Les extensions potentielles d’AMM des CAR-T concerneraient 29,9 % des greffes de cette cohorte, impactant jusqu’à 70% des hémopathies B et 15% des myélomes dans l’hypothèse où les essais seraient positifs. Concernant les CAR-T cells en développement et sans AMM à l’heure actuelle, reposant sur des phases précoces principalement, seraient en concurrence avec 64% des indications de greffes incluant la totalité des myélomes (figure 1).
Discussion
Cette dynamique de substitution des greffes de CSH vers les thérapies par CAR-T cells semble se confirmer en ce qui concerne les essais cliniques dans les hémopathies de la lignée B ainsi que dans le myélome multiple. D'autres hémopathies font également l'objet de recherches cliniques, mais avec des essais de phase plus précoce. L'un des domaines d'investigation est l'administration de CAR-T cells en complément de la greffe de CSH. L'onco-hématologie étant une discipline très propice à l'innovation thérapeutique, des stratégies incluant de nouvelles modalités telles que les anticorps bispécifiques pourraient transformer encore davantage le panorama déjà complexe de la greffe de CSH dans les hémopathies malignes.
Conclusion
Les CAR-T cells s’imposent comme des solutions thérapeutiques incontournables du paysage de l’onco-hématologie. Le caractère complémentaire ou substitutif de la greffe de CSH reste à déterminer dans des séquences thérapeutiques en constante évolution.
 Activité de greffe de CSH entre 2016 et 2018 montrant le nombre restant de greffe de CSH après projection de l'impact des indications des CAR-T cells commercialisées (bleu), en développement de phase III (violet) et en développement précoce (vert)
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| p 49 maat033 une microbiotherapie innovante pour ameliorer la survie des patients recevant une allo csh essai phoebus auteurs malard f 1 labopin m 2 holler e 3 dore j 4 gemperle ortiz n 5 plantamura e 5 kharabi masouleh b 5 mohty m 1 etablissement 1 hopital saint antoine sorbonne universite inserm umr s 938 paris france 2 ebmt paris office hopital saint antoine paris france 3 university medical center regensburg regensburg allemagne 4 inrae mgp universite paris saclay jouy en josas france 5 maat pharma lyon france presentateur malard florent |
P-49 - MAAT033 : UNE MICROBIOTHERAPIE INNOVANTE POUR AMELIORER LA SURVIE DES PATIENTS RECEVANT UNE ALLO-CSH – ESSAI PHOEBUS
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : MALARD F. (1), LABOPIN M. (2), HOLLER E. (3), DORÉ J. (4), GEMPERLE-ORTIZ N. (5), PLANTAMURA E. (5), KHARABI MASOULEH B. (5), MOHTY M. (1)
Présentateur : MALARD Florent
Etablissement : (1) Hôpital Saint-Antoine – Sorbonne Université, INSERM UMR-S 938, Paris, FRANCE; (2) EBMT Paris Office, Hôpital Saint Antoine, Paris, FRANCE; (3) University Medical Center, Regensburg, Regensburg, ALLEMAGNE; (4) INRAE, MGP, Université Paris-Saclay, Jouy-En-Josas, FRANCE; (5) MaaT Pharma, Lyon, FRANCE
Résumé Contexte : L’allogreffe de cellules hématopoïétiques (alloCSH) est une thérapie bien établie pour de nombreuses hémopathies malignes, et son utilisation est en constante augmentation, avec près de 20 000 alloCSH /an (EBMT). Cependant, ce traitement est limité par une morbidité et une mortalité élevées liées aux rechutes, aux infections, à la GvHD et à la toxicité du conditionnement. Des études pionnières ont montré que la diversité du microbiote intestinal des patients est non seulement corrélée à l’apparition de complications médicales après alloCSH, notamment la GvHD (1, 2) et les bactériémies (3), mais aussi à la rechute de la maladie sous-jacente (4). La restauration de la diversité du microbiote intestinal par microbiothérapie pourrait être un traitement efficace pour améliorer le devenir clinique des patients, y compris la survie globale (OS) post alloCSH, grâce à la prévention et à la résolution de la dysbiose intestinale.
Méthode : PHOEBUS est un essai de phase IIb multicentrique randomisé en double aveugle évaluant l’efficacité de MaaT033 pour améliorer la survie des patients adultes allogreffés (NCT05762211).
MaaT033 est un médicament à base de microbiote fécal (matières fécales humaines allogéniques poolées), à écosystème complet, à haute richesse et diversité, sous forme de gélules à libération retardée.
387 sujets de ≥ 50ans atteints d'hémopathies malignes pour lesquelles une alloCSH est indiquée seront randomisés 1:1 pour recevoir soit MaaT033 (bras expérimental) soit un placebo (bras témoin) avant le début du conditionnement puis de nouveau après la récupération hématopoïétique post alloCSH. La stratification des patients est effectuée en fonction de l'indice de risque de maladie (DRI) et de la compatibilité donneur-hôte (HLA-identique vs 1 ou 2 incompatibilités).
Les critères d'inclusion comprennent l'âge ≥ 50ans, l'alloCSH avec conditionnement à toxicité ou intensité réduite, les neutrophiles > 0,5G/L et l'administration d'antibiotiques à large spectre dans les 90 jours précédant l'inclusion. Les critères d'exclusion comprennent un conditionnement non myéloablatif, un conditionnement myéloablatif conventionnel, la déplétion in vitro des lymphocytes T, l'alloCSH avec des cellules du sang de cordon, l'utilisation d'alemtuzumab, de vedolizumab ou d'abatacept comme prophylaxie de la GvHD et les antécédents de maladie digestive chronique.
Le recrutement est en cours dans 6 pays européens (France, Allemagne, Espagne, Belgique, Pays-Bas et Royaume-Uni).
Résultats : Le critère d'évaluation principal porte sur l’OS à 12 mois après la randomisation. Les critères d'évaluation secondaires comprendront l'évaluation de la sécurité de MaaT033, la survie sans GvHD, l'incidence cumulée de l’aGvHD et cGVHD, la mortalité et la survie sans rechute et sans GvHD, la proportion de patients atteints d'infections sévères, la composition du microbiote intestinal et la qualité de vie.
Le DSMB a réalisé 3 évaluations des données de sécurité et une analyse intermédiaire spécifique, déclenchant un arrêt de l’étude si un excès de mortalité prédéfini était observé dans le bras expérimental. Toutes ont abouti à des conclusions positives, avec la recommandation de poursuivre l’essai comme prévu.
Conclusion : PHOEBUS explore pour la première fois le potentiel d'une microbiothérapie écosystémique pour améliorer la survie des receveurs d'alloCSH. Le recrutement est en cours et les évaluations préliminaires de sécurité sont favorables.
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| p 50 maat013 pooled fecal microbiotherapy improves gastrointestinal physiology and controls inflammation which delays gvhd in a proof of concept humanized mouse study auteurs reygner j 1 de seilhac m 1 2 gasc c 1 prestat e 1 petitjean c 1 declomesnil s 1 schwintner c 1 corvaia n 1 holler e 3 laperrousaz b 1 etablissement 1 maat pharma lyon france 2 nantes universite univ angers inserm cnrs immunology and new concepts in immunotherapy incit umr 1302 nantes france 3 department of internal medicine iii haematology oncology university hospital regensburg regensburg allemagne presentateur laperrousaz bastien |
P-50 - MAAT013 POOLED FECAL MICROBIOTHERAPY IMPROVES GASTROINTESTINAL PHYSIOLOGY AND CONTROLS INFLAMMATION WHICH DELAYS GVHD IN A PROOF-OF-CONCEPT HUMANIZED MOUSE STUDY
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : REYGNER J. (1), DE SEILHAC M. (1,2), GASC C. (1), PRESTAT E. (1), PETITJEAN C. (1), DECLOMESNIL S. (1), SCHWINTNER C. (1), CORVAIA N. (1), HOLLER E. (3), LAPERROUSAZ B. (1)
Présentateur : LAPERROUSAZ Bastien
Etablissement : (1) MaaT Pharma, Lyon, FRANCE; (2) Nantes Université, Univ Angers, INSERM, CNRS, Immunology and New Concepts in ImmunoTherapy, INCIT, UMR 1302, Nantes, FRANCE; (3) Department of Internal Medicine III (Haematology/Oncology), University Hospital Regensburg, Regensburg, ALLEMAGNE
Résumé Background: Acute graft-versus-host disease (aGvHD) is a life-threatening complication of allogeneic hematopoietic stem cell transplantation (allo-HSCT), where allogeneic donor T cells recognize recipient tissues as foreign and damage them. Gut microbiota disruption following allo-HSCT has been associated with increased aGvHD incidence, severity, and mortality [1-2]. The gut microbiota plays a key role in the modulation of the immune system, particularly in maintaining immune tolerance. These results prompted the development of fecal microbiotherapies to restore a healthy and diverse gut microbiota and to treat or prevent aGvHD. Growing clinical evidence supports the efficacy of fecal microbiotherapy in aGvHD mortality [3]. MaaT013, a standardized allogeneic fecal microbiotherapy derived from pooled healthy human fecal microbiota, has demonstrated unprecedented efficacy as third-line treatment of aGvHD with gastro-intestinal (GI) involvement in the pivotal ARES trial.
Method: In this study, we combined in vitro, in vivo, metagenomics and metabolomics studies to elucidate the underlying mechanisms by which MaaT013 influences GvHD.
Results: We demonstrate that MaaT013-derived metabolites control inflammation and prevent inflammation-induced gut barrier alteration in an in vitro leaky gut model. We also show that MaaT013 is able to modulate the immunity by activating TLR and NOD sensors, stimulating DC-mediated IL-10 production and Tregs amplification in vitro. We further evidence that beneficial bacteria from MaaT013 safely engraft the digestive tract of germ-free mice, leading to the production of anti-inflammatory metabolites and restoring healthy gut physiology and immune homeostasis. Finally, we demonstrate that MaaT013 is capable to delay the appearance of GvHD symptoms in a humanized mouse model of aGvHD using highly immunodeficient mice engrafted with human Peripheral Blood Mononuclear Cells (PBMCs).
Conclusion: Altogether, these results support the potential of MaaT013 to mitigate aGvHD through restoration of microbial diversity, gut barrier integrity and immune homeostasis leading to control of inflammation.
Bibliographie References
1. Peled JU, Gomes ALC, Devlin SM, Littmann ER, Taur Y, Sung AD, et al. Microbiota as Predictor of Mortality in Allogeneic Hematopoietic-Cell Transplantation. N Engl J Med. 27 févr 2020;382(9):822‑34.
2. Taur Y, Jenq RR, Perales MA, Littmann ER, Morjaria S, Ling L, et al. The effects of intestinal tract bacterial diversity on mortality following allogeneic hematopoietic stem cell transplantation. Blood. 14 août 2014;124(7):1174‑82.
3. Malard F, Loschi M, Huynh A, Cluzeau T, Guenounou S, Legrand F, et al. Pooled allogeneic faecal microbiota MaaT013 for steroid-resistant gastrointestinal acute graft-versus-host disease: a single-arm, multicentre phase 2 trial. EClinicalMedicine. août 2023;62:102111. |
| p 51 validation du plasmalyte comme alternative a lalbumine humaine pour la cryoconservation des greffons de cellules souches hematopoietiques auteurs vinter j 1 bardey i 1 malugani c 1 vieille m 1 desanlis a 1 etablissement 1 efs besancon france presentateur vinter julie |
P-51 - VALIDATION DU PLASMALYTE COMME ALTERNATIVE À L’ALBUMINE HUMAINE POUR LA CRYOCONSERVATION DES GREFFONS DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : VINTER J. (1), BARDEY I. (1), MALUGANI C. (1), VIEILLE M. (1), DESANLIS A. (1)
Présentateur : VINTER Julie
Etablissement : (1) EFS, Besançon, FRANCE
RésuméContexte
La cryoconservation des greffons de cellules souches hématopoïétiques (CSH) constitue une étape cruciale dans la prise en charge des hémopathies malignes, notamment les leucémies, lymphomes, et myélomes nécessitant une greffe de CSH. Elle repose sur l’ajout de diméthylsulfoxyde (DMSO) associé à l’albumine humaine (AH), en raison de leurs propriétés cryoprotectrices. Cependant, l’AH est une ressource biologique issue du don humain dont la disponibilité peut être compromise. Des contraintes réglementaires ou des interruptions d’approvisionnement d’AH engendreraient l’impossibilité de préparer des greffons de CSH, affectant directement le protocole thérapeutique nécessaire aux patients. Il existe une solution d’électrolytes isotonique aux caractéristiques proches du plasma, qui pourrait représenter une alternative fiable, le Plasmalyte® (Pl).
Objectif
Évaluer si le Pl peut remplacer l’AH dans la cryoconservation des CSH, en étudiant ses effets sur leur viabilité et le rendement, ainsi que sur les cellules nuclées totales (CNT) après le cycle congélation/décongélation.
Matériel et méthodes
Dans cette étude, des unités de sang placentaire (USP) fraîches et non conformes ont été utilisées comme modèle pour comparer la cryoconservation en AH/DMSO et en Pl/DMSO. Chaque unité a été divisée en deux parties, l’une congelée en albumine humaine, l’autre en Pl, selon un protocole standard de descente en température progressive dans un Digitcool. Après minimum 7 jours de stockage à -150°C les poches ont été décongelées dans un bain-marie à 38°C et lavées avec l’AH pour la partie ayant été congelée en AH et avec le PI pour la partie ayant été congelée en PI. Un protocole complémentaire, consistant à décongeler en PI un produit cellulaire ayant été congelé en AH/DMSO a également été réalisé. Après décongélation, la quantification des CSH (marqueur CD34+) et des CNT (marqueur CD45+) par cytométrie en flux, l’évaluation de la viabilité cellulaire, les contrôles bactériologiques, ainsi que la stabilité des cellules à 0, 3 et 6 heures ont permis d’établir l’efficacité et la robustesse de chaque condition.
Résultats et discussion
Les résultats montrent des rendements comparables, avec une tendance favorable au Pl.
Les rendements de récupération sont supérieurs avec le Pl, tant pour les CD34+ (57.3% vs 63.7%) que pour les CD45+ (86.3% vs 90.8%) et les CNT (94.1% vs 91.6%). Les échantillons congelés en AH puis décongelés en Pl présentent des rendements conformes aux spécifications, confirmant l’absence d’impact. L’évaluation de la stabilité post-décongélation (T0, T+3h, T+6h) montre une bonne conservation jusqu’à 6 heures, avec une meilleure viabilité des CD34+ sous Pl. Ainsi, le Pl se présente comme une alternative sûre à l’AH4%, avec des rendements souvent supérieurs et une stabilité cellulaire prolongée.
Conclusion
Dans le cadre des hémopathies malignes, les CSH autologues sont congelées durant le traitement intensif puis greffées pour reconstruire la moelle osseuse, traditionnellement protégées par une solution AH/DMSO dont l’AH, d’origine humaine, peut être en défaut d’approvisionnement. Notre étude, menée sur des USP comme modèle, montre que le Pl offre un rendement post-congélation/décongélation au moins équivalent à celui de l’AH, et fait de ce produit une alternative prometteuse à valider à plus grande échelle.
 Annexe 1 : Logigramme protocole de congélation et décongélation (AH/AH et Pl/Pl)
 Annexe 2 : Logigramme protocole de congélation et décongélation avec croisement (AH/AH et AH/PL)
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| p 52 congelation et decongelation des cellules souches hematopoietiques le plasmalyte comme solution alternative a lalbumine auteurs lefevre k 1 giraud a 1 cranier m 1 chartois a 1 duquesne a 1 etablissement 1 efs centre pays de la loire saint herblain france presentateur duquesne alix |
P-52 - CONGÉLATION ET DÉCONGÉLATION DES CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES : LE PLASMALYTE® COMME SOLUTION ALTERNATIVE À L’ALBUMINE ?
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : LEFEVRE K. (1), GIRAUD A. (1), CRANIER M. (1), CHARTOIS A. (1), DUQUESNE A. (1)
Présentateur : DUQUESNE Alix
Etablissement : (1) EFS Centre-Pays de la Loire, Saint-Herblain, FRANCE
Résumé Introduction /Objectif :
L’albumine humaine est employée dans les solutions de congélation et de décongélation des cellules souches hématopoïétiques (CSH). Face aux tensions d’approvisionnement récurrentes, il devient nécessaire de disposer d’une alternative fiable pour assurer le maintien de ces procédés. Le Plasmalyte®, solution dépourvue de protides, apparaît comme une option intéressante.
Cette étude vise à évaluer le Plasmalyte® comme alternative à l'Albumine 4% dans les solutions de congélation/décongélation de CSH.
Matériel & Méthodes :
Des essais comparatifs entre l’Albumine 4% et le Plasmalyte® ont été menés sur deux procédés. Cinq essais de congélation/décongélation ont été réalisés sur des Couches Leuco-Plaquettaires (CLP) isogroupes poolées, afin d’évaluer la viabilité et les rendements en cellules CD45+ et CD3+ par cytométrie en flux. D’autre part, cinq essais de décongélation ont été effectués en parallèle sur des CSH autologues avec les deux solutions afin d’évaluer les viabilités et les rendements en cellules CD45+ et CD34+. La stabilité des CSH post-décongélation a été suivie à H1, H3 et H6.
La conformité aux spécifications internes et réglementaires a été vérifiée. Les rendements et les viabilités ont été comparés (test de Student) entre les formulations contenant l’Albumine 4% et le Plasmalyte®.
Résultats :
Les essais réalisés sur les CLP ne montrent pas de différences significatives en termes de viabilités cellulaire pour les CD45+ (p=0,41) et les CD3+ (p=0,39) à la congélation comme à la décongélation (p=0,20 et p=0,34, respectivement). Les rendements de congélation sont comparables pour les CD45+ (p=0,70) et les CD3+ (p=0,91). En revanche, les rendements cellulaires à la décongélation sont significativement supérieurs en Plasmalyte® pour les CD45+ viables (p<0,05) mais restent équivalents pour les CD3+ viables (p=0,44).
Pour la décongélation des CSH autologues, la comparaison des solutions de lavage montre une stabilité de la viabilité cellulaire jusqu’à H+6 avec des résultats équivalents en Albumine 4% et en Plasmalyte® pour les cellules CD45+ (p=0.06) et CD34+ (p=0,19). Les rendements cellulaires sont comparables pour les CD45+ (p=0.28) et les CD34+ (p=0,21) entre les deux conditions.
Discussion/Conclusion :
La comparaison des solutions de congélation et de décongélation montre des résultats satisfaisants et équivalents en termes de rendement de récupération cellulaire et de viabilité des CD3+, CD34+, et CD45+ avec des CLP et des CSH autologues. Cette étude démontre que la préparation des produits de thérapie cellulaire avec du Plasmalyte® est une alternative à l’utilisation de l’albumine 4% et permet de disposer d’une solution validée.
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| p 53 technique elispot methode predictive de lenrichissement en lymphocytes t specifiques cd4 et cd8 secreteurs difn auteurs pitz s 1 morello j 1 vreken f 1 gauthier m 1 bensoussan d 1 reppel l 1 etablissement 1 centre hospitalier regional universitaire de nancy vandoeuvre les nancy france presentateur pitz segolene |
P-53 - TECHNIQUE ELISPOT : MÉTHODE PRÉDICTIVE DE L’ENRICHISSEMENT EN LYMPHOCYTES T SPÉCIFIQUES CD4+ ET CD8+ SÉCRÉTEURS D’IFN-Γ
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : PITZ S. (1), MORELLO J. (1), VREKEN F. (1), GAUTHIER M. (1), BENSOUSSAN D. (1), REPPEL L. (1)
Présentateur : PITZ Ségolène
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE
RésuméIntroduction/Objectif : La demande croissante en lymphocytes T cytotoxiques (CTL) impose une amélioration des procédés de production. Ce travail a pour but de justifier l’utilisation du test ELISpot pour prédire l’enrichissement en lymphocytes T spécifiques CD4+ IFN-γ+ et CD8+ IFN-γ+ observé après production.
Matériel & Méthode : Une recherche de corrélation entre les résultats des tests ELISpot réalisés sur des donneurs sélectionnés et l’enrichissement en lymphocytes CD4+IFN-γ+ et CD8+ IFN-γ+ quantifié par cytométrie en flux après production a été réalisée. Les données proviennent de productions de CTL anti-adénovirus (AdV), anti-cytomégalovirus (CMV) et anti-polyomavirus (PyV) réalisées entre janvier 2018 et mai 2025 à l’Unité de Thérapie cellulaire et banque de Tissus du Centre Hospitalier Régional de Nancy. Les résultats ELISpot extrêmes et les productions « non conformes » n’ont pas été pris en compte, pour un total de 66/73 productions analysées (29/30 AdV, 12/12 CMV, 25/31 PyV). Les analyses statistiques ont été réalisées par GraphPad Prism et Python SciPy.
Résultats : Les résultats pour l’AdV révèlent une corrélation significative entre le nombre de spots ELISpot et la proportion de lymphocytes CD4+ IFN-γ+ (Spearman ρ=0.63 ; p=0.0003 ; n=29). En revanche, aucune corrélation n’a été observée pour les CD8+ IFN-γ+, avec une forte dispersion des données (Spearman ρ = 0,28, p=0,13, n=29). Pour le CMV, une corrélation positive et statistiquement significative a été mise en évidence pour les CD4+IFN-γ+ (Spearman ρ=0.59 ; p=0.0489 ; n=12). Pour les CD8+ IFN-γ+, la présence d’une relation monotone positive est retrouvée, mais celle-ci n’est pas statistiquement significative (Spearman ρ = 0,51, p=0,08 n=12, Kendall τ =0.382, p=0.086, n=12). Concernant les PyV, pour les lymphocytes CD4+ IFN-γ+, une corrélation positive modérée a été observée entre les résultats ELISpot et l’enrichissement cellulaire, mais non significative (Spearman ρ=0.3765 ; p=0.06 ; n=25). Pour les CD8+ IFN-γ+, la corrélation obtenue est plus faible, avec une forte variabilité inter-échantillons (Spearman ρ=0.2948; p=0.1526 ; n=25).
Discussion : Le rôle dominant des lymphocytes CD4+ dans la réponse anti-AdV et anti-PyV justifie les résultats précédents. Pour le CMV, la présence d’un enrichissement très rapidement élevé (> 90%), CD4+ IFN-γ+ et CD8+ IFN-γ+, rend difficile la détection d’une relation statistique à cause de la présence d’un effet de plafond mais aussi en raison de la taille des échantillons, la variabilité immunitaire ou encore les facteurs techniques.
Conclusion : Ce travail confirme l’intérêt du test ELISpot pour prédire l’enrichissement en lymphocytes T spécifiques CD4+ IFN-γ+ et CD8+ IFN-γ+ après production. Cependant, une étude sur un nombre plus important d’échantillons et sur des résultats ELISpot plus dispersés permettrait de confirmer ces observations.
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| p 54 validation de la methode elispot comme controle qualite de la production des lymphocytes t anti viraux auteurs pitz s 1 morello j 1 vreken f 1 gauthier m 1 bensoussan d 1 reppel l 1 etablissement 1 centre hospitalier regional universitaire de nancy vandoeuvre les nancy france presentateur pitz segolene |
P-54 - VALIDATION DE LA MÉTHODE ELISPOT COMME CONTRÔLE QUALITÉ DE LA PRODUCTION DES LYMPHOCYTES T ANTI-VIRAUX
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : PITZ S. (1), MORELLO J. (1), VREKEN F. (1), GAUTHIER M. (1), BENSOUSSAN D. (1), REPPEL L. (1)
Présentateur : PITZ Ségolène
Etablissement : (1) Centre Hospitalier Régional Universitaire de Nancy, Vandoeuvre-Lès-Nancy, FRANCE
RésuméIntroduction / Objectif : Conformément aux exigences de qualité et normes en vigueur dans l’application des Bonnes Pratiques de Fabrication dans le contexte de production des Médicaments de Thérapie Innovant, il est essentiel de réaliser une validation rigoureuse des méthodes analytiques employées. L’objectif de ce travail est de valider la méthode ELISpot IFN-γ, utilisée pour la sélection de donneurs pour la production de lymphocytes T cytotoxiques et pour leur contrôle qualité.
Matériel & Méthode : Les paramètres de validation ont été déterminés selon les recommandations du Conseil International d’Harmonisation et du Global CRO Council for Bionanalysis. Les paramètres sont la sensibilité (au moins trois fois plus élevée que la réactivité de fond), la spécificité (Tests réalisés sur des donneurs connus séronégatifs), la répétabilité (18 mesures d'une même concentration), la linéarité (Au moins R² > 0.97), la robustesse (tests par trois opérateurs différents le même jour) et la reproductibilité (acceptée pour un coefficient de variation ≤40%). La validation de cette méthode a été concentrée sur le peptide pp65 spécifique du CMV, connu pour présenter une réponse fiable et nécessitant une quantité faible cellules mononucléées du sang périphérique. La seule exception se trouve sur l’étude de la linéarité réalisée également pour les peptides (VP1 et LT) spécifiques des polyomavirus. Les analyses statistiques ont été réalisées par GraphPad Prism.
Résultats : Les critères de validation de la méthode ELISpot ont tous été vérifiés. La sensibilité est confirmée par un nombre élevé de spots et par une réponse supérieure aux contrôles négatifs. La spécificité est prouvée par l’absence de réponse chez des donneurs séronégatifs. La répétabilité est satisfaisante avec un faible coefficient de variation (CV = 4,96%). La linéarité a été démontrée par une forte corrélation entre la réponse et la concentration cellulaire (R² > 0.97). La robustesse est validée par une CV de 4,5% entre 3 différents opérateurs. Enfin la reproductibilité est acceptable (CV de 21,7%) bien que basée sur un nombre de tests insuffisants.
Discussion : La fiabilité des résultats ELISpot dépend fortement de la qualité de la manipulation, notamment de la précision du comptage cellulaire et du pipetage, car toute erreur induit un biais systématique. La variation entre lots de réactifs peut aussi affecter la performance du test ELISpot. Par ailleurs, la variabilité immunitaire naturelle entre individus, liée à des facteurs génétiques, environnementaux et physiologiques, influence les réponses obtenues et peut compliquer l’interprétation des résultats, d’où l’importance d’utiliser un nombre suffisant de donneurs pour une analyse pertinente.
Conclusion : En conclusion, la méthode ELISpot IFN-γ est validée avec les conditions actuelles d’utilisation selon les critères requis. Toutefois, des modifications mineures peuvent nécessiter une vérification afin de garantir les performances analytiques.
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| p 55 traitement de la maladie du greffon contre l hote aigue refractaire par des cellules souches mesenchymateuses l experience de la sfgm tc chez 43 patients auteurs phina ziebin x 2 rubio m 3 charbonnier a 4 yakoub agha i 5 devillier r 6 francois s 7 buchbinder n 8 carre m 9 huynh a 10 mear j 11 suarez f 12 neven b 12 robin m 13 daguindau e 14 kanold j 15 dalle j 16 labussiere wallet h 17 renard c 18 ceballos p 19 jubert c 20 sterin a 21 nguyen s 22 jondreville l 1 etablissement 1 chu henri mondor paris france 2 hopital d instruction des armees percy france 3 hopital brabois chru nancy vandoeuvre les nancy france 4 chu amiens amiens france 5 chru lille lille france 6 institut paoli calmettes marseille france 7 chu angers angers france 8 chu rouen france 9 chu grenoble grenoble france 10 institut universitaire du cancer de toulouse toulouse france 11 chu rennes rennes france 12 hopital necker enfants malades paris france 13 hopital saint louis paris france 14 chu besancon besancon france 15 chu clermont ferrand clermont ferrand france 16 hopital robert debre paris france 17 hopital universitaire lyon sud pierre benite france 18 hopital edouard herriot lyon france 19 chu montpellier montpellier france 20 chu bordeaux bordeaux france 21 hopital d enfants de la timone marseille france 22 hopital universitaire pitie salpetriere paris france presentateur jondreville ludovic |
P-55 - TRAITEMENT DE LA MALADIE DU GREFFON CONTRE L'HÔTE AIGUË RÉFRACTAIRE PAR DES CELLULES SOUCHES MÉSENCHYMATEUSES : L'EXPÉRIENCE DE LA SFGM-TC CHEZ 43 PATIENTS
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : PHINA-ZIEBIN X. (2), RUBIO M. (3), CHARBONNIER A. (4), YAKOUB-AGHA I. (5), DEVILLIER R. (6), FRANÇOIS S. (7), BUCHBINDER N. (8), CARRE M. (9), HUYNH A. (10), MEAR J. (11), SUAREZ F. (12), NEVEN B. (12), ROBIN M. (13), DAGUINDAU E. (14), KANOLD J. (15), DALLE J. (16), LABUSSIÈRE-WALLET H. (17), RENARD C. (18), CEBALLOS P. (19), JUBERT C. (20), STÉRIN A. (21), NGUYEN S. (22), JONDREVILLE L. (1)
Présentateur : JONDREVILLE Ludovic
Etablissement : (1) CHU Henri Mondor, Paris, FRANCE; (2) Hôpital d'Instruction des Armées, Percy, FRANCE; (3) Hôpital Brabois, CHRU Nancy, VandœUvre-Lès-Nancy, FRANCE; (4) CHU Amiens, Amiens, FRANCE; (5) CHRU Lille, Lille, FRANCE; (6) Institut Paoli-Calmettes, Marseille, FRANCE; (7) CHU Angers, Angers, FRANCE; (8) CHU , Rouen, FRANCE; (9) CHU Grenoble, Grenoble, FRANCE; (10) Institut Universitaire du Cancer de Toulouse , Toulouse, FRANCE; (11) CHU Rennes, Rennes, FRANCE; (12) Hôpital Necker-Enfants Malades, Paris, FRANCE; (13) Hôpital Saint-Louis, Paris, FRANCE; (14) CHU Besançon, Besançon, FRANCE; (15) CHU Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (16) Hôpital Robert-Debré, Paris, FRANCE; (17) Hôpital Universitaire Lyon-Sud, Pierre-Bénite, FRANCE; (18) Hôpital Edouard Herriot, Lyon, FRANCE; (19) CHU Montpellier, Montpellier, FRANCE; (20) CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (21) Hôpital d'Enfants de la Timone, Marseille, FRANCE; (22) Hôpital Universitaire Pitié-Salpêtrière, Paris, FRANCE
Résumé La maladie du greffon contre l'hôte (GvH) aiguë est la principale cause de mortalité hors rechute après allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, en particulier en cas d’atteinte digestive. Environ 40% des patients sont réfractaires aux corticoïdes à forte dose de première intention. Le ruxolitinib a été validé comme le meilleur traitement de 2ème ligne, avec un taux de réponse global (ORR) de 62% à J28 (Zeiser NEJM 2020). En cas de GvH aiguë réfractaire aux corticoïdes et au ruxolitinib (CTC/Ruxo-R), il n'existe pas de traitement consensuel et le pronostic est sombre, avec un ORR de 36% pour le traitement de 3ème ligne et au-delà, une survie médiane de 28 jours et une survie globale (OS) de 20% à 6 mois (Abedin BJH 2021).
Le MC0518 (Obnitix®) contient des cellules stromales mésenchymateuses (CSM) obtenues à partir d'un pool de cellules mononucléées allogéniques, possédant un effet immunomodulateur. Les premières données d’utilisation chez les patients atteints de GvH aiguë CTC/Ruxo-R ont montré un ORR de 49% à J28, et une OS de 47% à 6 mois et de 35% à 1 an (Bader ASH 2023).
Dans cette étude, nous avons étudié 43 patients suivis dans 21 centres de greffe affiliés à la SFGM-TC, atteints de GvH aiguë CTC/Ruxo-R, et traités par MC0518 entre février 2019 et novembre 2024 dans le cadre d'un programme d'accès compassionnel. Pour être éligibles, les patients devaient présenter une GvH aiguë CTC/Ruxo-R de grade II ou supérieur, et ne pouvaient être inclus dans aucun essai randomisé. L'étude a été approuvée par le Comité Scientifique de la SFGM-TC.
L'âge médian était de 56 ans (1,9 à 72,5 ans), dont 9 patients (21%) âgés de moins de 15 ans. Trente-cinq patients (81%) avaient été allogreffés pour une hémopathie maligne. Les manifestations de la GvH aiguë étaient digestives pour 41 patients (95%), cutanées pour 10 patients (23%) et hépatiques pour 4 patients (9%). La majorité d’entre eux (30/43, 70%) avaient une GvH aiguë de grade IV. Tous avaient reçu des corticoïdes et 42 (98%) avaient reçu du ruxolitinib.
La première perfusion de MC0518 était réalisée avec un délai médian de 64 jours après le début de la GvH, et une médiane de 3 lignes thérapeutiques antérieures (2 à 9). L’ORR était de 67% (29/43), dont 9 patients (21%) en réponse complète (RC) et 20 patients (47%) en RP. À J28, parmi les 35 patients vivants (81%), 4 (11%) étaient en RC et 18 (51%) en RP. À J60, parmi les 25 patients en vie et n’ayant pas reçu de traitement additionnel, 6 (24%) étaient en RC et 9 (36 %) en RP. Avec un suivi médian de 15,1 mois après la première perfusion de CSM, l’OS était de 51% (IC95% : 37-70) à 6 mois et de 34 % (IC95% : 21-55) à 1 an, avec une médiane de 7,1 mois. La survie sans échec était de 30% (IC95% : 19-49) à 6 mois, avec une médiane de 1,6 mois. La mortalité sans rechute était de 15% (IC95% : 3-25) à J28, 46% (IC95% : 27-60) à 6 mois et 65% (IC95% : 43-79) à 1 an. L'incidence cumulée de rechute à 1 an était de 4,9% (IC95% : 0-11).
Au total, à J28 du début de traitement par CSM : 22 patients (51%) étaient vivants avec une GvH en RC/RP ; à J60 : 15 patients (35%) étaient vivants avec une GvH aiguë en RC/RP. Bien que la mortalité des patients atteints d'une GVH digestive sévère et réfractaire reste élevée, ces résultats sont encourageants avec un taux de réponse globale élevé. Ils devront toutefois être confirmés par des essais randomisés, de préférence en troisième ligne afin de limiter la toxicité des traitements immunosuppresseurs.
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| p 56 therapeutic inducers of nk cell killing thinkk stimulated nk cells in childhood acute leukemia unraveling the dual role of trail leads to the establishment of a biomarker of sensitivity auteurs ollame omvane e 1 ben khemis l 1 cordeiro p 1 fusch c 1 richard st hilaire a 1 beland k 1 haddad e 1 sinnett d 1 herblot s 1 duval m 1 etablissement 1 chu sainte justine montreal canada presentateur duval michel |
P-56 - THERAPEUTIC INDUCERS OF NK CELL KILLING (THINKK)-STIMULATED NK CELLS IN CHILDHOOD ACUTE LEUKEMIA: UNRAVELING THE DUAL ROLE OF TRAIL LEADS TO THE ESTABLISHMENT OF A BIOMARKER OF SENSITIVITY.
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : OLLAME-OMVANE E. (1), BEN KHEMIS L. (1), CORDEIRO P. (1), FUSCH C. (1), RICHARD-ST-HILAIRE A. (1), BÉLAND K. (1), HADDAD E. (1), SINNETT D. (1), HERBLOT S. (1), DUVAL M. (1)
Présentateur : DUVAL Michel
Etablissement : (1) CHU Sainte-Justine, Montréal, CANADA
Résumé To improve the outcome of acute lymphoblastic leukemia (ALL) after hematopoietic stem cell transplantation, we designed a new class of immunotherapy, based on the use of analogs of plasmacytoid dendritic cells, called Therapeutic Inducers of NK cell Killing (ThINKK). We previously showed that a high expression of TRAIL is the hallmark of NK cell stimulation by ThINKK. Here we found on ALL cell lines that their sensitivity to ThINKK-stimulated NK cell killing was not correlated with ALL genetics or their expression of HLA, stress-induced surface molecules or other apoptosis-related proteins. Rather, all rapidly (within 2 hours) killed ALL lines expressed TRAIL-R2, whereas ALL lines killed after a 24-hours contact expressed TRAIL-R1 or TRAIL-R2. The only resistant cells did not express TRAIL-R1 nor TRAIL-R2. Experiments using TRAIL-R2 gene deletion or gene transfer, dominant negative FADD, ThINKK stimulated monocytes, soluble TRAIL and patients-derived ALL cells showed that early killing was dependant on the NK cell cytotoxic machinery (degranulation and cytokine secretion) induced by TRAIL ligation by TRAIL-R2, whereas late killing relied on the induction of the apoptosis cascade by TRAIL-R1 or TRAIL-R2 ligation by TRAIL. TRAIL function was thus dual: a strong NK cell activating receptor for early killing, and a ligand to death receptors TRAIL-R1 or TRAIL-R2 for late killing. Most importantly, these data establish the expression of either TRAIL-R1 or TRAIL-R2 as a biomarker of sensitivity to ThINKK-stimulated NK cell killing. Remarkably, 95% of the 320 ALL patients in our cohort exhibited this biomarker profile, underscoring the broad therapeutic potential of ThINKK immunotherapy.
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| p 57 ascallo cellules stromales mesenchymateuses issues de tissu adipeux une piste pour les patients pancytopeniques post allogreffe de csh en impasse therapeutique auteurs jullien a 1 barraco f 2 persoons v 1 moisan a 1 etablissement 1 efs auvergne rhone alpes unite de therapie et dingenierie cellulaire saint ismier france 2 centre hospitalier lyon sud service hematologie lyon france presentateur persoons virginie |
P-57 - ASCALLO (CELLULES STROMALES MÉSENCHYMATEUSES ISSUES DE TISSU ADIPEUX) : UNE PISTE POUR LES PATIENTS PANCYTOPÉNIQUES POST-ALLOGREFFE DE CSH EN IMPASSE THÉRAPEUTIQUE
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : JULLIEN A. (1), BARRACO F. (2), PERSOONS V. (1), MOISAN A. (1)
Présentateur : PERSOONS Virginie
Etablissement : (1) EFS Auvergne Rhône Alpes, Unité de Thérapie et d’Ingénierie cellulaire, Saint Ismier, FRANCE; (2) Centre Hospitalier Lyon Sud, Service hématologie, Lyon, FRANCE
RésuméLes ADSC (Adipose-Derived-Stem-Cells), sont des cellules stromales mésenchymateuses issues du tissu adipeux connues pour leur rôle physiologique de soutien de l’hématopoïèse et leurs propriétés immunomodulatrices. Elles sont en cours d’études cliniques dans diverses pathologies (inflammatoires, auto-immunes, dysfonction d’organes). Le MTI-PP012 ASCALLO de l’EFS est un médicament contenant des ADSC fraiches allogéniques (issues d’un donneur unique) autorisé par l’ANSM pour le traitement de la GVH aiguë et grave (stade II à IV), non contrôlée après une corticothérapie en première ligne, du ruxolitinib en deuxième ligne, et une autre ligne de traitement, post allogreffe de CSH chez des patients de 2 à 70 ans.
Dans le cadre du rapport de suivi du MTI-PP ASCALLO, après consentement, les données des patients sont récoltées dans une base sécurisée et vérifiées afin d’assurer la fiabilité des données collectés. Deux cas issus de ce recueil présentaient une dépendance transfusionnelle et ont été analysées de manière descriptive.
Les deux cas sont des adultes ayant eu une allogreffe de CSH pour des syndromes myélodysplasiques et qui ont développés une GvHD. Le patient 1 était en rémission complète de la GvHD mais avec une dépendance transfusionnelle persistante à 2 ans post greffe. Un avis positif de la commission de la SFGM-TC a permis des infusions d’ADSC dans un but de reconstitution hématopoïétique. Le patient 2 a développé une GvHD stade III à 59 jours de son allogreffe traitée par corticoides et ruxolitinib (thrombopéniant) et présentait aussi une dépendance transfusionnelle. Les caractéristiques à la baseline (avant administration des ADSC) sont présentés dans le tableau 1. Les infusions étant hebdomadaires, le patient 1 a reçu 4 infusions d’ADSC à 1,97.106 ADSC/kg et le patient 2 a reçu 2 infusions d’ADSC à 0,97.106 ADSC/kg, sans effet indésirable. Pour le patient 1, l’indépendance transfusionnelle en CGR a été obtenue dès le premier mois après la première infusion. A 1 mois de la dernière infusion d’ADSC, il ne recevait plus que 2 concentrés de plaquettes par mois (contre 7 avant) pour atteindre une indépendance transfusionnelle totale à 2,6 mois après le traitement ASCALLO qui se maintient depuis 3,9 mois (durée suivi 6,5 mois). Le patient n°2 a atteint l’indépendance transfusionnelle totale en 2,9 mois après la première infusion d’ASCALLO et se maintient depuis 1,9 mois (durée suivi 4,8 mois). Les hémogrammes ont été améliorés chez les 2 patients dès 1 mois après traitement avec une augmentation franche des paramètres à 4 mois post infusion (tableau 3). Les 2 patients restent néanmoins dépendants d’injections des facteurs de croissance (G-CSF, romiplostim, EPO).
Lors de pancytopénie en impasse thérapeutique, peu de traitements peuvent actuellement être proposés et les ADSC fraiches montrent des résultats encourageants sur ces deux patients. Une indépendance transfusionnelle totale a été atteinte en moins de 3 mois post infusion d’ADSC. Les numérations sanguines sont meilleures et la qualité de vie des patients est nettement améliorée (sortie d’hospitalisation, retour à domicile, reprise des activités).
Les ADSC fraiches composant le traitement ASCALLO, aujourd’hui autorisées pour le traitement de la GVHD aigüe, semblent prometteuses pour booster la reconstruction hématopoïétique chez des patients pancytopéniques post-allogreffe de CSH, en situation d’impasse thérapeutique.
 Tableau 1 : Caractéristiques des patients à la baseline
 Tableau 2 : Réponses des patients aux infusions ADSC
 Tableau 3 : Suivi biologique des patients
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P-58 - OPTIMISER LA GREFFE AUTOLOGUE : IMPACT SUR LA VIABILITE CELLULAIRE DES ETAPES DE LA CRYOPRESERVATION A LA DECONGELATION DES GREFFONS DE CSH
Thème: 04. Thérapie cellulaire et médicaments de thérapie innovante dans le contexte de la greffe de CSH
Auteurs : EL MORABIT K. (1,2), BOUGAR S. (1), ATOUF O. (1,2)
Présentateur : EL MORABIT Kaoutar
Etablissement : (1) SERVICE D'IMMUNOLOGIE ET DE THERAPIE CELLULAIRE, HOPITAL D'ENFANTS, CHU IBN SINA, Rabat, MAROC; (2) FACULTE DE MEDECINE ET DE PHARMACIE, Rabat, MAROC
Résumé
Introduction
La greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) représente une approche thérapeutique incontournable dans la prise en charge de plusieurs pathologies, notamment hématologiques.
Son succès dépend étroitement de la qualité biologique du greffon de CSH, dont la richesse et la viabilité cellulaire conditionnent la reprise hématopoïétique et les suites post-greffe.
Le parcours du greffon à l’unité de thérapie cellulaire comprend plusieurs étapes : collecte par cytaphérèse, traitement pour cryoconservation (progressive et définitive) en azote liquide, puis décongélation avant réinfusion. Chacune de ces étapes peut altérer la viabilité cellulaire, mais leur impact réel reste peu documenté dans notre contexte.
Objectif
Évaluer l’influence des étapes en rapport avec la manipulation technique du greffon de CSH sur la viabilité cellulaire post décongélation, afin d’identifier des leviers d’amélioration des pratiques locales.
Matériels et Méthodes
Étude observationnelle descriptive rétrospective monocentrique menée à la banque de cellules de l’unité de thérapie cellulaire du service d’immunologie et de thérapie cellulaire de l’Hôpital d’Enfants du CHU Ibn Sina (Rabat).
Les greffons inclus provenaient de patients ayant bénéficié d’une autogreffe de CSH périphériques collectées par cytaphérèse entre novembre 2023 et juillet 2025, puis traitées, cryoconservés et décongelées avec lavage sur site avant délivrance.
Les variables analysées comprenaient : caractéristiques cliniques (âge, sexe, pathologie, protocole de mobilisation), paramètres liés aux greffons collectés (richesse et viabilité cellulaires, volume initial, délai entre cytaphérèse et traitement), paramètres de cryoconservation (cellules nucléées totales (CNT), réduction de plasma/dilution, nombre de cryocytes préparés, ancienneté de l’opérateur, validité de la courbe de congélation progressive, durée de manipulation et de stockage en cuves d’azote liquide), ainsi que les paramètres de décongélation (nombre de cryocytes, solution de lavage utilisée, durée de manipulation, ancienneté de l’opérateur, richesse et viabilité cellulaires post-décongélation).
Résultats
Cent trente-trois greffons ont été analysés. La viabilité moyenne post-décongélation était de 68,1 % ± 16,4, avec une médiane de 85 % [64–94]. La richesse médiane était de 3,71 × 10⁶ cellules/kg [1,16–9,54] et le taux médian des CNT de 1,8 × 10⁸/µL [0,7–2,9].
En analyse univariée, la réduction du plasma, la dilution manuelle et la solution de lavage étaient significativement associées à la viabilité (p = 0,023 ; p = 0,014 ; p = 0,007 respectivement). L’ancienneté de l’opérateur influençait également la viabilité (OR = 2,06 ; IC95 % [1,26–3,37] ; p = 0,004), et cet effet du facteur humain se maintenait en analyse multivariée (p = 0,001).
Discussion – Conclusion
Cette étude met en évidence l’impact potentiel de certaines étapes techniques sur la viabilité cellulaire des greffons de CSH. Elle souligne ainsi l’importance d’une maîtrise rigoureuse des procédés techniques pour optimiser les résultats cliniques de l’autogreffe.
Les facteurs identifiés constituent des pistes concrètes d’optimisation qui peuvent être améliorés, mais devront être confirmés sur un échantillon plus large afin d’en renforcer la validité statistique.
Mots clés : Autogreffe — Viabilité — Cellules souches hématopoïétiques — Cryoconservation — Décongélation.
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| p 59 challenges in securing biomanufacturing supplies in academic bioproduction insights from the french unitc gmp network auteurs diana j 1 chartral u 1 galaine j 2 giverne c 3 celine a 4 reppel l 5 marton c 6 clemenceau b 8 derenne s 9 sabatier f 10 veran j 10 moisan a 7 rouard h 11 tertrais k 12 calmels b 13 chabannon c 13 fordade e 14 viel s 4 bensoussan d 5 de vos j 17 galy a 15 fabreguettes j 16 larghero j 16 deschamps m 2 martinet j 3 boyer o 3 ferrand c 2 yakoub agha i 6 etablissement 1 necker hospital aphp paris france 2 efs besancon france 3 chu rouen rouen france 4 plateforme artegene lyon france 5 chu nancy nancy france 6 chu lille lille france 7 efs rhone alpes saint ismier france 8 chu nantes nantes france 9 efs plaine saint denis france 10 aphm marseille france 11 efs ivry sur seine france 12 efs centre pays de la loire saint herbain france 13 institut paoli calmettes marseille france 14 chu bordeaux bordeaux france 15 art tg corbeilles essones france 16 centre meary paris france 17 chu montpelier montpelier france presentateur diana jean sebastien |
P-59 - CHALLENGES IN SECURING BIOMANUFACTURING SUPPLIES IN ACADEMIC BIOPRODUCTION: INSIGHTS FROM THE FRENCH UNITC GMP NETWORK
Thème: 05. CAR-T cells
Auteurs : DIANA J. (1), CHARTRAL U. (1), GALAINE J. (2), GIVERNE C. (3), CELINE A. (4), REPPEL L. (5), MARTON C. (6), CLÉMENCEAU B. (8), DERENNE S. (9), SABATIER F. (10), VERAN J. (10), MOISAN A. (7), ROUARD H. (11), TERTRAIS K. (12), CALMELS B. (13), CHABANNON C. (13), FORDADE E. (14), VIEL S. (4), BENSOUSSAN D. (5), DE VOS J. (17), GALY A. (15), FABREGUETTES J. (16), LARGHERO J. (16), DESCHAMPS M. (2), MARTINET J. (3), BOYER O. (3), FERRAND C. (2), YAKOUB-AGHA I. (6)
Présentateur : DIANA Jean-Sébastien
Etablissement : (1) Necker Hospital (APHP), Paris, FRANCE; (2) EFS, Besançon, FRANCE; (3) CHU Rouen, Rouen, FRANCE; (4) Plateforme Artegene, Lyon, FRANCE; (5) CHU Nancy, Nancy, FRANCE; (6) CHU Lille, Lille, FRANCE; (7) EFS Rhône-Alpes, Saint Ismier, FRANCE; (8) CHU Nantes, Nantes, FRANCE; (9) EFS, Plaine Saint Denis, FRANCE; (10) APHM, Marseille, FRANCE; (11) EFS, Ivry-Sur-Seine, FRANCE; (12) EFS Centre Pays de la Loire, Saint Herbain, FRANCE; (13) Institut Paoli-Calmettes, Marseille, FRANCE; (14) CHU Bordeaux, Bordeaux, FRANCE; (15) ART-TG, Corbeilles Essones, FRANCE; (16) Centre MEARY, Paris, FRANCE; (17) CHU Montpelier, Montpelier, FRANCE
Résumé Introduction: Academic autologous cell manufacturing offers key advantages, including cost-effectiveness, accessibility, and flexibility. However, the management of Raw Materials, Reagents, and Consumables (RMRCs) is essential for ensuring key factors in bioproduction such as product purity, safety, and effectiveness. Variations in RMRC quality can increase production costs and result in batch failures. This work, from the GMP-Bioproduction group of the French Consortium for Advancing Cancer Cell and Gene Therapy (UNITC), outlines a multicenter study conducted from 2022 to 2024 across all French academic cell and gene therapy facilities producing Advanced Therapy Medicinal Products, evaluating current RMRC management practices. These actions aim to strengthen regulatory compliance, enhance collaboration across academic centers, and improve the overall resilience of academic decentralized CAR-T manufacturing in France.
Materials & methods: We evaluated the challenges and practices in the management across all production units of UNITC's WP3, which collectively represent all ANSM-approved personalized ATMP production units in France. An electronic survey was distributed to 7 hospital-based platforms and the 4 ATMP platforms of the Établissement Français du Sang in France.
Results: Eleven French CGT facilities retrospectively reviewed their production activities over the past three years, from 2022 to 2024. Collected data showed that annual ATMP production per platform ranged from 5 to more than 20. The study highlights significant challenges, including supply shortages, changes in reference standards, and inconsistent quality controls. While RMRC-related non-conformities accounted for only 6.8% of total issues, they frequently required complex procedural adjustments, resulting in added financial and operational burdens. Despite differences in production scale and ATMP types, all centers consistently evaluated the criticality of RMRC, reflecting strong alignment in risk assessment practices.
Discussion: To address these issues, the study proposes recommendations, including a unified RMRC risk classification system and harmonized quality assurance processes. To this end, we propose a unified RMRC classification system based on a shared risk criterion, which enables the consistent identification of critical RMRCs across centers. To strengthen inter-academic center collaboration, several quality assurance actions can be shared to enhance efficiency and reduce redundancy. We have identified three priorities: joint supplier audits, shared alert systems and corrective actions, and unified change control validation processes. Pooling these efforts will strengthen collective quality oversight while optimizing resource utilization.
Conclusion: A unified academic bioproduction approach will allow for faster issue resolution and enable more strategic use of data for preventive actions. Ultimately, such harmonization will not only enhance operational resilience but also support regulatory compliance and innovation in CART but also all ATMP development.
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| p 60 evaluation du risque de rechute apres axicabtagene ciloleucel pour le traitement d un lymphome non hodgkinien b en cas d exposition aux inhibiteurs de la pompe a protons une etude restrospective de la fhu goal avec le registre descar t auteurs desbrousses e 1 houot r 2 lamy de la chapelle t 2 tessoulin b 3 guidez s 4 moya n 4 paillassa j 5 tanguy schmidt a 5 drieu la rochelle l 1 dupont v 6 gat e 6 gyan e 1 vallet n 1 etablissement 1 chu tours tours france 2 chu rennes rennes france 3 chu nantes nantes france 4 chu poitiers poitiers france 5 chu angers angers france 6 lyon sud hopital lyon france presentateur desbrousses eva |
P-60 - EVALUATION DU RISQUE DE RECHUTE APRES AXICABTAGENE CILOLEUCEL POUR LE TRAITEMENT D'UN LYMPHOME NON HODGKINIEN B EN CAS D'EXPOSITION AUX INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS, UNE ETUDE RESTROSPECTIVE DE LA FHU GOAL AVEC LE REGISTRE DESCAR-T
Thème: 05. CAR-T cells
Auteurs : DESBROUSSES E. (1), HOUOT R. (2), LAMY DE LA CHAPELLE T. (2), TESSOULIN B. (3), GUIDEZ S. (4), MOYA N. (4), PAILLASSA J. (5), TANGUY SCHMIDT A. (5), DRIEU LA ROCHELLE L. (1), DUPONT V. (6), GAT E. (6), GYAN E. (1), VALLET N. (1)
Présentateur : DESBROUSSES Eva
Etablissement : (1) CHU Tours, Tours, FRANCE; (2) CHU Rennes, Rennes, FRANCE; (3) CHU Nantes, Nantes, FRANCE; (4) CHU Poitiers, Poitiers, FRANCE; (5) CHU Angers, Angers, FRANCE; (6) Lyon Sud Hopital, Lyon, FRANCE
RésuméIntroduction
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) sont associés à une augmentation du risque de progression après un traitement par inhibiteur du checkpoint et à une diminution des Bifidobacteriaceae, une famille de bactéries impliquées dans la stimulation des réponses immunes antitumorales des lymphocytes T. Les antibiotiques à large spectre entraînent une dysbiose associée une augmentation du risque de progression après CAR-T anti-CD19. Nous émettons l’hypothèse que l’utilisation des IPP est associée au risque de rechute après une immunothérapie par CAR-T anti-CD19.
Méthodes
Nous avons mené une étude rétrospective dans les centres de la FHU GOAL (Angers, Nantes, Poitiers, Rennes et Tours) incluant tous les patients majeurs diagnostiqués d’un lymphome non-Hodgkinien B et ayant reçu un traitement par axi-cel entre janvier 2018 et juin 2023. Les données de caractéristiques clinico--biologiques et le devenir des patients ont été obtenues à l’aide du registre DESCAR-T (NCT 04328298) ou manuellement si les patients n’étaient pas inscrits dans le registre. Les prescriptions d’IPP, les événements infectieux détaillés et l’antibiothérapie avant et après administration des CAR-T cells ont été recueillis manuellement après examen des dossiers.
Résultats
Parmi les 256 patients inclus, l’âge médian à l’injection est de 63 ans (intervalle interquartile [IQR] : 51-69) ans. Le lymphome B diffus à grandes cellules de novo (LBDGC) était la principale histologie (n=179, 70%), puis les lymphomes folliculaires transformés (n=31, 12%), puis les lymphomes B primitifs du médiastin (n=12, 4,7%). L’ECOG était inférieur à 2 chez 202 (83%) patients, 84 (38%) avaient au moins une comorbidité. La plupart des patients avait reçu deux lignes thérapeutiques antérieures (n=149, 58%), trois lignes (n=45, 18%), une ligne (n=38, 15%) puis quatre lignes ou plus (n=24, 10%). La majorité des patients présentait une hémopathie en progression au moment de l’injection (n=134, 53%), 37 (15%), 43 (17%), 33 (13%), 9 (3%) étaient en réponse complète, partielle, stable ou non-évaluée, respectivement. Parmi les patients inclus, 113 (44%) ont été exposés aux inhibiteurs de la pompe à protons, 78 (30%) avant et après l’injection, 35 (14%) uniquement après l’injection. Les médianes de survie sans progression dans le groupe de patients exposés étaient de 379 jours et 372 jours, respectivement (HR=0,88, IC95 : 0,63-1,12, p=0,4). La survie sans progression était comparable dans les sous-groupes de patients selon les doses d’IPP utilisées (p=0,5) et selon le temps de prescription (avant ou après injection, p=0,5). Un modèle de Fine et Gray avec le décès en risque compétitif n’a mis en évidence de différence significative entre les groupes de patients exposés et non-exposés (HR=0,96, IC95 : 0,67-1,35, p=0,79).
Discussion
Notre étude ne met pas en évidence d’impact des IPP sur la réponse aux CAR T-cells. Nous retenons pour principaux facteurs confondants le caractère progressif de l’hémopathie à l’infusion, l’exposition aux antibiotiques large spectre et la survenue de toxicités post-CAR T-cells. Des analyses de sensibilité et sur les toxicités spécifiques des CAR-T sont en cours.
Conclusion
L’exposition aux IPP ne semble pas associée à une augmentation du risque de rechute dans le cadre de l’administration axi-cel pour le traitement d’un lymphome non hodgkinien B chez des patients présentant principalement une hémopathie évolutive et traités en ligne avancée.
 Courbe de survie de Kaplan Meier rapportant la probabilité de survie sans progression à partir de l’administration des CAR-T cells dans les groupes de patients exposés et non-exposés aux inhibiteurs de la pompe à proton (à gauche) et dans les groupes de d
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| p 61 infections apres car t cells anti bcma auteurs rogalski j 1 gazeau n 1 demaret j 1 srour m 1 tilmont r 1 beauvais d 1 coiteux v 1 magro l 1 manier s 1 yakoub agha i 1 faure e 1 chauvet p 1 etablissement 1 chu lille lille france presentateur rogalski julie |
P-61 - INFECTIONS APRÈS CAR-T CELLS ANTI BCMA.
Thème: 05. CAR-T cells
Auteurs : ROGALSKI J. (1), GAZEAU N. (1), DEMARET J. (1), SROUR M. (1), TILMONT R. (1), BEAUVAIS D. (1), COITEUX V. (1), MAGRO L. (1), MANIER S. (1), YAKOUB-AGHA I. (1), FAURE E. (1), CHAUVET P. (1)
Présentateur : ROGALSKI Julie
Etablissement : (1) CHU LILLE, Lille, FRANCE
RésuméIntroduction et objectif :Les CAR-t cells anti BCMA sont un traitement approuvé du myélome multiple ayant permis d’améliorer le pronostic des patients en rechute ou réfractaires. Mais ce traitement expose à des complications infectieuses chez des patients dont l’immunité est aussi compromise par la maladie et les traitements antérieurs. Peu de données sont actuellement disponibles concernant l’incidence et la gravité de ces infections. Les facteurs de risques et les traitements préventifs ont été peu évalués.
Méthode : Nous avons conduit une étude observationnelle, rétrospective, au CHU de Lille incluant des patients atteints de myélome multiple et ayant reçu des CAR-t anti BCMA entre 2018 et mars 2024. Nous avons collecté l’ensemble des infections survenant entre la date de réinjection et la fin de la première année de suivi ou la rechute si celle-ci survenait plus tôt. Nous avons identifié les facteurs de risque de survenue d’infection ou infection grave et évalué les paramètres de reconstitution immunitaire.
Résultats:60 patients au total ayant pu être analysés : 88,4% ayant reçu Ide-cel, 8,3% CiltaCel et 3,3% un autre CAR-t cells anti-BCMA. L’incidence cumulée des infections était de 63,3% à 1 an de suivi avec 43.3% d’hospitalisation et 5% de mortalité due à une infection. Le pic d’incidence pour les épisodes infectieux était entre J30 et J100.
La localisation préférentielle des infections était respiratoire (77%), urinaire (12,5%), bactériémie et infection de KT (4,7%), digestive (3,1%) et cutanée (1,6%).
Concernant les micro-organismes:Pseudomonas aeruginosa (9,61%) est retrouvé en plus grande proportion suivi du virus de la Grippe ainsi que du Sars-Cov2 probablement expliqué par la période d’inclusion se situant pendant la pandémie COVID.
Après J30, les agents pathogènes sont plutôt de nature virale.
On note très peu de réactivation virale (3.8%) et d’infections fongiques (3.8%).
Le risque d’infection hospitalisée était associé à l’utilisation de TOCILIZUMAB (p=0,008) avec une tendance à l’augmentation du risque infectieux si le patient avait présenté un CRS de grade >= à 2 (p=0,43 ; HR 1,32) ou était de sexe féminin(p=0,0772, HR 1,8)
Un déficit persistant en IgA semblait également être associé à un risque d’infection sévère avec hospitalisation en réanimation.
En revanche, débuter une supplémentation en immunoglobulines réduisait significativement le taux d’infection post CAR avec, chez les patients supplémentés, un nombre médian d’infection de 1 [1;4] avant supplémentation contre 0 [0;2] après supplémentation (p<0,0001).
Discussion: Il s’agit de l’une des plus grosse cohorte à ce jour étudiant les facteurs de risque d’infection post CAR-t cells anti BCMA. Elle met en évidence des facteurs de risque comme le sexe féminin (proche de la significativité) et l’utilisation du TOCILIZUMAB. Un déficit prolongé en IgA semble favoriser les infections sévères. Cette étude a permis de mettre en évidence une diminution significative des infections hospitalisées ou non après supplémentation par immunoglobulines ce qui questionne son utilisation de manière systématique.
Conclusion: Les infections sont des événements fréquents après CAR-T cells anti-BCMA source d’hospitalisations fréquentes et de morbi-mortalité non négligeables. L’emploi de TOCILLIZUMAB en est un facteur de risque majeur et l’utilisation d’immunoglobulines apparait efficace dans cette indication. Le déficit en IgA semble intéressant à explorer comme favorisant les infections sévères.
 Répartition de la nature des épisodes infectieux selon la période. A : Avant J30. B : Entre J30 et J100. C : Après J100.
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| p 62 analyse des lympocytes t inne cd8 apres allogreffe auteurs vonfeld m 1 2 desmier d 1 maillard n 1 giraud c 1 3 herbelin a 2 gombert j 1 2 4 praden l 2 barbarin a 2 etablissement 1 serive onco hematologie et therapie cellulaire chu de poitiers poitiers france 2 irmetist universite de poitiets inserm u1313 poitiers france 3 laboratoire de therapie cellulaire chu de poitiers poitiers france 4 service immunologie et inflammation chu de poitiers poitiers france presentateur vonfeld mathilde |
P-62 - ANALYSE DES LYMPOCYTES T INNÉ CD8+ APRÈS ALLOGREFFE
Thème: 06. Etudes translationnelles et expérimentales
Auteurs : VONFELD M. (1,2), DESMIER D. (1), MAILLARD N. (1), GIRAUD C. (1,3), HERBELIN A. (2), GOMBERT J. (1,2,4), PRADEN L. (2), BARBARIN A. (2)
Présentateur : VONFELD Mathilde
Etablissement : (1) Serive onco-hématologie et thérapie cellulaire - CHU de Poitiers, Poitiers, FRANCE; (2) IRMETIST Université de Poitiets INSERM U1313, Poitiers, FRANCE; (3) Laboratoire de thérapie cellulaire - CHU de Poitiers, Poitiers, FRANCE; (4) Service Immunologie et Inflammation - CHU de Poitiers, Poitiers, FRANCE
Résumé Introduction : Environ 40 % des patients allogreffés développent une maladie du greffon contre l’hôte chronique (cGVHD), en lien avec une alloreconnaissance indirecte et une rupture de tolérance immunitaire. L’immunité naturelle composée des lymphocytes T innés (LTI) est à la frontière de l’immunité adaptative et de l’immunité innée. Elle comprend les mucosal associated invariant T-cells (MAIT), les invariant natural killer T-cells (iNKT), les LT-γδ et les LTI CD8+. Une diminution des iNKT, LT-γδ et MAIT est associée à une augmentation du risque de cGVHD. Les LTI CD8 n’ont cependant jamais été étudiés après allogreffe. Leur rôle régulateur dans certaines maladies auto-immunes suggère pourtant une implication possible dans la cGVHD (1). Il est décrit 2 contingents de LTI CD8 les NKG2A+ et les KIR+. Les 1ers sont des effecteurs produisant de grandes quantités d’interferon (IFN)-γ et de tumor necrosis factor (TNF)-α en réponse à une stimulation innée par les interleukines (IL)-12/IL-18. Tandis que les KIR+ ont plutôt un rôle régulateur avec un fort potentiel cytotoxique induit par l’IL-15 (2,3). Nous avons donc étudié les LTI CD8+ de patients allogreffés afin d’évaluer les modifications phénotypiques et fonctionnelles de ces cellules après allogreffe et dans le contexte de cGVHD.
Matériel et méthode : Nous avons analysé par cytométrie en flux spectrale 3 différents contingents de LTI CD8 définis par l’expression de KIR2D, KIR3DL et NKG2A chez des donneurs sains (HD) ainsi que chez 11 patients allogreffés (sans cGVHD (n = 6), avec une découverte de cGVHD active (n = 1) et avec une cGVHD non contrôlée sous traitement immunosuppresseur (n = 4)).
Résultats : Au sein des cellules mononucléées sanguines des patients allogreffés nous avons observé une diminution des LT CD3+ mais avec une augmentation de la fréquence des LT CD8+et des LTI CD8 NKG2A+ comparativement aux HD. A ceci est associé un phénotype mémoire terminal des LTI CD8 (CD45RA+ CCR7-), compatible avec une perte de plasticité, lequel est accompagné d’une diminution de la prolifération lymphocytaire T après stimulation polyclonale par la PHA. En parallèle, les 3 contingents de LTI CD8 présentent une proportion de cellules exprimant CD69 diminuée et PD-1 augmentée, en faveur d’une activation chronique. Nous avons par ailleurs montré que les LTI CD8 conservent leur arsenal cytotoxique (Granzyme B, Perforin, Granulysine) et leur réponse à une stimulation TCR dépendante par OKT3. Mais Il existe cependant une diminution des LTI CD8 exprimant CD122, ainsi que de ceux exprimant l’IFN-γ et le TNF-α en réponse à une stimulation innée par les IL-12/IL-18, compatible avec perte d’innéité.
Conclusion : Malgré une cohorte limitée, les données de ce travail préliminaire révèlent une augmentation du contingent NKG2A+ après allogreffe associée à des modifications phénotypiques et fonctionnelles des 3 contingents de LTI CD8, notamment avec une perte des fonctions innées pouvant favoriser la survenue d’une cGVHD.
Bibliographie 1. Li J, Zaslavsky M, Su Y, Guo J, Sikora MJ, van Unen V, et al. KIR+CD8+ T cells suppress pathogenic T cells and are active in autoimmune diseases and COVID-19. Science. 15 avr 2022;376(6590):eabi9591.
2. Choi SJ, Koh JY, Rha MS, Seo IH, Lee H, Jeong S, et al. KIR+CD8+ and NKG2A+CD8+ T cells are distinct innate-like populations in humans. Cell Rep. mars 2023;42(3):112236.
3. Barbarin A, Cayssials E, Jacomet F, Nunez NG, Basbous S, Lefèvre L, et al. Phenotype of NK-Like CD8(+) T Cells with Innate Features in Humans and Their Relevance in Cancer Diseases. Front Immunol. 2017;8:316.
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| p 63 dune collection unique de ressources biologiques dediee aux complications de lallogreffe de cellules souches hematopoietiques a une expertise reconnue de biobanking en reseau au service des protocoles cliniques academiques auteurs robert e 1 agopian j 1 dalle j 2 peffault de latour r 3 calmels b 4 etablissement 1 association cryostem marseille france 2 hopital robert debre service dhemato immunologie pediatrique ap hp paris france 3 hopital saint louis service dhematologie greffe ap hp paris france 4 institut paoli calmettes centre de therapie cellulaire marseille france presentateur dalle jean hugues |
P-63 - D’UNE COLLECTION UNIQUE DE RESSOURCES BIOLOGIQUES DEDIEE AUX COMPLICATIONS DE L’ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES, A UNE EXPERTISE RECONNUE DE BIOBANKING EN RESEAU AU SERVICE DES PROTOCOLES CLINIQUES ACADEMIQUES
Thème: 06. Etudes translationnelles et expérimentales
Auteurs : ROBERT E. (1), AGOPIAN J. (1), DALLE J. (2), PEFFAULT DE LATOUR R. (3), CALMELS B. (4)
Présentateur : DALLE Jean-Hugues
Etablissement : (1) Association CRYOSTEM, Marseille, FRANCE; (2) Hôpital Robert Debré, Service d’hémato-immunologie pédiatrique, AP-HP, Paris, FRANCE; (3) Hôpital Saint Louis, Service d’hématologie greffe, AP-HP, Paris, FRANCE; (4) Institut Paoli-Calmettes, Centre de Thérapie Cellulaire, Marseille, FRANCE
RésuméIntroduction : L’allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques (CSH) demeure une option thérapeutique de référence pour de nombreuses maladies hématologiques. Néanmoins, la compréhension des complications dues à ce traitement restent des enjeux de taille pour élucider les mécanismes biologiques et développer de nouveaux outils diagnostiques et thérapeutiques.
C’est dans ce contexte que le projet CRYOSTEM a été sélectionné par l’Agence Nationale pour la Recherche (ANR) dans le cadre de l'appel à projets « Cohortes » en 2010. L’objectif était la constitution d’une collection de ressources biologiques pré- et post-allogreffe, ainsi que sa valorisation à travers des projets de recherche sur les complications post-allogreffe. A ces fins, un réseau national a été mis en place, réunissant à ce jour l’ensemble des unités de greffe françaises et 28 Centres de Ressources Biologiques (CRB).
Depuis 2018, le réseau CRYOSTEM s’engage aux côtés de promoteurs académiques dans le domaine de l’hématologie et des thérapies cellulaires, mettant à disposition son expertise en biobanking, pour adosser des biocollections aux protocoles cliniques ou enrichir des cohortes épidémiologiques préexistantes.
Méthode : Le réseau s’appuie sur la certification ISO 9001 de sa gouvernance, les certifications des CRB (ISO 9001/20387) et les accréditations des services cliniques (JACIE).
L’équipe coordinatrice dispose de compétences reconnues en gestion réglementaire en santé humaine, management de la qualité, développement d‘outils de centralisation des données, et coordination opérationnelle. Ces certifications et expertises permettent au réseau CRYOSTEM de gérer la constitution de biocollections selon un système de management de la qualité efficient, garantissant l’harmonisation des pratiques et l’homogénéité des échantillons.
Résultats : En 10 ans, le réseau CRYOSTEM a inclus plus de 6 000 patients et 2 400 donneurs, permettant de constituer une collection unique en Europe. A ce jour, 14 000 échantillons ont été mis à disposition pour 28 projets de recherche portés par des promoteurs académiques et privés, sélectionnés par le Comité scientifique de CRYOSTEM. Ces travaux ont permis l’émergence d’une dizaine de publications scientifiques d’envergure.
En parallèle, l’expertise de biobanking du réseau CRYOSTEM a permis de mettre en place 12 collaborations avec des promoteurs tels que l’AP-HP, l’AP-HM, l’Institut Carnot Calym. Près de 3 200 participants ont été inclus et prélevés, et plus de 34 000 échantillons sont cryoconservés.
Discussion : La valorisation de la collection CRYOSTEM est en constante progression depuis 2015. Cependant, les efforts doivent être poursuivis pour favoriser la valorisation et dépasser le seuil actuel des 7% de sorties d’échantillons.
La constitution de la collection CRYOSTEM a permis de démontrer les capacités et les expertises du réseau CRYOSTEM en biobanking multicentrique, qui font de lui un acteur central pour le montage des études ancillaires des protocoles cliniques académiques.
Conclusion : En fournissant à la communauté scientifique des ressources biologiques de qualité, la collection CRYOSTEM est reconnue internationalement et contribue à l’amélioration des connaissances dans le domaine de l’allogreffe de CSH. La mise en œuvre de cette collection constitue une preuve de concept pour le montage de biocollections « à façon », applicable à d’autres projets d’envergure nationale dans le champ de l’hématologie et des thérapies cellulaires.
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| p 64 etude ancillaire du protocole clinique tmf allo une collection biologique prospective issue de patients traites par transplantation de microbiote fecal pour prevenir les complications de lallogreffe de cellules souches hematopoietiques auteurs agopian j 1 robert e 1 bay j 2 nguyen quoc s 3 corriger a 2 robert l 2 dalle j 4 calmels b 5 peffault de latour r 6 etablissement 1 association cryostem marseille france 2 service de therapie cellulaire et dhematologie clinique adulte chu de clermont ferrand clermont ferrand france 3 service dhematologie clinique hopital pitie salpetriere ap hp paris france 4 hopital robert debre ap hp paris france 5 centre de therapie cellulaire institut paoli calmettes marseille france 6 hopital saint louis ap hp paris france presentateur dalle jean hugues |
P-64 - ETUDE ANCILLAIRE DU PROTOCOLE CLINIQUE TMF-ALLO : UNE COLLECTION BIOLOGIQUE PROSPECTIVE ISSUE DE PATIENTS TRAITES PAR TRANSPLANTATION DE MICROBIOTE FECAL POUR PREVENIR LES COMPLICATIONS DE L’ALLOGREFFE DE CELLULES SOUCHES HEMATOPOÏETIQUES
Thème: 06. Etudes translationnelles et expérimentales
Auteurs : AGOPIAN J. (1), ROBERT E. (1), BAY J. (2), NGUYEN-QUOC S. (3), CORRIGER A. (2), ROBERT L. (2), DALLE J. (4), CALMELS B. (5), PEFFAULT DE LATOUR R. (6)
Présentateur : DALLE Jean-Hugues
Etablissement : (1) Association CRYOSTEM, Marseille, FRANCE; (2) Service de Thérapie Cellulaire et d’Hématologie Clinique Adulte, CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, FRANCE; (3) Service d’Hématologie Clinique, Hôpital Pitié-Salpêtrière, AP-HP, Paris, FRANCE; (4) Hôpital Robert Debré, AP-HP, Paris, FRANCE; (5) Centre de Thérapie Cellulaire, Institut Paoli-Calmettes, Marseille, FRANCE; (6) Hôpital Saint-Louis, AP-HP, Paris, FRANCE
RésuméIntroduction / Objectif
L’allogreffe de Cellules Souches Hématopoïétiques (CSH) est la seule option curative pour de nombreuses hémopathies malignes. Cependant, cette thérapeutique peut provoquer de nombreuses complications telles que la maladie du greffon contre l’hôte ou Graft-versus-Host Disease (GvHD) ou des infections sévères. Au cours de l’allogreffe, de nombreux traitements peuvent avoir un impact négatif sur l’homéostasie du microbiote intestinal. Cette dysbiose serait étroitement associée au risque de GvHD. La correction de la dysbiose est maintenant possible grâce à la Transplantation de Microbiote Fécal (TMF), qui a montré son efficacité dans le traitement des infections à C. difficile et des résultats préliminaires intéressants chez des patients allogreffés. Dans ce contexte, le protocole clinique de phase II TMF-allo, promu par le CHU de Clermont-Ferrand, vise à évaluer l’impact de la TMF allogénique sur le taux de survie de patients atteints d’une pathologie hématologique maligne et traités par allogreffe sous conditionnement myéloablatif, sans survenue de rechute ou de GvHD. La collection d’échantillons biologiques prospective, associée à des données cliniques et biologiques de patients inclus dans cette étude, permettra d’approfondir les recherches sur la TMF dans la prévention des complications de l’allogreffe de CSH.
Matériel & Méthode
La collecte de ressources biologiques a débuté en décembre 2022 dans 17 centres partenaires du réseau CRYOSTEM participant à l’étude clinique TMF-allo. Les unités de greffe sont responsables de l’inclusion des patients dans la cohorte et de la réalisation des prélèvements sanguins, quel que soit le bras d’inclusion, avec ou sans TMF. Les Centres de Ressources Biologiques (CRB) assurent le traitement des prélèvements et le stockage des échantillons dérivés. Les patients sont prélevés selon une cinétique définie. Des échantillons de sérum sont dérivés selon des procédures standardisées et harmonisées. Les données biologiques relatives aux échantillons sont centralisées et monitorées dans un module spécifique de l’eCRF dédié à l’étude clinique.
Résultats
A date, 84 patients ont été inclus dans la sérothèque ; 218 prélèvements sanguins ont été réalisés ; et 1513 aliquots de sérum ont été stockés. 94% des prélèvements ont été traités dans les délais requis, avec un délai moyen de traitement estimé à 1h55, permettant de limiter l’altération des échantillons de sérum.
Discussion
La période d’inclusion de 36 mois arrivant à son terme, la collection devrait dépasser 50% de l’objectif fixé à 60 patients prélevés dans chacun des bras de randomisation. La difficulté principale est liée à l’exclusion de 39% des patients du protocole clinique pour diverses raisons (complications, critères d’inclusion ne correspondant plus, décision du patient, etc.), souvent avant même d’être randomisés.
Conclusion
La TMF est une option thérapeutique prometteuse mais qui nécessite d’être mieux comprise avant d’être validée dans le traitement de certaines pathologies. Cette collection biologique, adossée au protocole TMF-allo, permettra de mieux comprendre le rôle du microbiote dans certaines complications infectieuses associées à l’allogreffe de CSH. La capacité à mettre rapidement en œuvre des collections biologiques pour des études ancillaires associées à des protocoles cliniques confirme l’expertise du réseau CRYOSTEM dans la constitution de collections biologiques à façon, multicentriques et harmonisées.
 Réseau impliqué dans l’étude ancillaire
 Cinétique des prélèvements sanguins de l’étude ancillaire
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| p 65 chimerisme post greffe le sequencage de 3e generation au service de la reactivite et de la precision auteurs pedini p 1 2 maioli s 1 cherouat n 1 basire a 1 frassati c 1 2 barlogis v 3 etablissement 1 laboratoire dimmunogenetique laboratoire de reference etude du chimerisme etablissement francais du sang paca corse marseille france 2 ades umr 7268 aix marseille universite marseille france 3 departement d hematologie d immunologie et d oncologie pediatriques aphm hopital de la timone enfants marseille france presentateur pedini pascal |
P-65 - CHIMÉRISME POST-GREFFE : LE SÉQUENÇAGE DE 3E GÉNÉRATION AU SERVICE DE LA RÉACTIVITÉ ET DE LA PRÉCISION
Thème: 06. Etudes translationnelles et expérimentales
Auteurs : PEDINI P. (1,2), MAIOLI S. (1), CHEROUAT N. (1), BASIRE A. (1), FRASSATI C. (1,2), BARLOGIS V. (3)
Présentateur : PEDINI Pascal
Etablissement : (1) Laboratoire d’Immunogénétique, laboratoire de référence « Etude du chimérisme », Établissement Français du Sang PACA Corse, Marseille, FRANCE; (2) ADES UMR 7268, Aix-Marseille Université, Marseille, FRANCE; (3) Département d'hématologie, d'immunologie et d'oncologie pédiatriques, APHM, Hôpital de la Timone Enfants, Marseille, FRANCE
Résumé Introduction
La quantification du chimérisme est essentielle après greffe allogénique et pour le suivi de la maladie résiduelle. Actuellement basée sur l’analyse des STR ou la qPCR, elle évolue grâce à l’émergence de technologies comme la digital PCR (dPCR) et le séquençage nouvelle génération (NGS). La dPCR offre une réponse rapide, mais reste peu adaptée aux séries, tandis que le NGS, compatible avec une organisation automatisée, ne convient pas aux situations urgentes.
Objectif
Cette étude évalue la première solution commerciale de quantification du chimérisme par séquençage de troisième génération (TGS, Nanopore) : la technologie ONtrack (EurobioGendx®), qui ambitionne d’unifier l’approche en série et en urgence avec un même panel de marqueurs.
Matériel et méthode
Quinze échantillons de contrôle qualité externe (EEQ) et 12 échantillons cliniques (sang total, moelle osseuse, tri cellulaire) de 4 patients greffés ont été analysés. Les quantifications de référence avaient été réalisées par qPCR, dPCR et NGS (LBMR chimérisme, EFS Marseille). La technologie ONtrack a été utilisée selon les recommandations du fabricant.
Résultats
Les résultats montrent une excellente corrélation avec les méthodes de référence. Un résultat unitaire est obtenu après 2 heures de séquençage, via un logiciel sécurisé permettant un import automatisé des données. Des tests de reproductibilité et de répétabilité mettent en évidence des coefficients de variation satisfaisants, confirmant la robustesse et la fiabilité de la méthode. La sensibilité analytique a été confirmée à 0,5 %, permettant la détection de faibles niveaux de chimérisme.
Conclusion / Discussion
En conclusion, ONtrack offre des performances analytiques comparables aux méthodes actuelles, avec un atout majeur : la possibilité de couvrir à la fois les situations d’urgence et les analyses en série avec un seul outil, adaptable aux laboratoires à forte ou faible activité.
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| p 66 dynamique du microchimerisme et de l alloimmunisation apres microtransplantation de cellules souches hematopoietiques auteurs pedini p 1 2 loschi m 3 4 baudey j 1 2 bouchet c 1 thorrignac t 1 basire a 1 legrand f 5 chiaroni j 1 2 picard c 1 2 cluzeau t 3 4 etablissement 1 laboratoire dimmunogenetique laboratoire de reference etude du chimerisme etablissement francais du sang paca corse marseille france 2 ades umr 7268 aix marseille universite marseille france 3 service dhematologie universite cote dazur universite nice sophia antipolis chu de nice nice france 4 centre mediterraneen de medecine moleculaire universite cote dazur inserm u1065 nice france 5 service dhematologie institut paoli calmettes marseille france presentateur pedini pascal |
P-66 - DYNAMIQUE DU MICROCHIMÉRISME ET DE L'ALLOIMMUNISATION APRÈS MICROTRANSPLANTATION DE CELLULES SOUCHES HÉMATOPOÏÉTIQUES
Thème: 06. Etudes translationnelles et expérimentales
Auteurs : PEDINI P. (1,2), LOSCHI M. (3,4), BAUDEY J. (1,2), BOUCHET C. (1), THORRIGNAC T. (1), BASIRE A. (1), LEGRAND F. (5), CHIARONI J. (1,2), PICARD C. (1,2), CLUZEAU T. (3,4)
Présentateur : PEDINI Pascal
Etablissement : (1) Laboratoire d’Immunogénétique, laboratoire de référence « Etude du chimérisme », Établissement Français du Sang PACA Corse, Marseille, FRANCE; (2) ADES UMR 7268, Aix-Marseille Université, Marseille, FRANCE; (3) Service d’Hématologie, Université Côte d’Azur, Université Nice Sophia Antipolis, CHU de Nice, Nice, FRANCE; (4) Centre Méditerranéen de Médecine Moléculaire, Université Côte d’Azur, INSERM U1065, Nice, FRANCE; (5) Service d’Hématologie, Institut Paoli-Calmettes, Marseille, FRANCE
Résumé Introduction
La microgreffe de cellules souches hématopoïétiques après rémission complète d’une leucémie aiguë myéloïde (LAM) améliore significativement la survie globale et sans rechute, avec une incidence très faible de maladie du greffon contre l’hôte (GvH), et ce malgré l’absence d’immunosuppression. Les mécanismes immunologiques expliquant cette efficacité associée à une faible toxicité restent toutefois mal compris. Outre le rôle partiel de l’immunité cellulaire, une réponse humorale pourrait compromettre la persistance du greffon et limiter l’efficacité du traitement.
Objectif
Cette étude, adossée au PHRCI original (NCT03232268), vise à explorer ces mécanismes via l’analyse de la cinétique du microchimérisme et de l’immunisation anti-HLA.
Matériel et Méthodes
Des prélèvements ont été réalisés avant l’infusion, à H48, J10, J14, J21 et J30 après chaque injection, puis à 6 mois post-greffe. Le microchimérisme a été mesuré par ddPCR (Biorad®) et les anticorps anti-HLA par Luminex (Thermofisher).
Résultats
Quatre patients (SMD, LAM M1, M4, et LAM dysmyélopoïétique) ont été inclus. Un chimérisme donneur positif à H48 a été observé chez 4/4 patients après la première injection (moyenne 1,79 %), 3/4 après la deuxième (0,48 %) et 2/4 après la troisième (0,33 %). Tous les chimérismes étaient négatifs à J10. Tous les patients ont développé des anticorps anti-HLA (100 % classe II, 75 % classe I), dont 2/3 persistaient à 6 mois. Aucun cas de GvH n’a été rapporté ; 2 patients sur 4 étaient vivants.
Discussion / Conclusion
Ces résultats préliminaires soulignent l’intérêt d’évaluer à la fois le chimérisme et l’immunisation pour mieux comprendre les mécanismes de la microgreffe. Ils remettent en question le rythme d’injection et justifient la poursuite de ces analyses chez de nouveaux patients.
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| p 67 alloimmunisation anti hla apres transfusion de granulocytes chez les patients atteints de granulomatose chronique auteurs pedini p 1 2 3 usureau c 4 apithy m 5 pajot t 6 de la taille v 2 laperche s 2 tiberghien p 7 etablissement 1 laboratoire dimmunogenetique et histocompatibilite efs paca corse marseille france 2 direction medicale efs la plaine st denis france 3 aix marseille univ umr ades 7268 cnrs efs marseille france 4 laboratoire dimmunologie et histocompatibilite hopital saint louis aphp paris france 5 laboratoire dimmunogenetique et histocompatibilite efs gest strasbourg france 6 institut dimmunologie hla chu de lille lille france 7 efs umr right 1098 inserm ufc efs eba isbt la plaine st denis france presentateur pedini pascal |
P-67 - ALLOIMMUNISATION ANTI HLA APRÈS TRANSFUSION DE GRANULOCYTES CHEZ LES PATIENTS ATTEINTS DE GRANULOMATOSE CHRONIQUE
Thème: 06. Etudes translationnelles et expérimentales
Auteurs : PEDINI P. (1,2,3), USUREAU C. (4), APITHY M. (5), PAJOT T. (6), DE LA TAILLE V. (2), LAPERCHE S. (2), TIBERGHIEN P. (7)
Présentateur : PEDINI Pascal
Etablissement : (1) Laboratoire d’immunogénétique et histocompatibilité, EFS PACA Corse , Marseille, FRANCE; (2) Direction médicale, EFS , La Plaine St Denis, FRANCE; (3) Aix Marseille Univ UMR ADES 7268, CNRS, EFS, Marseille , FRANCE; (4) Laboratoire d’immunologie et histocompatibilité, Hôpital Saint-Louis, APHP , Paris, FRANCE; (5) Laboratoire d’immunogénétique et histocompatibilité, EFS GEST , Strasbourg, FRANCE; (6) Institut d’immunologie-HLA, CHU de Lille, Lille, FRANCE; (7) EFS, UMR RIGHT 1098 INSERM/UFC/EFS, EBA, ISBT, La Plaine St Denis, FRANCE
Résumé Introduction
La granulomatose septique chronique (GSC) est une maladie génétique rare et potentiellement mortelle, liée à une mutation du gène CYBB altérant l’activité de la NADPH oxydase, essentielle à la destruction des pathogènes par les cellules myéloïdes. Les patients présentent des infections récidivantes (peau, poumons, foie…) et des manifestations inflammatoires sans immunodéficience lymphoïde. En cas d'infections sévères, des transfusions de granulocytes peuvent être proposées, en complément d’un traitement anti-infectieux. Cependant, dès 1996 [1], elles ont été identifiées comme un facteur de risque d’immunisation anti-HLA susceptible de compromettre une greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH).
Matériel et Méthode
Nous avons évalué l’immunisation anti-HLA post-transfusionnelle chez 7 patients atteints de GSC ayant reçu des concentrés de granulocytes entre 2018 et 2022. Les anticorps anti-HLA ont été détectés par Luminex (OneLambda), avant et après transfusion, et l’ampleur de l’immunisation estimée via le PRA virtuel (outil cPRAdictor [2]).
Résultats
Tous les patients étaient de sexe masculin (âge moyen : 16 ans). Trois ont reçu des CGA, quatre des MCGST. Trois patients (2 CGA, 1 MCGST) ont développé des anticorps anti-HLA post-transfusion. Deux, peu immunisés initialement (PRA = 0–9 %), sont devenus hyperimmunisés (PRA = 98–99 %). Un patient greffé, déjà immunisé (PRA = 83 %), a développé des anticorps dirigés contre son donneur (MFI = 1000), sans échec de greffe.
Discussion / Conclusion
Ces résultats montrent que les patients GSC peuvent développer une allo-immunisation anti-HLA significative, malgré l'absence d’immunosuppression. Il est donc essentiel d’évaluer ce risque en amont, et d'étendre l’étude à d'autres patients et cibles (ex. HNA), notamment via l’étude multicentrique internationale BEST.
Bibliographie 1. Stroncek DF, Leonard K, Eiber G, Malech HL, Gallin JI, Leitman SF. Alloimmunization after granulocyte transfusions. Transfusion (Paris) (1996) 36:1009–1015. doi: 10.1046/j.1537-2995.1996.36111297091747.x
2. Usureau C, Lhotte R, Clichet V, Foroutan A, Devriese M, Taupin J-L. Refining cPRA calculation to improve HLA compatibility assessment in organ transplantation: A detailed picture of the Paris waiting list. HLA (2024) 104:e15675. doi: 10.1111/tan.15675 |
| p 68 outils pratiques pour la gestion de lerytheme de siege chez 10 nourrissons greffes de csh protocole visuel recueil photographique et evaluation pharmaceutique a distance auteurs ben hassine s 1 fazaa i 1 ouerghemmi o 1 etablissement 1 cngmo tunis tunisie presentateur ouerghemmi oumayma |
P-68 - OUTILS PRATIQUES POUR LA GESTION DE L’ÉRYTHÈME DE SIÈGE CHEZ 10 NOURRISSONS GREFFÉS DE CSH : PROTOCOLE VISUEL, RECUEIL PHOTOGRAPHIQUE ET ÉVALUATION PHARMACEUTIQUE À DISTANCE
Thème: 07. Soins de support, sciences infirmières et paramédicales
Auteurs : BEN HASSINE S. (1), Fazaa I. (1), OUERGHEMMI O. (1)
Présentateur : OUERGHEMMI Oumayma
Etablissement : (1) CNGMO, Tunis, TUNISIE
Résumé Introduction :
L’érythème de siège, fréquemment exacerbé par la neutropénie post‑conditionnement, nécessite une prise en charge standardisée pour optimiser la cicatrisation et limiter la charge infirmière. Nous avons mis en place un workflow innovant où les photos des lésions, prises tous les 4 jours, sont transmises au pharmacien pour évaluation du stade et prescription du pansement adapté. Le guide de pansement, illustré par des photos‑références, nous aide à situer précisément le stade de l’érythème et à choisir rapidement le dispositif le plus adapté.
Matériel & Méthode :
Population : 10 nourrissons (< 1 an) programmés pour allogreffe de CSH.
Outils :
Fiche SOP illustrée classant l’érythème en stades I–IV avec photo‑référence, servant de guide de pansement pour situer chaque stade.
Grille de recueil (Excel) pour chaque visite : ID patient, jour post‑greffe, photo, stade évalué, pansement prescrit, date de changement, commentaires.
Suivi photographique standardisé (J–1, J+4, J+8, J+12, J+16).
Processus : L’infirmière prend la photo, la télécharge dans le dossier sécurisé, puis le pharmacien évalue à distance le stade d’érythème à l’aide du guide et valide le choix du pansement (film semi‑perméable, hydrocolloïde ou mousse siliconée).
Résultats attendus :
Meilleure rapidité et fiabilité de l’évaluation inter‑professionnelle (> 90 % de concordance) grâce au guide illustré.
Réduction des changements de pansements inappropriés (– 30 %), gain de temps infirmier.
Traçabilité renforcée grâce aux séries photographiques, au guide de pansement et aux prescriptions ciblées.
Valorisation du rôle du pharmacien dans la coordination thérapeutique et médico‑économique.
Conclusion :
Ce dispositif associant classification visuelle, recueil photographique, guide de pansement et télé‑évaluation pharmaceutique standardise la prise en charge de l’érythème de siège, améliore la qualité des soins et facilite la présentation de séries pilotes en congrès. Il ouvre la voie à un protocole pilote élargi ou à une étude randomisée multicentrique.
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| p 69 defis et enjeux autour de la prise en charge des patients sous blinatumomab en had auteurs lacroix c 1 schiavini g 2 etablissement 1 sitex sa plan les ouates suisse 2 hopitaux universitaires de geneve geneve suisse presentateur lacroix chloe |
P-69 - DÉFIS ET ENJEUX AUTOUR DE LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS SOUS BLINATUMOMAB EN HAD.
Thème: 07. Soins de support, sciences infirmières et paramédicales
Auteurs : LACROIX C. (1), SCHIAVINI G. (2)
Présentateur : LACROIX Chloé
Etablissement : (1) Sitex Sa, Plan Les Ouates, SUISSE; (2) Hôpitaux Universitaires de Genève, Genève, SUISSE
Résumé Défis et enjeux autour de la prise en charge des patients sous Blinatumomab en HAD
Introduction / Objectif
Sitex est une structure privée d’Hospitalisation à Domicile (HAD) active dans les cantons de Genève et Vaud, en Suisse. Sitex collabore avec le service d’hématologie des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG) afin d'assurer la continuité du traitement par Blinatumomab, anticorps bi-spécifique administré par voie intraveineuse continue chez des patients atteints de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL), principalement en phase pré-greffe.
L’objectif de ce travail est de démontrer la faisabilité, la sécurité et l’impact de la prise en charge à domicile de ce traitement, initialement réservé à un contexte hospitalier, en s’appuyant sur l’expertise des professionnels de l’HAD et une collaboration étroite avec l’hôpital.
Matériel & Méthode
Une approche qualitative a été retenue, basée sur des entretiens semi-dirigés auprès des professionnels de santé (infirmiers, médecins, pharmaciens) et des patients suivis. Cinq patients ont été inclus entre 2023 et 2025 dans le canton de Genève. L’étude s’est attachée à documenter les conditions de mise en œuvre, les protocoles cliniques, le rôle des différents intervenants et l’expérience patient.
Résultats
Les retours d’expérience mettent en évidence la capacité de l’HAD à gérer l’administration de Blinatumomab de manière sécurisée (gestion des pompes, surveillance clinique, réactions indésirables), grâce à des compétences infirmières pointues et un accompagnement structuré. Le rôle du pharmacien clinicien s’est avéré central pour le conditionnement du médicament et la sécurisation du circuit. Les patients ont exprimé une amélioration significative de leur qualité de vie, en particulier par la réduction des hospitalisations prolongées.
Discussion
Cette initiative met en lumière la capacité de l’HAD à prendre en charge des traitements complexes et innovants, à condition d’une organisation rigoureuse et d’une collaboration interdisciplinaire étroite entre l’hôpital, la pharmacie et les équipes à domicile. La mobilisation d’expertises complémentaires permet de sécuriser chaque étape du processus de soin, du conditionnement du Blinatumomab à son administration en continu, en passant par la surveillance clinique.
Au-delà de l’impact positif sur la qualité de vie des patients, cette prise en charge à domicile participe également à une optimisation des hospitalisations. Elle permet de libérer des lits aigus, de réduire la durée de séjour hospitalier et d’éviter les réhospitalisations inutiles, tout en maintenant un haut niveau de qualité et de sécurité des soins.
Sur le plan économique, bien que la logistique nécessite une coordination accrue, cette approche peut contribuer à réduire les coûts pour le système de santé, en limitant les hospitalisations et en recentrant les ressources hospitalières sur les situations aiguës ou complexes. Cette expérience souligne ainsi le potentiel de l’HAD comme levier de transformation des parcours en onco-hématologie, en conciliant innovation thérapeutique, efficience organisationnelle et centration sur le patient.
Conclusion
La prise en charge du Blinatumomab en HAD est non seulement réalisable mais bénéfique pour le patient, à condition d’une organisation rigoureuse et d’un haut niveau d’expertise clinique. Elle ouvre des perspectives concrètes pour développer des prises en charge innovantes hors de l’hôpital, renforçant ainsi la qualité des soins et l’autonomie des patients.
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| p 71 les arts therapies comme support psychologique en oncologie evaluation dun protocole de dramatherapie en sante integrative auteurs jauffret seron v 1 nuan aliman s 1 chaix couturier c 1 dubroux l 1 toledano a 1 etablissement 1 institut rafael levallois perret france presentateur jauffret seron viviane |
P-71 - LES ARTS-THÉRAPIES COMME SUPPORT PSYCHOLOGIQUE EN ONCOLOGIE : ÉVALUATION D’UN PROTOCOLE DE DRAMATHÉRAPIE EN SANTÉ INTÉGRATIVE.
Thème: 07. Soins de support, sciences infirmières et paramédicales
Auteurs : JAUFFRET SERON V. (1), NUAN ALIMAN S. (1), CHAIX-COUTURIER C. (1), DUBROUX L. (1), TOLEDANO A. (1)
Présentateur : JAUFFRET SERON Viviane
Etablissement : (1) Institut Rafaël, Levallois Perret, FRANCE
Résumé Objectif : Cet article présente un protocole de dramathérapie mis en œuvre à l’Institut Rafaël, centre de santé intégrative spécialisé en oncologie. Ce protocole de 7 semaines vise à soutenir les patients dans leur parcours de soin à travers une approche créative, relationnelle et symbolique basée sur l’expérience théâtrale. Proposée à un groupe restreint de personnes engagées dans un parcours thérapeutique, la dramathérapie permet d’utiliser les outils du théâtre tels que des exercices corporels et vocaux, des improvisations et des jeux de rôles pour aborder des problématiques psychologiques, cognitives, corporelles ou sociales émergeant pendant le traitement du cancer.
Méthode : 13 patients (âge moyen 56 ans, min 43 max 75 dont 15% d’hommes, 77% de cancer du sein, 54% en phase de traitement) répartis en 3 groupes ont été intégrés à ce protocole à la suite d’un entretien individuel avec une coordinatrice de parcours puis avec la dramathérapeute. Les séances de dramathérapie suivent une progression thématique permettant l’exploration de dimensions personnelles et relationnelles à travers le jeu dramatique. Elles se structurent par une étape d’accueil de mise en disponibilité corporelle (relaxation, respiration, ancrage), un temps important d’exploration dramatique (vocalises, jeu de rôle, improvisation, objets symboliques, élaboration de scènes) et, enfin, un temps de verbalisation et d’intégration (partage, mise en mots, lien avec le vécu). Chaque séance commence et se termine par un rituel d’accueil et de clôture conçu avec les participants pour partager leur état émotionnel du moment. L’étude s’appuie sur des auto-évaluations pré- et post-séances autour de six dimensions subjectives : vitalité, ouverture aux possibles, orientation vers l’autre, sentiment de légitimité, initiative et affirmation de soi.
Résultats : L’analyse des scores a révélé des améliorations significatives après le cycle de dramathérapie : le sentiment d’ouverture au monde et à l’autre a significativement augmenté, passant de 3,77 ± 1,24 à 4,54 ± 0,52 (p = 0,031 ; r = 0,82). L’affirmation de soi a également montré une progression notable, de 3,23 ± 1,30 à 4,39 ± 0,87 (p = 0,012 ; r = 0,81). La capacité à envisager d’autres possibles est passée de 3,00 ± 1,35 à 3,92 ± 1,17 (p = 0,014 ; r = 0,88), et la prise d’initiatives de 3,31 ± 1,32 à 4,23 ± 0,93 (p = 0,010 ; r = 0,88). Une amélioration de la vitalité intérieure a également été observée, avec un score moyen passant de 3,00 ± 1,13 à 3,67 ± 0,99 (p = 0,033 ; r =0,80). En revanche, le sentiment de légitimité a légèrement augmenté (3,62 ± 1,26 à 4,00 ± 1,16), mais cette différence demeure non significative (p = 0,160 ; r = 0,77).
Discussion : Cette étude montre que la dramathérapie en oncologie intégrative favorise le sentiment de vitalité, l’affirmation de soi et les interactions sociales, contribuant ainsi à une amélioration de la qualité de vie et à une possible croissance post-traumatique. Bien que les résultats soient prometteurs, notamment sur la capacité à se projeter et à donner du sens à l’expérience du cancer, des recherches complémentaires sont nécessaires pour confirmer ces effets et affiner certains indicateurs comme le sentiment de légitimité.
Conclusion : Les résultats préliminaires suggèrent une amélioration significative du bien-être psychique et de la capacité à se projeter dans l’avenir. Le protocole est discuté à la lumière des apports théorico-cliniques de l’onco-psychologie.
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| p 72 etat des lieux de la sante sexuelle apres allogreffe de csh une etude monocentrique auteurs desmedt c 1 villate a 1 eloit m 1 gyan e 1 chaumier f 1 vallet n 1 etablissement 1 chru de tours tours france presentateur desmedt claire |
P-72 - ETAT DES LIEUX DE LA SANTE SEXUELLE APRES ALLOGREFFE DE CSH : UNE ETUDE MONOCENTRIQUE
Thème: 07. Soins de support, sciences infirmières et paramédicales
Auteurs : DESMEDT C. (1), VILLATE A. (1), ELOIT M. (1), GYAN E. (1), CHAUMIER F. (1), VALLET N. (1)
Présentateur : DESMEDT Claire
Etablissement : (1) CHRU de Tours, Tours, FRANCE
RésuméIntroduction
L’incidence des complications affectant la vie sexuelle et affective des receveurs d’allogreffe a été estimée à 50% chez les hommes et 80% chez les femmes. De précédentes études ont rapporté un impact de l’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques sur la qualité de vie sexuelle. Cependant, elles n’utilisaient pas de questionnaires validés dans ce contexte spécifique. L’objectif était de conduire une étude pilote monocentrique utilisant un questionnaire validé afin de décrire les différentes dimensions de la santé sexuelle après greffe.
Méthodes
Une étude non-interventionnelle, descriptive a été conduite au CHRU de Tours. Deux auto-questionnaires ont été utilisés. Le premier permettait d’obtenir des données démographiques et de décrire l’état des lieux de la prise en soin de la santé sexuelle. Le second, SHQ-C22 développé par l’EORTC, évaluait la qualité de vie et santé sexuelle. Ce module spécifique du questionnaire de qualité de vie QLQ-C30 est composé de 22 items. Certains items sont exclusivement destinés aux hommes et d’autres aux femmes. Les items sont évalués de 0 à 100, plus le score est élevé, plus la problématique est importante. Après une phase test des questionnaires sur 3 patients, les patients ayant reçu une allo-CSH et ayant été pris en charge en hôpital de jour (HDJ) ou en consultation du 13 janvier au 28 mars 2025 ont été invités à participer. L’étude a reçu un avis favorable du comité d’éthique et a été enregistrée à la CNIL (étude SAXALLO, #2024-104, #2024_173).
Résultats
Parmi 143 patients suivis au CHRU de Tours, 78 (55%) ont été accueillis en HDJ ou en consultation et 48 (33%) ont répondu à l’enquête dont un patient qui s’est opposé à l’utilisation des données. Les patients étaient de sexe masculin (n=30, 64%), d’âge médian de 59 ans (IQR 20-75). La majorité était en couple (n=34, 72%) et avaient reçu une greffe entre 2023 et 2025 (n=30, 64%) pour une médiane de suivi de 19 mois (IQR : 2-91) après la greffe. Concernant l’auto-questionnaire démographique, bien que 68% des répondants estimaient avoir reçu suffisamment d’informations sur la réaction du greffon contre l'hôte, seuls 24% estimaient être informés concernant la forme génitale. La majorité des patients étaient plutôt d’accord (15%), d’accord (32%) et tout à fait d’accord (19%) avec la proposition de bénéficier d’un temps d’information avec un professionnel formé à l’onco-sexologie. Concernant le SHQ-C22, les items dépassant une moyenne de 50 étaient : la communication avec les professionnels de santé sur des problèmes de santé sexuelle (85, IC95 76-93), confiance en l’érection (72, IC95 59-85), impact de la fatigue sur la vie sexuelle (61, IC95 49-74), impact du traitement (60, IC95 46-74), baisse de la libido (59, IC95 45-72), doute à satisfaire son partenaire (55, IC95 38-72), satisfaction sexuelle (54, IC95 46-62) (Tableau 1). Contrastant avec le résultat du SHQ-C22, les répondants étaient plutôt d’accord (11%), d’accord (21%) et tout à fait d’accord (28%) avec la proposition « je pose facilement des questions sur ma santé sexuelle à mon hématologue ».
Conclusion
Bien que les patients décrivent une facilité à aborder la question de la santé sexuelle, l’item impactant le plus leur qualité de vie était la communication avec les professionnels de santé, ce qui pourrait suggérer que l’initiation de la communication sur ce sujet par le soignant pourrait permettre d’amélioration la qualité de vie sexuelle après greffe.
 Tableau 1. Résultats du questionnaire EORTC SHQ-C22. Le score est normalisé de 0 à 100. Un score élevé traduit une problématique plus impactante.
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